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Mauvaise communication et déficit de formation
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2010

Le manque de communication entre les administrations et le citoyen est flagrant. Les journées de réceptions rarement rsepectées, les responsabilités non déterminées, l'orientation mal faite, ce qui explique la perte de temps par le citoyen lequel pour la délivrance d'un simple document perd au moins une demi-journée au sein des administrations réputées parmi «les plus sérieuses». Plusieurs responsables de communes et d'autres administrations expliquent ce phénomène ainsi: «Les structures administratives sont trop hiérarchisées. C'est ce qui les empêche, d'ailleurs, d'entretenir une écoute permanente avec les citoyens et d'être efficientes dans la gestion des doléances. A divers niveaux, il existe plusieurs centres de décisions, ce qui contribue à faire traîner la résolution de dossiers. On en arrive à une situation qui fait que ce n'est pas à tel service qu'il importe de régler tel problème, mais à monsieur un Tel». La structure d'accueil décentralisée s'est transformée, malgré elle, en une entité outrancière de décision : « Qu'est-ce que tu veux ?», «Il n'est pas là », « Si quelqu'un me cherche, je ne suis pas là», alors qu'il est tellement plus simple de prendre une décision de bon sens. Les agents de l'administration nécessitent-ils une formation complémentaire ? La question reste posée car le problème de l'administration est le résultat évident de l'absence ou d'une mauvaise formation. Celle-ci en est en effet le parent pauvre. On a l'impression que celui qui possède un diplôme de la Fonction publique est tellement imbu de sa personne qu'il croit tout connaître, d'autant que le statut de la Fonction publique (il est nommé par décret) le consacre dans cette situation. On parle souvent de la déconcentration de pouvoir. Tout le monde parle de la nécessité d'aller vers cette idée, seulement voilà, personne n'est prêt à envisager de reconnaitre ses lacunes et envisager de se remettre en question. Cela vaut autant pour l'administration que pour le citoyen. Rien en effet ne les dissocie, car passé d'un côté ou de l'autre du guichet inconsciemment ils endossent aussitôt le costume de circonstance. Il faut donc qu'ils fassent chacun leurs mea culpa et instaurent un climat de respect mutuel.. C. K.
Le manque de communication entre les administrations et le citoyen est flagrant. Les journées de réceptions rarement rsepectées, les responsabilités non déterminées, l'orientation mal faite, ce qui explique la perte de temps par le citoyen lequel pour la délivrance d'un simple document perd au moins une demi-journée au sein des administrations réputées parmi «les plus sérieuses». Plusieurs responsables de communes et d'autres administrations expliquent ce phénomène ainsi: «Les structures administratives sont trop hiérarchisées. C'est ce qui les empêche, d'ailleurs, d'entretenir une écoute permanente avec les citoyens et d'être efficientes dans la gestion des doléances. A divers niveaux, il existe plusieurs centres de décisions, ce qui contribue à faire traîner la résolution de dossiers. On en arrive à une situation qui fait que ce n'est pas à tel service qu'il importe de régler tel problème, mais à monsieur un Tel». La structure d'accueil décentralisée s'est transformée, malgré elle, en une entité outrancière de décision : « Qu'est-ce que tu veux ?», «Il n'est pas là », « Si quelqu'un me cherche, je ne suis pas là», alors qu'il est tellement plus simple de prendre une décision de bon sens. Les agents de l'administration nécessitent-ils une formation complémentaire ? La question reste posée car le problème de l'administration est le résultat évident de l'absence ou d'une mauvaise formation. Celle-ci en est en effet le parent pauvre. On a l'impression que celui qui possède un diplôme de la Fonction publique est tellement imbu de sa personne qu'il croit tout connaître, d'autant que le statut de la Fonction publique (il est nommé par décret) le consacre dans cette situation. On parle souvent de la déconcentration de pouvoir. Tout le monde parle de la nécessité d'aller vers cette idée, seulement voilà, personne n'est prêt à envisager de reconnaitre ses lacunes et envisager de se remettre en question. Cela vaut autant pour l'administration que pour le citoyen. Rien en effet ne les dissocie, car passé d'un côté ou de l'autre du guichet inconsciemment ils endossent aussitôt le costume de circonstance. Il faut donc qu'ils fassent chacun leurs mea culpa et instaurent un climat de respect mutuel.. C. K.

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