L'affaire Sonatrach, qui fait scandale et qui focalise l'attention de l'opinion publique, semble avoir poussé les plus hauts responsables et les élus à se montrer plus respectueux des textes de lois. C'est, en effet, le cas aujourd'hui, notamment, pour ce qui est de la declaraton de patrimoine, une obligation à laquelle très peu de responsables et d'élus ont souscrit avant que n'éclate cette affaire de Sonatrach. Ainsi, conformément à l'article 5 de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, l'on assiste ces derniers jours à une cascade de déclarations de patrimoine publié au Journal officiel et tout porte à croire que ce mouvement ira crescendo dans les jours à venir. En effet, après la publication par le journal officiel N0 06 du 24 janvier dernier de la déclaration de patrimoine de nombreux hauts cadres du ministère des affaires étrangères, des walis des députés et même un ministre viennent de leur emboîter le pas. Dans le journal officiel N0 07 du 27 janvier 2010 est en effet publié la déclaration de patrimoine du ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication. Nous apprenons ainsi que Hamid Bessalah, qui a fait cette déclaration le 28 juillet 2008, dispose d'un véhicule Peugeot 407 acquis dans le cadre du prêt Trésor d'une valeur de 1 ,5 million de dinars (Année 2004). Il annonce disposer, en outre, en termes de liquidités et placements, de 1,8 million de DA. Au chapitre des biens immobiliers bâtis et non bâtis, Bessalah dispose d'un appartement à Boumerdes, désistement OPGI, mai 1982 d'une valeur de 3 millions de dinars (bien propre en cours de régularisation). Il a aussi une maison individuelle à Draria, Alger, à la coopérative des chercheurs du Haut commissariat à la recherche d'une valeur de 15 millions de dinars (biens propre). Le directeur du cabinet du chef du gouvernement, Hocine Meghlaoui, a, lui aussi, sacrifié à cette obligation le 30 août 2008 et ce, avant la révision de la constitution et la suppression du poste de chef de gouvernement et son replacement par celui de Premier ministre. Ainsi, l'on apprend qu'il dispose de deux maisons individuelles à Alger, l'une à Birtouta (bien propre) et l'autre à Birkhadem (copropriété). Pour les liquidités et placements, Meghlaoui annonce qu'il a 100.000 euros, 114.000 dollars et un million de dinars (100 millions en centimes). Par ailleurs, six walis ont aussi dévoilé leurs fortunes. Fatmi Rachid, wali de Souk Ahras qui a fait sa déclaration le 1 juillet 2008, annonce qu'il a un logement individuel à Tébessa (bien propre) et un appartement dans la même ville qui est aussi un bien propre. Ce wali dispose d'un véhicule touristique Peugeot 305 (année 2005) d'une valeur de 700.000 DA ainsi que d'un compte à la CNEP banque de 328.081, 89 DA. Son collègue de Tindouf, Chater Abdelhalim, demeurant à El Eulma, annonce avoir une maison (bien propre) à Sétif, un véhicule Renault Mégane 2004 (véhicule gagé) ainsi que 806.803, 28 DA déposés dans un compte à la CNEP banque. Bouguera Ali, wali de Bouira, dispose d'une villa R+2, Bordj Bou-Arréridj (bien propre) d'une valeur de 2.234.102,27 DA, d'un véhicule particulier de 1.230.513,00 DA et de 240.159 DA (CNEP). Brahim Merad, wali de Boumerdes, semble mieux pourvu que ses collègues puisque il déclare avoir une maison individuelle à Hydra(bien propre), une maison en location (bien indivis), un local commercial (bien indivis), des terres agricoles (biens indivis), un véhicule Peugeot 307 (année 2004) et un compte CCP de 1.200.000 DA ainsi qu'un autre de 700.000 DA au Crédit populaire d'Algérie. Djamaa Mahmoud, wali de Chlef et Bedrici Ali, wali de Bejaia en ont fait de même. Plusieurs députés ont eux aussi déclaré leur patrimoine comme c'est le cas, à titre d'exemple, de Benyakhou Farid, demeurant à Alger. Ainsi il annonce disposer d'une villa à Tunis (bien propre), d'une villa à Hammamet (bien propre) d'une propriété agricole à Abou Argoub (Nabeul) 50 HA (héritage indivis) et d'une propriété immobilière à Mascara (héritage indivis). K. L. L'affaire Sonatrach, qui fait scandale et qui focalise l'attention de l'opinion publique, semble avoir poussé les plus hauts responsables et les élus à se montrer plus respectueux des textes de lois. C'est, en effet, le cas aujourd'hui, notamment, pour ce qui est de la declaraton de patrimoine, une obligation à laquelle très peu de responsables et d'élus ont souscrit avant que n'éclate cette affaire de Sonatrach. Ainsi, conformément à l'article 5 de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, l'on assiste ces derniers jours à une cascade de déclarations de patrimoine publié au Journal officiel et tout porte à croire que ce mouvement ira crescendo dans les jours à venir. En effet, après la publication par le journal officiel N0 06 du 24 janvier dernier de la déclaration de patrimoine de nombreux hauts cadres du ministère des affaires étrangères, des walis des députés et même un ministre viennent de leur emboîter le pas. Dans le journal officiel N0 07 du 27 janvier 2010 est en effet publié la déclaration de patrimoine du ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication. Nous apprenons ainsi que Hamid Bessalah, qui a fait cette déclaration le 28 juillet 2008, dispose d'un véhicule Peugeot 407 acquis dans le cadre du prêt Trésor d'une valeur de 1 ,5 million de dinars (Année 2004). Il annonce disposer, en outre, en termes de liquidités et placements, de 1,8 million de DA. Au chapitre des biens immobiliers bâtis et non bâtis, Bessalah dispose d'un appartement à Boumerdes, désistement OPGI, mai 1982 d'une valeur de 3 millions de dinars (bien propre en cours de régularisation). Il a aussi une maison individuelle à Draria, Alger, à la coopérative des chercheurs du Haut commissariat à la recherche d'une valeur de 15 millions de dinars (biens propre). Le directeur du cabinet du chef du gouvernement, Hocine Meghlaoui, a, lui aussi, sacrifié à cette obligation le 30 août 2008 et ce, avant la révision de la constitution et la suppression du poste de chef de gouvernement et son replacement par celui de Premier ministre. Ainsi, l'on apprend qu'il dispose de deux maisons individuelles à Alger, l'une à Birtouta (bien propre) et l'autre à Birkhadem (copropriété). Pour les liquidités et placements, Meghlaoui annonce qu'il a 100.000 euros, 114.000 dollars et un million de dinars (100 millions en centimes). Par ailleurs, six walis ont aussi dévoilé leurs fortunes. Fatmi Rachid, wali de Souk Ahras qui a fait sa déclaration le 1 juillet 2008, annonce qu'il a un logement individuel à Tébessa (bien propre) et un appartement dans la même ville qui est aussi un bien propre. Ce wali dispose d'un véhicule touristique Peugeot 305 (année 2005) d'une valeur de 700.000 DA ainsi que d'un compte à la CNEP banque de 328.081, 89 DA. Son collègue de Tindouf, Chater Abdelhalim, demeurant à El Eulma, annonce avoir une maison (bien propre) à Sétif, un véhicule Renault Mégane 2004 (véhicule gagé) ainsi que 806.803, 28 DA déposés dans un compte à la CNEP banque. Bouguera Ali, wali de Bouira, dispose d'une villa R+2, Bordj Bou-Arréridj (bien propre) d'une valeur de 2.234.102,27 DA, d'un véhicule particulier de 1.230.513,00 DA et de 240.159 DA (CNEP). Brahim Merad, wali de Boumerdes, semble mieux pourvu que ses collègues puisque il déclare avoir une maison individuelle à Hydra(bien propre), une maison en location (bien indivis), un local commercial (bien indivis), des terres agricoles (biens indivis), un véhicule Peugeot 307 (année 2004) et un compte CCP de 1.200.000 DA ainsi qu'un autre de 700.000 DA au Crédit populaire d'Algérie. Djamaa Mahmoud, wali de Chlef et Bedrici Ali, wali de Bejaia en ont fait de même. Plusieurs députés ont eux aussi déclaré leur patrimoine comme c'est le cas, à titre d'exemple, de Benyakhou Farid, demeurant à Alger. Ainsi il annonce disposer d'une villa à Tunis (bien propre), d'une villa à Hammamet (bien propre) d'une propriété agricole à Abou Argoub (Nabeul) 50 HA (héritage indivis) et d'une propriété immobilière à Mascara (héritage indivis). K. L.