Les Etats-Unis d'Amérique tenteraient-ils de rassurer Alger à propos de l'inscription de l'Algérie sur la liste noire des pays soumis à des fouilles minutieuses au niveau des aéroports US ? Depuis la publication de cette liste et les protestations officielles algériennes qui s'en sont suivies, les USA ont, et à maintes reprises, lâché du lest pour apaiser la tension entre Alger et Washington. Ainsi, depuis quelque temps, l'on assiste, à Alger, à une valse d'émissaires américains promettant à chaque fois de transmettre à qui de droit les protestations des autorités algériennes. Le dernier officiel US en date à avoir fait le déplacement à Alger est le directeur adjoint du Bureau fédéral d'investigation américain (FBI), John S. Pistole. Ce dernier s'est en effet rendu la semaine passée à Alger pour « s'entretenir » avec les responsables sécuritaires algériens (Gendarmerie, DGSN) lit-on dans un communiqué rendu public jeudi par l'ambassade des USA à Alger et qui précise que la visite du haut responsable du FBI à Alger avait pour but de « discuter des questions d'intérêt commun et des moyens de renforcer davantage les efforts communs dans notre lutte collective contre la criminalité ». Dans le communiqué, la chancellerie US ne fait à aucun moment allusion à la liste noire US, précisant seulement que M. Pistole a remercié le gouvernement algérien « pour sa coopération en cours » dans la lutte antiterroriste et a souligné que le FBI se « réjouit » de continuer à collaborer avec ses homologues algériens pour traiter les problèmes de criminalité transnationale affectant les Etats-Unis et l'Algérie. Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'un haut responsable US se rend à Alger afin d'apaiser la tension née de l'indexation de l'Algérie dans la black list. Le 17 février dernier, venu à Alger à la tête d'une délégation du Congrès américain, Michael Alexander, secrétaire général du Comité pour la sécurité interne et des affaires gouvernementales, a promis de transmettre les préoccupations de l'Algérie sur la question de la liste noire à la Secrétaire d'Etat à l'intérieur. Et ce, non sans souligner qu'il était «convaincu» que les autorités américaines «prendront des mesures pour remédier à cette situation». Pour rappel, les USA ont établi, il y a quelques semaines, une liste noire des Etats dont les citoyens seront soumis à une fouille stricte dès leur arrivée à l'aéroport. Cette décision a suscité l'indignation du gouvernement algérien. Des hommes politiques ont même appelé à appliquer les règles de réciprocité. Des spécialistes se sont élevés, eux aussi, contre cette liste arguant que l'Algérie a toujours été un élément clé dans la lutte contre le terrorisme et toutes les formes de criminalité. Younes Djama Les Etats-Unis d'Amérique tenteraient-ils de rassurer Alger à propos de l'inscription de l'Algérie sur la liste noire des pays soumis à des fouilles minutieuses au niveau des aéroports US ? Depuis la publication de cette liste et les protestations officielles algériennes qui s'en sont suivies, les USA ont, et à maintes reprises, lâché du lest pour apaiser la tension entre Alger et Washington. Ainsi, depuis quelque temps, l'on assiste, à Alger, à une valse d'émissaires américains promettant à chaque fois de transmettre à qui de droit les protestations des autorités algériennes. Le dernier officiel US en date à avoir fait le déplacement à Alger est le directeur adjoint du Bureau fédéral d'investigation américain (FBI), John S. Pistole. Ce dernier s'est en effet rendu la semaine passée à Alger pour « s'entretenir » avec les responsables sécuritaires algériens (Gendarmerie, DGSN) lit-on dans un communiqué rendu public jeudi par l'ambassade des USA à Alger et qui précise que la visite du haut responsable du FBI à Alger avait pour but de « discuter des questions d'intérêt commun et des moyens de renforcer davantage les efforts communs dans notre lutte collective contre la criminalité ». Dans le communiqué, la chancellerie US ne fait à aucun moment allusion à la liste noire US, précisant seulement que M. Pistole a remercié le gouvernement algérien « pour sa coopération en cours » dans la lutte antiterroriste et a souligné que le FBI se « réjouit » de continuer à collaborer avec ses homologues algériens pour traiter les problèmes de criminalité transnationale affectant les Etats-Unis et l'Algérie. Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'un haut responsable US se rend à Alger afin d'apaiser la tension née de l'indexation de l'Algérie dans la black list. Le 17 février dernier, venu à Alger à la tête d'une délégation du Congrès américain, Michael Alexander, secrétaire général du Comité pour la sécurité interne et des affaires gouvernementales, a promis de transmettre les préoccupations de l'Algérie sur la question de la liste noire à la Secrétaire d'Etat à l'intérieur. Et ce, non sans souligner qu'il était «convaincu» que les autorités américaines «prendront des mesures pour remédier à cette situation». Pour rappel, les USA ont établi, il y a quelques semaines, une liste noire des Etats dont les citoyens seront soumis à une fouille stricte dès leur arrivée à l'aéroport. Cette décision a suscité l'indignation du gouvernement algérien. Des hommes politiques ont même appelé à appliquer les règles de réciprocité. Des spécialistes se sont élevés, eux aussi, contre cette liste arguant que l'Algérie a toujours été un élément clé dans la lutte contre le terrorisme et toutes les formes de criminalité. Younes Djama