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Belkhadem au dessus du Comité central
Le secrétaire général ne peut être démis par cette instance
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 03 - 2010

Le 9é congrès du FLN a fini par exaucer le vœu de Abdelaziz Belkhadem qui souhaitait disposer des pleins pouvoirs pour diriger le Vieux parti. Les congressistes ont placé celui qui assume la charge de secrétaire général de l'instance exécutive depuis 2005, bien au dessus du Comité central.
Le 9é congrès du FLN a fini par exaucer le vœu de Abdelaziz Belkhadem qui souhaitait disposer des pleins pouvoirs pour diriger le Vieux parti. Les congressistes ont placé celui qui assume la charge de secrétaire général de l'instance exécutive depuis 2005, bien au dessus du Comité central.
Comme attendu par les observateurs, le secrétaire général du FLN aura, effectivement, des prérogatives très étendues. Beaucoup plus larges que celles dont disposaient tous ceux qui se sont succédé à ce poste. Ainsi donc, le 9é congrès du FLN, dont les travaux se sont ouverts vendredi dernier, a fini par exaucer le vœu de Abdelaziz Belkhadem qui souhaitait disposer des pleins pouvoirs pour diriger le Vieux parti. Le congrès est même allé plus loin. A ce titre, en effet, les congressistes ont placé celui qui assume la charge de secrétaire général de l'instance exécutive depuis 2005, bien au dessus du Comité central. Car, selon les nouveaux statuts du parti, ce dernier ne dispose pas de la prérogative de destituer le secrétaire général. Autant dire, ainsi, qu'il n'a aucun contrôle sur lui. Pourtant c'est le Comité central qui est considéré comme la plus importante instance du parti entre deux congrès, qui procède à l'élection du secrétaire général. «c'est une bizarrerie propre au FLN» nous a confié, hier, un ténor du parti, qui a préféré gardé l'anonymat. Selon certaines indiscrétions Belkhadem, qui a manifesté une grande volonté de «s'affranchir de tout obstacle pour mener à sa guise les affaires du parti», a proposé deux alternatives pour arriver à ses fins : se faire élire soit directement par le congrès soit par le comité central avec la condition que ce dernier ne puisse mettre fin à son mandat de cinq ans. Cette dernière prérogative reviendrait donc exclusivement au congrès quel que soit le mode d'élection du secrétaire général. Toutefois, comme cela a toujours été le cas dans les statuts du parti, le comité central peut, avec l'assentiment des 2/3 de ses membres, convoquer un congrès extraordinaire. Abdelaziz Belkhadem, qui a déjà été plébiscité par le congrès au premier jour des travaux, est quasiment certain d'être reconduit pour un second mandat mais avec, cette fois ci, de très larges prérogatives. Ce d'autant que les nouveaux statuts ont «réhabilité» la fonction de secrétaire général qui devient une instance à part entière. Pour la précision, Abdelaziz Belkhadem n'était, depuis le 8é congrès bis, que sectaire général de l'instance exécutif avec des pouvoirs limités. Au chapitre toujours des prérogatives, le secrétaire général, choisit aussi la composante du bureau politique et la propose au comité central pour adoption. Le nombre des membres du comité central oscillerait, selon les statuts du pari, entre 250 et 321 personnes. Et si 162 membres sont directement élus par la base, à raison de 3 personnes par mouhafadhsa (il en existe 54), les autres, qui sont proposés dans le cadre d'une liste nationale, seront théoriquement choisis par la commission des candidatures, mais en vérité par le secrétaire général. Il aura aussi la prérogative, et cela est une nouveauté, de nommer directement les mouhafadh du parti.C'est dire combien Abdelaziz Belkhadem aura les coudées franches pour diriger le Vieux parti durant les cinq prochaines années. «C'est la nouvelle conjoncture qui exige cela» a indiqué, hier, Said Bouhadja, qui assumait, avant le 9é congrés, les charges de membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et de la communication, une structure qui va disparaître puisque elle sera remplacé par le Bureau politique . Et il en sera de même pour l'instance exécutive et le Conseil national qui seront remplacés par le Comité central.
A. S.
Comme attendu par les observateurs, le secrétaire général du FLN aura, effectivement, des prérogatives très étendues. Beaucoup plus larges que celles dont disposaient tous ceux qui se sont succédé à ce poste. Ainsi donc, le 9é congrès du FLN, dont les travaux se sont ouverts vendredi dernier, a fini par exaucer le vœu de Abdelaziz Belkhadem qui souhaitait disposer des pleins pouvoirs pour diriger le Vieux parti. Le congrès est même allé plus loin. A ce titre, en effet, les congressistes ont placé celui qui assume la charge de secrétaire général de l'instance exécutive depuis 2005, bien au dessus du Comité central. Car, selon les nouveaux statuts du parti, ce dernier ne dispose pas de la prérogative de destituer le secrétaire général. Autant dire, ainsi, qu'il n'a aucun contrôle sur lui. Pourtant c'est le Comité central qui est considéré comme la plus importante instance du parti entre deux congrès, qui procède à l'élection du secrétaire général. «c'est une bizarrerie propre au FLN» nous a confié, hier, un ténor du parti, qui a préféré gardé l'anonymat. Selon certaines indiscrétions Belkhadem, qui a manifesté une grande volonté de «s'affranchir de tout obstacle pour mener à sa guise les affaires du parti», a proposé deux alternatives pour arriver à ses fins : se faire élire soit directement par le congrès soit par le comité central avec la condition que ce dernier ne puisse mettre fin à son mandat de cinq ans. Cette dernière prérogative reviendrait donc exclusivement au congrès quel que soit le mode d'élection du secrétaire général. Toutefois, comme cela a toujours été le cas dans les statuts du parti, le comité central peut, avec l'assentiment des 2/3 de ses membres, convoquer un congrès extraordinaire. Abdelaziz Belkhadem, qui a déjà été plébiscité par le congrès au premier jour des travaux, est quasiment certain d'être reconduit pour un second mandat mais avec, cette fois ci, de très larges prérogatives. Ce d'autant que les nouveaux statuts ont «réhabilité» la fonction de secrétaire général qui devient une instance à part entière. Pour la précision, Abdelaziz Belkhadem n'était, depuis le 8é congrès bis, que sectaire général de l'instance exécutif avec des pouvoirs limités. Au chapitre toujours des prérogatives, le secrétaire général, choisit aussi la composante du bureau politique et la propose au comité central pour adoption. Le nombre des membres du comité central oscillerait, selon les statuts du pari, entre 250 et 321 personnes. Et si 162 membres sont directement élus par la base, à raison de 3 personnes par mouhafadhsa (il en existe 54), les autres, qui sont proposés dans le cadre d'une liste nationale, seront théoriquement choisis par la commission des candidatures, mais en vérité par le secrétaire général. Il aura aussi la prérogative, et cela est une nouveauté, de nommer directement les mouhafadh du parti.C'est dire combien Abdelaziz Belkhadem aura les coudées franches pour diriger le Vieux parti durant les cinq prochaines années. «C'est la nouvelle conjoncture qui exige cela» a indiqué, hier, Said Bouhadja, qui assumait, avant le 9é congrés, les charges de membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et de la communication, une structure qui va disparaître puisque elle sera remplacé par le Bureau politique . Et il en sera de même pour l'instance exécutive et le Conseil national qui seront remplacés par le Comité central.
A. S.


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