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Une famille dans un local désaffecté
BÂTISSES VETUSTES ET DIFFICULTES DES PRISES EN CHARGE
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 03 - 2010

Certains quartiers de la capitale tombent en ruine et rien ne peut y remédier. C'est le cas de plusieurs bâtisses vétustes au sein de La Casbah. Ces maisons antédiluviennes ont vu défiler d'innombrables générations. Aujourd'hui elles menacent de s'effondrer sur leurs derniers occupants qui vivent avec cette épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes avant de se retrouver à la rue.
Certains quartiers de la capitale tombent en ruine et rien ne peut y remédier. C'est le cas de plusieurs bâtisses vétustes au sein de La Casbah. Ces maisons antédiluviennes ont vu défiler d'innombrables générations. Aujourd'hui elles menacent de s'effondrer sur leurs derniers occupants qui vivent avec cette épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes avant de se retrouver à la rue.
Les effondrements de ces bâtisses vétustes sont devenues malheureusement légion dans la capitale, en particulier dans certaines localités à l'instar de La Casbah. Cette localité riche d'histoire est la plus illustrative en matière d'habitat précaire. Les maisons s'y écroulent les unes après les autres comme un jeu de cartes. Depuis deux mois et suite à l'effondrement de leur maison, située à la rue des Palmiers sur les hauteurs de La Casbah, la famille Bousoualim vit à la rue. En plus des nombreux membres de cette malheureuse famille, la fille aînée "réside" avec eux sur le trottoir en compagnie de ses quatre enfants. Le père de famille n'a pourtant, depuis cette fatidique date, cessé de frapper à toutes les portes dans l'espoir d'un relogement décent. «Je demande juste un chalet pour y mettre à l'abri mes enfants. Mais apparemment la situation de ma famille ne semble pas intéresser les autorités communales», nous explique avec amertume ce père de famille. Soulignons que l'immeuble effondré abritait quatre familles. Selon les déclarations de sources au courant de ce dossier, les trois autres familles auraient été prises en charge par les services de l'APC et auraient bénéficié de chalets sur un site de Réghaïa. Localité que la famille Bousoualim a refusé de rejoindre, nous affirme-t-on. Les mêmes sources expliquent que la famille Boussoualim s'est même vu attribuer un logement social, qu'elle a refusé, ce dernier étant dans une localité, selon elle, trop éloignée. Assertions que réfute catégoriquement cette famille qui jure ses grands dieux n'avoir bénéficié d'aucune prise en charge de quelque sorte que ce soit de la part des autorités communales. «Elles (les autorités communales) disent que j'ai bénéficié d'un logement, elles n'ont qu'à prouver le fait», dira M. Boussoualim. Plusieurs écrits ont été adressés au wali délégué et à la wilaya d'Alger pour l'attributiond'un chalet, mais aucune action concrète jusqu'à présent nous affirme ce père désemparé. La famille a squatté, dans un premier temps, la cage d'escalier d'un immeuble menaçant ruine lui aussi, avant d'être prise en charge par un riverain qui leur proposa un local privé d'eau et d'électricité. Ceci en attendant une prise en charge de l'APC. «Dieu merci, nous sommes à l'abri dans ce local qui au moins ne menace pas de s'effondrer. Les enfants sont rassurés même s'ils manquent de tout» nous dira le chef de famille. Aujourd'hui cette famille survit grâce aux dons des proches et des voisins charitables. Y.B.
Les effondrements de ces bâtisses vétustes sont devenues malheureusement légion dans la capitale, en particulier dans certaines localités à l'instar de La Casbah. Cette localité riche d'histoire est la plus illustrative en matière d'habitat précaire. Les maisons s'y écroulent les unes après les autres comme un jeu de cartes. Depuis deux mois et suite à l'effondrement de leur maison, située à la rue des Palmiers sur les hauteurs de La Casbah, la famille Bousoualim vit à la rue. En plus des nombreux membres de cette malheureuse famille, la fille aînée "réside" avec eux sur le trottoir en compagnie de ses quatre enfants. Le père de famille n'a pourtant, depuis cette fatidique date, cessé de frapper à toutes les portes dans l'espoir d'un relogement décent. «Je demande juste un chalet pour y mettre à l'abri mes enfants. Mais apparemment la situation de ma famille ne semble pas intéresser les autorités communales», nous explique avec amertume ce père de famille. Soulignons que l'immeuble effondré abritait quatre familles. Selon les déclarations de sources au courant de ce dossier, les trois autres familles auraient été prises en charge par les services de l'APC et auraient bénéficié de chalets sur un site de Réghaïa. Localité que la famille Bousoualim a refusé de rejoindre, nous affirme-t-on. Les mêmes sources expliquent que la famille Boussoualim s'est même vu attribuer un logement social, qu'elle a refusé, ce dernier étant dans une localité, selon elle, trop éloignée. Assertions que réfute catégoriquement cette famille qui jure ses grands dieux n'avoir bénéficié d'aucune prise en charge de quelque sorte que ce soit de la part des autorités communales. «Elles (les autorités communales) disent que j'ai bénéficié d'un logement, elles n'ont qu'à prouver le fait», dira M. Boussoualim. Plusieurs écrits ont été adressés au wali délégué et à la wilaya d'Alger pour l'attributiond'un chalet, mais aucune action concrète jusqu'à présent nous affirme ce père désemparé. La famille a squatté, dans un premier temps, la cage d'escalier d'un immeuble menaçant ruine lui aussi, avant d'être prise en charge par un riverain qui leur proposa un local privé d'eau et d'électricité. Ceci en attendant une prise en charge de l'APC. «Dieu merci, nous sommes à l'abri dans ce local qui au moins ne menace pas de s'effondrer. Les enfants sont rassurés même s'ils manquent de tout» nous dira le chef de famille. Aujourd'hui cette famille survit grâce aux dons des proches et des voisins charitables. Y.B.


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