Nichée en contre-bas de la RN 16, distante d'une dizaine de kilomètres de Bouchegouf, chef-lieu de daïra auquel elle est rattachée, la commune de Medjez Sfa, qui abrite une douzaine de milliers d'âmes, souffre depuis de nombreuses années d'un manque flagrant en eau potable. Faute de forages fructueux, cette localité rurale est alimentée à partir du barrage de Aïn-Dalia, implantée dans la wilaya de Souk-Ahras, et elle subit le diktat des gestionnaires de la station de traitement des eaux. Selon les habitants de cette commune enclavée, le robinet est à sec durant plusieurs jours au grand dam des citoyens et des ménagères car l'eau est distribuée parcimonieusement. La plage horaire réservée à Medjez Sfa est nettement insuffisante. Les marchands d'eau douce saisissent cette aubaine pour ravitailler les foyers au moyen de citernes à des prix exorbitants, faisant des recettes florissantes au grand mépris de la population dont la majorité est de condition très modeste. Des enfants des des deux sexes, munis de jerrycans, de seaux et d'ustensiles hétéroclites, se rendent aux fontaines publiques pour ramener dans leurs foyers ce précieux liquide. De toute évidence, le cadre de vie est pénalisée par ce manque d'eau potable. Lors de la dernière session de l'APW, à la faveur d'une communication relative au secteur de l'hydraulique, le wali a reconnu que sur les 34 communes de la wilaya, seule celle de Médjez Sfa est confrontée à une situation précaire quant à l'alimentation en eau potable puisqu'elle dépend de la wilaya limitrophe.Toutefois, il a annoncé que cette préoccupation prioritaire sera prise en charge dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. La cagnotte de 1.400 milliards de centimes attribuée par les pouvois publics à la wilaya de Guelma, au titre de l'année 2010, a prévu ce volet crucial. Medjez Sfa sera alimentée à partir de Bouchegouf qui a bénéficié récemment d'un approvisionnement abondant grâce à une conduite provenant du grand forage de Oued H'lia, sis à quelques enclabures de la ville de Guelma. Le lancement de ce projet serait imminent, selon les services de la Direction de l'hydraulique et sa concrétisation règlera définitivement ce problème vital. H. B. Nichée en contre-bas de la RN 16, distante d'une dizaine de kilomètres de Bouchegouf, chef-lieu de daïra auquel elle est rattachée, la commune de Medjez Sfa, qui abrite une douzaine de milliers d'âmes, souffre depuis de nombreuses années d'un manque flagrant en eau potable. Faute de forages fructueux, cette localité rurale est alimentée à partir du barrage de Aïn-Dalia, implantée dans la wilaya de Souk-Ahras, et elle subit le diktat des gestionnaires de la station de traitement des eaux. Selon les habitants de cette commune enclavée, le robinet est à sec durant plusieurs jours au grand dam des citoyens et des ménagères car l'eau est distribuée parcimonieusement. La plage horaire réservée à Medjez Sfa est nettement insuffisante. Les marchands d'eau douce saisissent cette aubaine pour ravitailler les foyers au moyen de citernes à des prix exorbitants, faisant des recettes florissantes au grand mépris de la population dont la majorité est de condition très modeste. Des enfants des des deux sexes, munis de jerrycans, de seaux et d'ustensiles hétéroclites, se rendent aux fontaines publiques pour ramener dans leurs foyers ce précieux liquide. De toute évidence, le cadre de vie est pénalisée par ce manque d'eau potable. Lors de la dernière session de l'APW, à la faveur d'une communication relative au secteur de l'hydraulique, le wali a reconnu que sur les 34 communes de la wilaya, seule celle de Médjez Sfa est confrontée à une situation précaire quant à l'alimentation en eau potable puisqu'elle dépend de la wilaya limitrophe.Toutefois, il a annoncé que cette préoccupation prioritaire sera prise en charge dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. La cagnotte de 1.400 milliards de centimes attribuée par les pouvois publics à la wilaya de Guelma, au titre de l'année 2010, a prévu ce volet crucial. Medjez Sfa sera alimentée à partir de Bouchegouf qui a bénéficié récemment d'un approvisionnement abondant grâce à une conduite provenant du grand forage de Oued H'lia, sis à quelques enclabures de la ville de Guelma. Le lancement de ce projet serait imminent, selon les services de la Direction de l'hydraulique et sa concrétisation règlera définitivement ce problème vital. H. B.
