L'humoriste français, Dieudonné M'bala M'bala, se produira le jeudi 3 juin 2010 à la salle Atlas à Alger et le 4 juin au Sheraton d'Oran. L'humoriste français, Dieudonné M'bala M'bala, se produira le jeudi 3 juin 2010 à la salle Atlas à Alger et le 4 juin au Sheraton d'Oran. Plus connu sous le nom de Dieudonné tout court, l'artiste puise la thématique de ses spectacles de l'actualité et des faits sociaux. On se souvient que dans «Mes excuses», il s'est essayé à commenter la polémique née de ses interventions médiatiques alors que dans «1905», il s'est amusé à railler le débat sur la laïcité et le voile. Ses spectacles se moquent du monde politique et cela ne lui a pas valu que des fleurs. L'artiste, de mère bretonne et de père camerounais, a été accusé d'antisémitisme. Jugé en 2004 devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris pour avoir tenu des propos racistes, Dieudonné, soutenu par de nombreux fans s'en est défendu en disant que son sketch n'était pas antisémite et devait démentir avoir prononcé "Heil Israël" avec un salut nazi. Mais le personnage, à vrai dire, a toujours évolué à cheval sur deux domaines qui semblent antinomiques. Celui de la politique et celui de l'art. Dieudonné en tant qu'homme politique s'était présenté en 2002 aux élections législatives et régionales et avait soutenu la représentation des gens de couleurs à la télévision ainsi que le droit de logement pour tout le monde. Certains l'ont comparé à Coluche qui, en 1981, s'était présenté aux élections présidentielles, mais la comparaison s'arrête là. Car Coluche avait pour objectif d'attirer l'attention sur certains points alors que Dieudonné voulait réellement aller jusqu'au bout de son projet. Ses débuts sur la scène artistique, il les a faits en compagnie d'Elie Semoun, un ancien copain à l'humour décapant. Ils font alors des sketches qu'ils écrivent ensemble avant de les monter sur les planches. Les chaînes de télévision les feront davantage connaître et le duo atteint la célébrité en 1991. Durant l'année 1996 Dieudonné se frottera au cinéma. Il jouera successivement dans «Didier» d'Alain Chabat, «Le déménagement» d'Ollivier Doran et le «clone» de Fabio Conversi. L'expérience du duo prend fin après que les deux amis eurent décidé de se séparer, chacun allant poursuivre sa carrière en solo. Après une période qu'il consacra de nouveau au cinéma en jouant dans les films de Valérie Lemercier : "Le derrière" et "Vive nous", il revient à ses premières amours en montant le sketch "Pardon Judas". Le public algérois appréciera à coup sûr le spectacle de ce véritable professionnel du rire qui promet d'être attrayant. Plus connu sous le nom de Dieudonné tout court, l'artiste puise la thématique de ses spectacles de l'actualité et des faits sociaux. On se souvient que dans «Mes excuses», il s'est essayé à commenter la polémique née de ses interventions médiatiques alors que dans «1905», il s'est amusé à railler le débat sur la laïcité et le voile. Ses spectacles se moquent du monde politique et cela ne lui a pas valu que des fleurs. L'artiste, de mère bretonne et de père camerounais, a été accusé d'antisémitisme. Jugé en 2004 devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris pour avoir tenu des propos racistes, Dieudonné, soutenu par de nombreux fans s'en est défendu en disant que son sketch n'était pas antisémite et devait démentir avoir prononcé "Heil Israël" avec un salut nazi. Mais le personnage, à vrai dire, a toujours évolué à cheval sur deux domaines qui semblent antinomiques. Celui de la politique et celui de l'art. Dieudonné en tant qu'homme politique s'était présenté en 2002 aux élections législatives et régionales et avait soutenu la représentation des gens de couleurs à la télévision ainsi que le droit de logement pour tout le monde. Certains l'ont comparé à Coluche qui, en 1981, s'était présenté aux élections présidentielles, mais la comparaison s'arrête là. Car Coluche avait pour objectif d'attirer l'attention sur certains points alors que Dieudonné voulait réellement aller jusqu'au bout de son projet. Ses débuts sur la scène artistique, il les a faits en compagnie d'Elie Semoun, un ancien copain à l'humour décapant. Ils font alors des sketches qu'ils écrivent ensemble avant de les monter sur les planches. Les chaînes de télévision les feront davantage connaître et le duo atteint la célébrité en 1991. Durant l'année 1996 Dieudonné se frottera au cinéma. Il jouera successivement dans «Didier» d'Alain Chabat, «Le déménagement» d'Ollivier Doran et le «clone» de Fabio Conversi. L'expérience du duo prend fin après que les deux amis eurent décidé de se séparer, chacun allant poursuivre sa carrière en solo. Après une période qu'il consacra de nouveau au cinéma en jouant dans les films de Valérie Lemercier : "Le derrière" et "Vive nous", il revient à ses premières amours en montant le sketch "Pardon Judas". Le public algérois appréciera à coup sûr le spectacle de ce véritable professionnel du rire qui promet d'être attrayant.
