De retour en Algérie dans la nuit de mercredi à jeudi, les 31 Algériens rescapés de la sauvage agression israélienne contre la «flottille de la Liberté» qui voulait briser le blocus imposée aux populations de Ghaza, (le 32e, blessé à l'œil, est resté dans un hôpital jordanien pour des soins), ont été accueillis avec une grande ferveur à l'aéroport international Houari-Boumediene. De retour en Algérie dans la nuit de mercredi à jeudi, les 31 Algériens rescapés de la sauvage agression israélienne contre la «flottille de la Liberté» qui voulait briser le blocus imposée aux populations de Ghaza, (le 32e, blessé à l'œil, est resté dans un hôpital jordanien pour des soins), ont été accueillis avec une grande ferveur à l'aéroport international Houari-Boumediene. Malgré l'heure tardive quelques milliers de personnes ont, en effet, tenus à les accueillir en héros. L'aéroport d'Alger a vécu des scènes d'émotion inoubliables. À la vue de cette foule enthousiaste, des membres de cette délégation, qui n'en revenaient pas, n'ont pu retenir leurs larmes. Il faut dire que quelques heures déjà bien avant l'arrivée de l'avion d'Air Algérie en provenance d'Amman, la capitale de la Jordanie, des centaines de personnes étaient déjà sur place. Les femmes étaient en grand nombre. Même des enfants en bas âge étaient là. Cette foule n'arrêtait pas de scander des slogans hostiles à Israël et favorable au peuple palestinien qui subit le martyre, notamment à Ghaza. Des bus, pleins de monde, arrivaient les uns après les autres. La majorité était des militants ou sympathisants du MSP. Les forces de l'ordre, qui ont déployé pour l'occasion un important dispositif de sécurité, quadrillaient tout le périmètre de l'aéroport international d'Alger. L'accès à l'intérieur de l'enceinte était strictement interdit. Seul les membres de la famille des 31 Algériens étaient, en effet, autorisés à accéder à l'intérieur de l'aéroport. Les journalistes ont éprouvé les pires difficultés à y accéder. Dans le hall de l'aéroport les policiers ont refusé aux journalistes l'accès à la salle d'attente. La secrétaire générale de l'UNFA était dans tous ses états. Arrivée à la tête d'une délégation de son organisation en compagnie de quelques figures du mouvement associatif, Nouria Hafsi a subi le même sort que celui réservé aux journalistes. Mais ce ne fut pas le cas pour El Hachemi Djaâboub, l'ex-ministre du Commerce, qui y accéda facilement lui et quelques membres du Mouvement de la société pour la paix (MSP) ; Beaucoup de députés, affiliés notamment aux partis MSP, à Enahda et au mouvement El Islah, étaient présents. Dehors la foule, contenue par les forces de l'ordre, n'arrêtait pas ses chants et ses slogans à la gloire de la Palestine et des «héros» qu'elle était venue attendre. Des témoignages poignants sur la sauvagerie israélienne A minuit, la tension est soudain montée pour atteindre son paroxysme. L'avion en provenance d'Amman est arrivée depuis un quart d'heure au moins. Les membres de la délégation algérienne sont déjà dans la salle d'attente en train de saluer leurs proches. Dans le hall l'on commence à s'agiter et tous les présents convergent vers la porte par laquelle devraient sortir les 31 membres de la délégation. On se bouscule et les forces de l'ordre avaient un mal fou à maîtriser cette foule. Ce n'est enfin qu'à minuit 20 que la délégation commence enfin à sortir. Abderrazak Mokri, le chef de la délégation accompagné de Bouguerra Soltani, lequel s'est rendu à Amman pour raccompagner les membres de la délégation, sont littéralement happés à leur sortie. Et c'est aux cris «d'Allah Akhbar» et des youyous des femmes que sont accueillis les membres de la délégation. Ils échangent des salutations et de chaleureuses embrassades avec leurs proches et amis. Des signes de fatigue sont visibles sur leurs visages. Certains sont littéralement happés et portés sur les épaules par la foule. C'est le cas de Abderrazak Mokri, qui a constitué avec l'épouse de Bouguerra Soltani, la grande attraction de cet accueil. «Ils se sont comportés avec nous comme des bandes de pirates», indique d'emblée le numéro 2 du MSP ajoutant qu'après avoir encerclé les bateaux «ils nous ont attaqués avec une grande sauvagerie alors que nous étions sans armes contrairement aux assertions des sionistes». Pour Mokri «ce tragique événement dévoile, une fois de plus, les pratiques criminelles des sionistes». Avec de plus amples détails un rescapé, l'imam Akani Abdelkader, souligne que «les sionistes nous battaient avec les mains et les pieds et n'épargnaient personne alors que nous sommes restés les mains ligotés pendant plus de huit heures. Ils ont saisi les téléphones mobiles, les caméras et tous nos effets personnels avant de nous diriger vers la prison de Bir El Balaah où ils nous ont fait subir un interrogatoire». «Les sionistes ont fait appel aux tireurs d'élite qui visaient entre les yeux lors de l'assaut contre le navire «Marmara». Il ne faut pas les croire quand ils disent que nous étions armés de couteaux, ce sont des mensonges», affirme de son côté Yacine Bouteldja, un homme d'affaires. «Est-il besoin de rappeler que nous sommes restés plus de trente-six heures dans les geôles sionistes. Nous avons subi la faim et nous portions des tenues de prisonniers», indique Ahmed Jouamai, journaliste au quotidien arabophone, El Bilad. «Ceux qui pensent que les sionistes sont humains se trompent» nous dira Hamlaoui Akouche, ex-député du mouvement El Islah entouré par Djamal Benabdessalam, secrétaire général du mouvement et Djahid Younsi son prédécesseur à ce poste et ex-candidat à la présidentielle. «Ils nous ont ligotés plus de dix heures sur la terrasse du Marmara sans nous permettre de faire nos besoins naturels, sans nourriture et sans eau». Saliha Nouasria, qui dit avoir représenté la femme algérienne, a affirmé que les cinq femmes algériennes ont été très courageuses. Parmi ces cinq femmes il est incontestable que Nadjwa Soltani, l'épouse de Bouguerra Soltani, a été la plus sollicitée. Elle a failli être étouffée, tellement toutes les femmes présentes, et mêmes des hommes voulaient prendre des photos avec elle. «Les soldats israéliens nous ont traités comme des criminels» dira-t-elle en déplorant l'attitude des sionistes envers les femmes. «Mais nous n'avons pas cédé à leur chantage et nous Algériens avons refusé de signer le moindre document» a-t-elle ajouté. Le bus qui devait transporter les membres de la délégation a trouvé toutes les peines du monde à quitter les lieux, tellement la foule voulait poursuivre cette fête des retrouvailles. Il en est de même de la voiture du leader du MSP prise littéralement d'assaut. Bouguerra Soltani a dû grimper sur le toit pour faire un petit speech et demander à la foule de se disperser. Avant de quitter l'aéroport, les 31 membres de la délégation ont tous fait le serment de repartir un jour ou l'autre à Ghaza. Malgré l'heure tardive quelques milliers de personnes ont, en effet, tenus à les accueillir en héros. L'aéroport d'Alger a vécu des scènes d'émotion inoubliables. À la vue de cette foule enthousiaste, des membres de cette délégation, qui n'en revenaient pas, n'ont pu retenir leurs larmes. Il faut dire que quelques heures déjà bien avant l'arrivée de l'avion d'Air Algérie en provenance d'Amman, la capitale de la Jordanie, des centaines de personnes étaient déjà sur place. Les femmes étaient en grand nombre. Même des enfants en bas âge étaient là. Cette foule n'arrêtait pas de scander des slogans hostiles à Israël et favorable au peuple palestinien qui subit le martyre, notamment à Ghaza. Des bus, pleins de monde, arrivaient les uns après les autres. La majorité était des militants ou sympathisants du MSP. Les forces de l'ordre, qui ont déployé pour l'occasion un important dispositif de sécurité, quadrillaient tout le périmètre de l'aéroport international d'Alger. L'accès à l'intérieur de l'enceinte était strictement interdit. Seul les membres de la famille des 31 Algériens étaient, en effet, autorisés à accéder à l'intérieur de l'aéroport. Les journalistes ont éprouvé les pires difficultés à y accéder. Dans le hall de l'aéroport les policiers ont refusé aux journalistes l'accès à la salle d'attente. La secrétaire générale de l'UNFA était dans tous ses états. Arrivée à la tête d'une délégation de son organisation en compagnie de quelques figures du mouvement associatif, Nouria Hafsi a subi le même sort que celui réservé aux journalistes. Mais ce ne fut pas le cas pour El Hachemi Djaâboub, l'ex-ministre du Commerce, qui y accéda facilement lui et quelques membres du Mouvement de la société pour la paix (MSP) ; Beaucoup de députés, affiliés notamment aux partis MSP, à Enahda et au mouvement El Islah, étaient présents. Dehors la foule, contenue par les forces de l'ordre, n'arrêtait pas ses chants et ses slogans à la gloire de la Palestine et des «héros» qu'elle était venue attendre. Des témoignages poignants sur la sauvagerie israélienne A minuit, la tension est soudain montée pour atteindre son paroxysme. L'avion en provenance d'Amman est arrivée depuis un quart d'heure au moins. Les membres de la délégation algérienne sont déjà dans la salle d'attente en train de saluer leurs proches. Dans le hall l'on commence à s'agiter et tous les présents convergent vers la porte par laquelle devraient sortir les 31 membres de la délégation. On se bouscule et les forces de l'ordre avaient un mal fou à maîtriser cette foule. Ce n'est enfin qu'à minuit 20 que la délégation commence enfin à sortir. Abderrazak Mokri, le chef de la délégation accompagné de Bouguerra Soltani, lequel s'est rendu à Amman pour raccompagner les membres de la délégation, sont littéralement happés à leur sortie. Et c'est aux cris «d'Allah Akhbar» et des youyous des femmes que sont accueillis les membres de la délégation. Ils échangent des salutations et de chaleureuses embrassades avec leurs proches et amis. Des signes de fatigue sont visibles sur leurs visages. Certains sont littéralement happés et portés sur les épaules par la foule. C'est le cas de Abderrazak Mokri, qui a constitué avec l'épouse de Bouguerra Soltani, la grande attraction de cet accueil. «Ils se sont comportés avec nous comme des bandes de pirates», indique d'emblée le numéro 2 du MSP ajoutant qu'après avoir encerclé les bateaux «ils nous ont attaqués avec une grande sauvagerie alors que nous étions sans armes contrairement aux assertions des sionistes». Pour Mokri «ce tragique événement dévoile, une fois de plus, les pratiques criminelles des sionistes». Avec de plus amples détails un rescapé, l'imam Akani Abdelkader, souligne que «les sionistes nous battaient avec les mains et les pieds et n'épargnaient personne alors que nous sommes restés les mains ligotés pendant plus de huit heures. Ils ont saisi les téléphones mobiles, les caméras et tous nos effets personnels avant de nous diriger vers la prison de Bir El Balaah où ils nous ont fait subir un interrogatoire». «Les sionistes ont fait appel aux tireurs d'élite qui visaient entre les yeux lors de l'assaut contre le navire «Marmara». Il ne faut pas les croire quand ils disent que nous étions armés de couteaux, ce sont des mensonges», affirme de son côté Yacine Bouteldja, un homme d'affaires. «Est-il besoin de rappeler que nous sommes restés plus de trente-six heures dans les geôles sionistes. Nous avons subi la faim et nous portions des tenues de prisonniers», indique Ahmed Jouamai, journaliste au quotidien arabophone, El Bilad. «Ceux qui pensent que les sionistes sont humains se trompent» nous dira Hamlaoui Akouche, ex-député du mouvement El Islah entouré par Djamal Benabdessalam, secrétaire général du mouvement et Djahid Younsi son prédécesseur à ce poste et ex-candidat à la présidentielle. «Ils nous ont ligotés plus de dix heures sur la terrasse du Marmara sans nous permettre de faire nos besoins naturels, sans nourriture et sans eau». Saliha Nouasria, qui dit avoir représenté la femme algérienne, a affirmé que les cinq femmes algériennes ont été très courageuses. Parmi ces cinq femmes il est incontestable que Nadjwa Soltani, l'épouse de Bouguerra Soltani, a été la plus sollicitée. Elle a failli être étouffée, tellement toutes les femmes présentes, et mêmes des hommes voulaient prendre des photos avec elle. «Les soldats israéliens nous ont traités comme des criminels» dira-t-elle en déplorant l'attitude des sionistes envers les femmes. «Mais nous n'avons pas cédé à leur chantage et nous Algériens avons refusé de signer le moindre document» a-t-elle ajouté. Le bus qui devait transporter les membres de la délégation a trouvé toutes les peines du monde à quitter les lieux, tellement la foule voulait poursuivre cette fête des retrouvailles. Il en est de même de la voiture du leader du MSP prise littéralement d'assaut. Bouguerra Soltani a dû grimper sur le toit pour faire un petit speech et demander à la foule de se disperser. Avant de quitter l'aéroport, les 31 membres de la délégation ont tous fait le serment de repartir un jour ou l'autre à Ghaza.