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Les familles vivent la peur au ventre
Menaces d'effondrement du vieux bâti à Bab El-Oued
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 04 - 2010

Plusieurs bâtisses sont menacées d'effondrement, à tout moment, dans la commune de Bab El-Oued. Cette commune en effet abrite un taux effarant d'immeubles vétustes, soit plus de 85% de vieux bâti. Dans ces mêmes colonnes, il a été signalé plusieurs incidents liés à l'état de ces immeubles, lesquels en plus de leur vétusté ont beaucoup pâti de seisme de 2003. Plusieurs de ces immeubles ont été classés "rouge", à cette date, par les autorités compétentes, mais à ce jour ils abritent encore, tant bien que mal, des milliers de familles. Ces dernières, qui voient chaque jour leurs maisons s'effriter sous leurs yeux et surtout sur leurs crânes, ne savent plus quelle attitude adopter et sont à bout de patience. Des sit-in devant le siège de la commune sont organisés régulièrement afin de ne pas tomber dans l'oubli. Un énième sit-in a été tenu il y a encore juste quelques jours par ces habitants. Les résidants de plusieurs quartiers se sont rassemblés devant le siège de l'APC demandant à être reçus par le wali délégué. Ce dernier, selon les habitants, aurait «à maintes reprises promis d'apporter une solution définitive à leur calvaire», mais aucune solution ne leur a été apportée lors de ces sept ans d'attente. Des immeubles continuent à s'écrouler dans un silence "assourdissant" des autorités locales. Des recensements de ces ruines ont bien été opérés, mais sans donner de suites concrètes. "Les familles ont bien opéré des menus travaux d'aménagement pour consolider leurs bâtisses, mais le danger reste omniprésent", nous dira un citoyen. Hormis l'annonce imminente du relogement de quelques familles, aucun de ces quartiers sinistrés n'a bénéficié d'un programme de relogement depuis le séisme de 2003, nous affirment des citoyens. Ces derniers réitèrent,de ce fait, leur appel aux autorités concernées, notamment au wali d'Alger leur demandant de procéder à leur relogement au plus vite. Ils estiment en effet inconcevable de commencer par le relogement des habitants des bidonvilles alors qu'eux-mêmes sont menacés du pire et peuvent se retrouver ensevelis sous les décombres d'un jour à l'autre. "Nous avons tenté de nous rapprocher des autorités locales, mais sous prétexte que le wali délégué est en congé aucun autre responsable n'a tenu à s'exprimer sur cette affaire qui, semble-t-il, les dépasse", nous dit-on. Il est toutefois à rappeler que plusieurs de ces familles ont refusé d'être relogées dans des chalets à Réghaïa, proposition qui leur a été faite par le wali délégué. L'argument justifiant leur refus étant que "leurs maisons sont des propriétés privées bien situées et qu'elles n'accepteront de les quitter que pour des habitations décentes équivalentes", nous expliquera un des responsable au sein de la commune de Bab El-Oued. En fait ces histoires d'habitat précaire et de relogement n'ont pas fini de faire couler encre et salive. C. K.
Plusieurs bâtisses sont menacées d'effondrement, à tout moment, dans la commune de Bab El-Oued. Cette commune en effet abrite un taux effarant d'immeubles vétustes, soit plus de 85% de vieux bâti. Dans ces mêmes colonnes, il a été signalé plusieurs incidents liés à l'état de ces immeubles, lesquels en plus de leur vétusté ont beaucoup pâti de seisme de 2003. Plusieurs de ces immeubles ont été classés "rouge", à cette date, par les autorités compétentes, mais à ce jour ils abritent encore, tant bien que mal, des milliers de familles. Ces dernières, qui voient chaque jour leurs maisons s'effriter sous leurs yeux et surtout sur leurs crânes, ne savent plus quelle attitude adopter et sont à bout de patience. Des sit-in devant le siège de la commune sont organisés régulièrement afin de ne pas tomber dans l'oubli. Un énième sit-in a été tenu il y a encore juste quelques jours par ces habitants. Les résidants de plusieurs quartiers se sont rassemblés devant le siège de l'APC demandant à être reçus par le wali délégué. Ce dernier, selon les habitants, aurait «à maintes reprises promis d'apporter une solution définitive à leur calvaire», mais aucune solution ne leur a été apportée lors de ces sept ans d'attente. Des immeubles continuent à s'écrouler dans un silence "assourdissant" des autorités locales. Des recensements de ces ruines ont bien été opérés, mais sans donner de suites concrètes. "Les familles ont bien opéré des menus travaux d'aménagement pour consolider leurs bâtisses, mais le danger reste omniprésent", nous dira un citoyen. Hormis l'annonce imminente du relogement de quelques familles, aucun de ces quartiers sinistrés n'a bénéficié d'un programme de relogement depuis le séisme de 2003, nous affirment des citoyens. Ces derniers réitèrent,de ce fait, leur appel aux autorités concernées, notamment au wali d'Alger leur demandant de procéder à leur relogement au plus vite. Ils estiment en effet inconcevable de commencer par le relogement des habitants des bidonvilles alors qu'eux-mêmes sont menacés du pire et peuvent se retrouver ensevelis sous les décombres d'un jour à l'autre. "Nous avons tenté de nous rapprocher des autorités locales, mais sous prétexte que le wali délégué est en congé aucun autre responsable n'a tenu à s'exprimer sur cette affaire qui, semble-t-il, les dépasse", nous dit-on. Il est toutefois à rappeler que plusieurs de ces familles ont refusé d'être relogées dans des chalets à Réghaïa, proposition qui leur a été faite par le wali délégué. L'argument justifiant leur refus étant que "leurs maisons sont des propriétés privées bien situées et qu'elles n'accepteront de les quitter que pour des habitations décentes équivalentes", nous expliquera un des responsable au sein de la commune de Bab El-Oued. En fait ces histoires d'habitat précaire et de relogement n'ont pas fini de faire couler encre et salive. C. K.

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