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Miles Marshall Lewis animera des conférences
«Le Mois de l'histoire des noirs» célébré à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 02 - 2010

Dans le cadre de la célébration du «Mois de l'histoire des noirs» (Black History Month), Miles Marshall Lewis, célèbre auteur et critique de la culture pop américaine, animera trois conférences, l'une le 8 février 2010 au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger et deux autres à Ouargla, les 11 et 12 février 2010 à l'université Kasdi-Merbah avec pour thème «L'histoire de la négritude, de l'esclavagisme et de la culture pop aux Etats-Unis».
Dans le cadre de la célébration du «Mois de l'histoire des noirs» (Black History Month), Miles Marshall Lewis, célèbre auteur et critique de la culture pop américaine, animera trois conférences, l'une le 8 février 2010 au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger et deux autres à Ouargla, les 11 et 12 février 2010 à l'université Kasdi-Merbah avec pour thème «L'histoire de la négritude, de l'esclavagisme et de la culture pop aux Etats-Unis».
C'est ce que l'on a appris auprès de la section culturelle de l'ambassade des Etats-Unis en Algérie. Chaque année l'Amérique célèbre, en hommage aux populations noires, ce mois qui leur est entièrement dédié. Il s'agit de se remémorer le long parcours qu'a dû faire cette population afin de vaincre l'esclavagisme et gagner ses droits civiques.
L'origine de cette célébration remonte à 1926. A l'époque Carter G. Woddson choisit la deuxième semaine de février pour fêter «La Semaine de l'histoire des Négros»  («Negro History Week»). D'ailleurs cette semaine a coïncidé avec l'anniversaire de deux hommes qui ont beaucoup compté pour la population afro-américaine : Frederick Douglass et Abraham Lincoln. Par la suite, la semaine s'étendit au mois complet et ce, à l'occasion de la célébration du Bicentenaire de l'Amérique en 1976. Le mois de février devient un véritable symbole pour les USA, tellement il condense plusieurs événements : naissance de W.E.B. DuBois, ratification du Vème amendement à la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, serment d'entrée en fonction du sénateur noir Hiram Rhodes Revels, création de la fondation du NAACP, les manifestations chez Woolworth's, mort de Malcolm X, ou encore en remontant plus loin : le fameux «National Freedom Day» (Jour de la Liberté nationale, le 1er février) à travers lequel tout le pays commémore, depuis 1948, la signature par Abraham Lincoln, en 1865, d'une résolution commune qui deviendra le XIIIe amendement de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, visant à abolir l'esclavage, première victoire politique de la population noire.
Le mois de février, s'il marque la reconnaissance de toute une nation envers la communauté noire des Etats-Unis, n'en constitue pas moins un moment propice pour les chercheurs de renouveler les études sur l'esclavagisme et le mouvement ouvrier noir, longtemps entachées par la vision réductrice et blanc-centriste de l'homme blanc.
Mois controversé, s'il en est, puisqu'il continue d'alimenter une grande polémique, autant du côté des Noirs que de celui des Blancs. Morgan Freeman a rejeté violemment l'idée «Je ne veux pas d'un Mois de l'histoire des Noirs. L'histoire des Noirs c'est l'histoire américaine», s'est-il exclamé.
Pour lui «le racisme perdurera tant que les gens s'identifieront par rapport à leur couleur de peau/race».
A noter que les conférences sont ouvertes au public, mais les places étant limitées, il est préférable d'envoyer un e-mail à l'adresse [email protected] pour la réservation d'une place.
K. H.
C'est ce que l'on a appris auprès de la section culturelle de l'ambassade des Etats-Unis en Algérie. Chaque année l'Amérique célèbre, en hommage aux populations noires, ce mois qui leur est entièrement dédié. Il s'agit de se remémorer le long parcours qu'a dû faire cette population afin de vaincre l'esclavagisme et gagner ses droits civiques.
L'origine de cette célébration remonte à 1926. A l'époque Carter G. Woddson choisit la deuxième semaine de février pour fêter «La Semaine de l'histoire des Négros»  («Negro History Week»). D'ailleurs cette semaine a coïncidé avec l'anniversaire de deux hommes qui ont beaucoup compté pour la population afro-américaine : Frederick Douglass et Abraham Lincoln. Par la suite, la semaine s'étendit au mois complet et ce, à l'occasion de la célébration du Bicentenaire de l'Amérique en 1976. Le mois de février devient un véritable symbole pour les USA, tellement il condense plusieurs événements : naissance de W.E.B. DuBois, ratification du Vème amendement à la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, serment d'entrée en fonction du sénateur noir Hiram Rhodes Revels, création de la fondation du NAACP, les manifestations chez Woolworth's, mort de Malcolm X, ou encore en remontant plus loin : le fameux «National Freedom Day» (Jour de la Liberté nationale, le 1er février) à travers lequel tout le pays commémore, depuis 1948, la signature par Abraham Lincoln, en 1865, d'une résolution commune qui deviendra le XIIIe amendement de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, visant à abolir l'esclavage, première victoire politique de la population noire.
Le mois de février, s'il marque la reconnaissance de toute une nation envers la communauté noire des Etats-Unis, n'en constitue pas moins un moment propice pour les chercheurs de renouveler les études sur l'esclavagisme et le mouvement ouvrier noir, longtemps entachées par la vision réductrice et blanc-centriste de l'homme blanc.
Mois controversé, s'il en est, puisqu'il continue d'alimenter une grande polémique, autant du côté des Noirs que de celui des Blancs. Morgan Freeman a rejeté violemment l'idée «Je ne veux pas d'un Mois de l'histoire des Noirs. L'histoire des Noirs c'est l'histoire américaine», s'est-il exclamé.
Pour lui «le racisme perdurera tant que les gens s'identifieront par rapport à leur couleur de peau/race».
A noter que les conférences sont ouvertes au public, mais les places étant limitées, il est préférable d'envoyer un e-mail à l'adresse [email protected] pour la réservation d'une place.
K. H.


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