Le texte réglementaire a provoqué la colère des syndicats des pilotes de ligne qui estiment que le ministère des Transports a agi avec «légèreté» sur un sujet qui devait être étudié en concertation avec tous les concernés. Le texte réglementaire a provoqué la colère des syndicats des pilotes de ligne qui estiment que le ministère des Transports a agi avec «légèreté» sur un sujet qui devait être étudié en concertation avec tous les concernés. Les syndicats des pilotes de ligne algériens tiendront aujourd'hui dans la matinée une assemblée générale pour donner suite au décret n°10-40 publié le 23 mai 2010 au Journal Officiel n°24. Le texte réglementaire qui définit les limitations de temps de vol, de service et de repos du personnel navigant de l'aviation civile, élaboré à leur insu, est très mal perçu par la corporation des pilotes de ligne d'Air Algérie qui se voit ainsi mise devant le fait accompli. Le personnel navigant de la compagnie aérienne nationale exprime son étonnement sur le fait que le département de Amar Tou n'ait pas pensé à les consulter sur une question qui les intéresse au premier chef. Toujours est-il que le texte réglementaire a provoqué la colère des syndicats des pilotes de ligne qui estiment que le ministère des Transports a agi avec «légèreté» sur un sujet qui devait être étudié en concertation avec tous les concernés. Le sujet est beaucoup plus vaste que ne le pense les gens qui ont rédigé ce texte, soulignent les syndicats des pilotes de ligne qui dénoncent les « aberrations » que contient le décret n°10-40. Ils affirment que ces aberrations n'auraient pas eu leur place s'ils avaient été consultés pour donner leurs avis en tant que professionnels du domaine. C'est la énième fois que le collectif des pilotes de ligne fait face à des situations semblables. Il s'interroge sur les motivations que cachent ces procédés. « On nous pond des décrets sans nous consulter, on ignore nos problèmes socioprofessionnels », s'indignent les syndicats des pilotes de ligne. Il n'y a qu'à rappeler l'affaire du scanner installé à 30 mètres du scanner officiel de sécurité pour contrôler les pilotes qui a soulevé l'indignation de la corporation, par cette manière de faire de la compagnie Air Algérie. Ou encore les propos malveillants tenus à leur encontre par le premier responsable du pavillon national qui les a accusés, dans un entretien accordé à un quotidien national, de «voler les denrées alimentaires des avions». Dans ces deux affaires, les pilotes chauffés à blanc tant ils étaient indignés ont contre-attaqué et envisagé toutes les éventualités que permet la législation, notamment le recours à la grève. Il y a à relever une caractéristique dans ces affaires. Elles surviennent comme par hasard à l'orée de la saison estivale. Une période considérée cruciale tant pour les voyageurs que pour Air Algérie. Et d'aucuns des syndicalistes de s'interroger sur le timing choisi pour pondre ces décrets ou mesures en catimini qui ne font que rendre exécrables les relations de travail entre le personnel navigant de la compagnie nationale et l'employeur. Une grève des pilotes de ligne n'est pas exclure, tant ils sont ulcérés par l'absence de dialogue pour des faits qui les touchent au plus près. Si une telle décision venait à être prise durant cette période de grande affluence, la compagnie perdrait beaucoup. Et il y a beaucoup de concurrents auxquels ils plairaient que les pilotes d'Air Algérie arrivent à cette extrémité. Affaire à suivre… Les syndicats des pilotes de ligne algériens tiendront aujourd'hui dans la matinée une assemblée générale pour donner suite au décret n°10-40 publié le 23 mai 2010 au Journal Officiel n°24. Le texte réglementaire qui définit les limitations de temps de vol, de service et de repos du personnel navigant de l'aviation civile, élaboré à leur insu, est très mal perçu par la corporation des pilotes de ligne d'Air Algérie qui se voit ainsi mise devant le fait accompli. Le personnel navigant de la compagnie aérienne nationale exprime son étonnement sur le fait que le département de Amar Tou n'ait pas pensé à les consulter sur une question qui les intéresse au premier chef. Toujours est-il que le texte réglementaire a provoqué la colère des syndicats des pilotes de ligne qui estiment que le ministère des Transports a agi avec «légèreté» sur un sujet qui devait être étudié en concertation avec tous les concernés. Le sujet est beaucoup plus vaste que ne le pense les gens qui ont rédigé ce texte, soulignent les syndicats des pilotes de ligne qui dénoncent les « aberrations » que contient le décret n°10-40. Ils affirment que ces aberrations n'auraient pas eu leur place s'ils avaient été consultés pour donner leurs avis en tant que professionnels du domaine. C'est la énième fois que le collectif des pilotes de ligne fait face à des situations semblables. Il s'interroge sur les motivations que cachent ces procédés. « On nous pond des décrets sans nous consulter, on ignore nos problèmes socioprofessionnels », s'indignent les syndicats des pilotes de ligne. Il n'y a qu'à rappeler l'affaire du scanner installé à 30 mètres du scanner officiel de sécurité pour contrôler les pilotes qui a soulevé l'indignation de la corporation, par cette manière de faire de la compagnie Air Algérie. Ou encore les propos malveillants tenus à leur encontre par le premier responsable du pavillon national qui les a accusés, dans un entretien accordé à un quotidien national, de «voler les denrées alimentaires des avions». Dans ces deux affaires, les pilotes chauffés à blanc tant ils étaient indignés ont contre-attaqué et envisagé toutes les éventualités que permet la législation, notamment le recours à la grève. Il y a à relever une caractéristique dans ces affaires. Elles surviennent comme par hasard à l'orée de la saison estivale. Une période considérée cruciale tant pour les voyageurs que pour Air Algérie. Et d'aucuns des syndicalistes de s'interroger sur le timing choisi pour pondre ces décrets ou mesures en catimini qui ne font que rendre exécrables les relations de travail entre le personnel navigant de la compagnie nationale et l'employeur. Une grève des pilotes de ligne n'est pas exclure, tant ils sont ulcérés par l'absence de dialogue pour des faits qui les touchent au plus près. Si une telle décision venait à être prise durant cette période de grande affluence, la compagnie perdrait beaucoup. Et il y a beaucoup de concurrents auxquels ils plairaient que les pilotes d'Air Algérie arrivent à cette extrémité. Affaire à suivre…