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Il est mort le poète…
Rahim
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2010

Lorsque Rahim est venu de Paris pour rendre visite à sa mère, il ne savait pas que la mort, ce destin insatiable, était au rendez-vous et que finalement sans le savoir, il venait pour faire ses adieux à sa Kabylie natale et voir une dernière fois, sa famille et ses amis. Faisant partie de cette génération née juste après l'Indépendance, (1963) Rahim découvrit l'art musical à un âge précoce. A onze déjà, il commença d'une manière assez discrète, à jouer de la guitare et à fréquenter des artistes forts connus de sa région qui furent sa première école.Sa carrière artistique débuta réellement en 1979, lorsqu'il composa sa première chanson intitulée Taakumt (Le fardeau), qui fut un succès, car elle racontait le marasme d'une jeunesse qui se démène avec force, sans pour autant voir un espoir lénifiant, se pointer à l'horizon. En 1984 il arrive à Paris pour enregistrer son premier album aux éditions ‘‘Azwaw''. Composé de six chansons, cet album obtient une grande réussite, surtout au sein de la communauté immigré, qui lui découvre un rythme et des airs bien de chez nous.
Il fallait attendre 1992 pour voir une moyenne de trois albums se succéder sur la scène artistique. Aussi méritant les uns que les autres, ces albums sont coiffés par une chanson Ayad Amdinigh (Viens que je te raconte'', chanson qui a pu séduire des milliers de fans à travers le monde. Classée première œuvre, elle est devenue l'une des musiques les plus écoutées en Kabylie et ailleurs. Elle a failli même décrocher le fameux disque d'or et être classée chanson de la décennie 90.
Connu également pour sa poésie lyrique, Rahim a été l'auteur de plusieurs poèmes, dont certains ont été gracieusement offerts aux jeunes chanteurs afin de les aider à parfaire leurs talents artistiques. Toujours affable et discret, il figure parmi les rares artistes à ne pas se produire dans des concerts ou autres galas, nous confiera un de ses amis. C'est dans cette même discrétion, qu'il nous quittera en cette journée fatidique du 13 février pour être enterré aux côtés des siens le lundi 15 au cimetière d'Imkachrène dans la commune d'Ath Aissa Mimoun.
Hommes de culture, hommes de lettres, artistes, humbles personnes et simples fans, ils sont nombreux à venir de l'étranger et des quatre coins du pays, afin de rendre un dernier hommage à l'artiste et l'accompagner à sa dernière demeure. Repose en paix tes œuvres demeureront toujours vivantes. K.Z.
Lorsque Rahim est venu de Paris pour rendre visite à sa mère, il ne savait pas que la mort, ce destin insatiable, était au rendez-vous et que finalement sans le savoir, il venait pour faire ses adieux à sa Kabylie natale et voir une dernière fois, sa famille et ses amis. Faisant partie de cette génération née juste après l'Indépendance, (1963) Rahim découvrit l'art musical à un âge précoce. A onze déjà, il commença d'une manière assez discrète, à jouer de la guitare et à fréquenter des artistes forts connus de sa région qui furent sa première école.Sa carrière artistique débuta réellement en 1979, lorsqu'il composa sa première chanson intitulée Taakumt (Le fardeau), qui fut un succès, car elle racontait le marasme d'une jeunesse qui se démène avec force, sans pour autant voir un espoir lénifiant, se pointer à l'horizon. En 1984 il arrive à Paris pour enregistrer son premier album aux éditions ‘‘Azwaw''. Composé de six chansons, cet album obtient une grande réussite, surtout au sein de la communauté immigré, qui lui découvre un rythme et des airs bien de chez nous.
Il fallait attendre 1992 pour voir une moyenne de trois albums se succéder sur la scène artistique. Aussi méritant les uns que les autres, ces albums sont coiffés par une chanson Ayad Amdinigh (Viens que je te raconte'', chanson qui a pu séduire des milliers de fans à travers le monde. Classée première œuvre, elle est devenue l'une des musiques les plus écoutées en Kabylie et ailleurs. Elle a failli même décrocher le fameux disque d'or et être classée chanson de la décennie 90.
Connu également pour sa poésie lyrique, Rahim a été l'auteur de plusieurs poèmes, dont certains ont été gracieusement offerts aux jeunes chanteurs afin de les aider à parfaire leurs talents artistiques. Toujours affable et discret, il figure parmi les rares artistes à ne pas se produire dans des concerts ou autres galas, nous confiera un de ses amis. C'est dans cette même discrétion, qu'il nous quittera en cette journée fatidique du 13 février pour être enterré aux côtés des siens le lundi 15 au cimetière d'Imkachrène dans la commune d'Ath Aissa Mimoun.
Hommes de culture, hommes de lettres, artistes, humbles personnes et simples fans, ils sont nombreux à venir de l'étranger et des quatre coins du pays, afin de rendre un dernier hommage à l'artiste et l'accompagner à sa dernière demeure. Repose en paix tes œuvres demeureront toujours vivantes. K.Z.


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