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Les confessions d'Ould Kablia
Le MALG, les services secrets et les accords d'Evian
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 02 - 2010

Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia a remis sa casquette d'ancien membre du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG) pour retracer quelques bribes de l'histoire d'Algérie, notamment durant la guerre de Libération et des fameux accords d'Evian qui ont présidé à l'indépendance du pays. Le président de l'Association nationale du MALG, l'espace d'une conférence organisée au Centre des études stratégiques d'Echaâb à Alger, a révélé quelques pages des archives de l'histoire, tout en focalisant son intervention sur le rôle joué par ce ministère à la fois «politique et armé» dans l'œuvre de l'indépendance. Dahou Ould Kablia a notamment mis l'accent sur Abdelhafid Boussouf, le puissant cerveau du MALG et ses prouesses accomplies dans la gestion de l'intelligentsia algérienne, son apport logistique à la guerre et la rôle axial effectué par ses services de renseignement. Selon le témoignage d'Ould Kablia, le père fondateur des services secrets algériens, Abdelhafid Boussouf en l'occurrence, qui a fait du MALG le prolongement du commandement de la Wilaya V historique, dont les bases arrière se trouvaient au Maroc, a réussi l'exploit de réunir l'élite de l'entité militaire en leur prodiguant une formation spécifique. Ainsi, il aura assuré la sortie de treize promotions jusqu'en 61 entre chiffreurs, dépanneurs et opérateurs dans le domaine sensible des transmissions, en plus de 700 personnes qui ont suivi une formation d'élite. En 1958, il céde la formation classique au sein de l'ALN à Boumedienne, alors que les AE ont été confiées à Krim Belkacem et l'Intérieur à Bentobal, gardant toujours son hégémonie sur les services de renseignement. Après l'avortement des tentatives d'acheminer des bateaux d'armes par les services français en 1960, Boussouf décide une profonde refondation dans l'organigramme des services, caractérisée notamment par la dissolution du GPRA et du ministère de la Défense détenu alors par Krim, a fait rappeler Ould Kablia. Et c'est alors qu'il interdit toutes communications, s'adjugeant toutes les prérogatives et met en place l'opération «Maquillage» pour faire diversion aux yeux du colonialisme français. «Le MALG a préparé les dossiers des Accords d'Evian», a révélé le président de l'Association nationale du même nom, notamment en ce qui concerne le pétrole et l'armée. Et d'ajouter : «Le MALG détenait des documents précis sur les décisions de concession, le capital, l'activité et la production dans les champs pétroliers des Sept-Sœurs qui constituaient les plus grandes firmes pétrolières dans le Sahara algérien», d'où les cinq constantes exigées par le GPRA lors des accords sans concession aucune. Concernant les négociations sur l'avenir de l'armée, la détention pendant 99 ans de la base aérienne de Mers- El-Kebir a été portée à 15 ans, 5 ans au lieu de 15 pour certains espaces désertiques dont Reggane qui ont servi aux essais nucléaires par la suite, et 3 mois seulement au lieu des 3 ans exigés par les Français concernant le référendum d'autodétermination.
M. C.
Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia a remis sa casquette d'ancien membre du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG) pour retracer quelques bribes de l'histoire d'Algérie, notamment durant la guerre de Libération et des fameux accords d'Evian qui ont présidé à l'indépendance du pays. Le président de l'Association nationale du MALG, l'espace d'une conférence organisée au Centre des études stratégiques d'Echaâb à Alger, a révélé quelques pages des archives de l'histoire, tout en focalisant son intervention sur le rôle joué par ce ministère à la fois «politique et armé» dans l'œuvre de l'indépendance. Dahou Ould Kablia a notamment mis l'accent sur Abdelhafid Boussouf, le puissant cerveau du MALG et ses prouesses accomplies dans la gestion de l'intelligentsia algérienne, son apport logistique à la guerre et la rôle axial effectué par ses services de renseignement. Selon le témoignage d'Ould Kablia, le père fondateur des services secrets algériens, Abdelhafid Boussouf en l'occurrence, qui a fait du MALG le prolongement du commandement de la Wilaya V historique, dont les bases arrière se trouvaient au Maroc, a réussi l'exploit de réunir l'élite de l'entité militaire en leur prodiguant une formation spécifique. Ainsi, il aura assuré la sortie de treize promotions jusqu'en 61 entre chiffreurs, dépanneurs et opérateurs dans le domaine sensible des transmissions, en plus de 700 personnes qui ont suivi une formation d'élite. En 1958, il céde la formation classique au sein de l'ALN à Boumedienne, alors que les AE ont été confiées à Krim Belkacem et l'Intérieur à Bentobal, gardant toujours son hégémonie sur les services de renseignement. Après l'avortement des tentatives d'acheminer des bateaux d'armes par les services français en 1960, Boussouf décide une profonde refondation dans l'organigramme des services, caractérisée notamment par la dissolution du GPRA et du ministère de la Défense détenu alors par Krim, a fait rappeler Ould Kablia. Et c'est alors qu'il interdit toutes communications, s'adjugeant toutes les prérogatives et met en place l'opération «Maquillage» pour faire diversion aux yeux du colonialisme français. «Le MALG a préparé les dossiers des Accords d'Evian», a révélé le président de l'Association nationale du même nom, notamment en ce qui concerne le pétrole et l'armée. Et d'ajouter : «Le MALG détenait des documents précis sur les décisions de concession, le capital, l'activité et la production dans les champs pétroliers des Sept-Sœurs qui constituaient les plus grandes firmes pétrolières dans le Sahara algérien», d'où les cinq constantes exigées par le GPRA lors des accords sans concession aucune. Concernant les négociations sur l'avenir de l'armée, la détention pendant 99 ans de la base aérienne de Mers- El-Kebir a été portée à 15 ans, 5 ans au lieu de 15 pour certains espaces désertiques dont Reggane qui ont servi aux essais nucléaires par la suite, et 3 mois seulement au lieu des 3 ans exigés par les Français concernant le référendum d'autodétermination.
M. C.


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