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Les désagréments des nuisances sonores
Jijel, saison estivale
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 07 - 2010

Les habitants du quartier dit Casino, jouxtant la plage Kotama, en plein centre ville de Jijel, vivent le calvaire depuis le début de la saison estivale. Leur vie est empoisonnée à longueur de nuit par toutes sortes de nuisances sonores.
Les habitants du quartier dit Casino, jouxtant la plage Kotama, en plein centre ville de Jijel, vivent le calvaire depuis le début de la saison estivale. Leur vie est empoisonnée à longueur de nuit par toutes sortes de nuisances sonores.
Importunés par un tapage nocturne causé principalement par de la musique se dégageant à fond des commerces érigés le long de la placette faisant face à la plage, excédés et exaspérés par ce climat malsain, les habitants du quartier ont lancé un cri de détresse, à travers une lettre adressée ces jours-ci, aux autorités locales, les invitant à mettre un terme à ce phénomène générant outre les nuisances sonores, des bagarres entre les jeunes. A leurs yeux, leur lieu de résidence s'est transformé en un «grand souk à ciel ouvert» au point où les habitants n'arrivent plus à dormir la nuit. Un sentiment corroboré par un constat que nous avons fait sur place. «Nous sommes pour un tourisme de plaisance, de respect, de calme, mais nous refusons que notre quartier se transforme en souk illégal, en tribune de tous les mauvais sons et un lieu de bagarres toutes les nuits », ont-ils écrit. Il convient de souligner que la placette Kotama, qui devait être un espace pour se détendre en profitant de la fraicheur marine, est devenue par les temps qui courent, un véritable bazar à ciel ouvert où se mêlent toutes sortes de nuisances sonores (musiques, klaxons, brouhaha des piétons, vrombissements des motos), ventes de toutes sortes d'objets et d'articles par des enfants dont la place devait se trouver ailleurs. Il faut dire que ce problème ne date pas d'aujourd'hui et que chaque été la nuit des familles résidantes au niveau de ce quartier vire au cauchemar. C'est le cas aussi du côté de la cité Assous, ex-Beaumarchais, où les sonorités assourdissantes venant de kiosques installés le long du front de mer constituent un désagrément nuisible pour la santé des riverains. L'autre point noir à soulever est celui des émissions sonores s'échappant des deux roues, faisant le diktat toute la nuit, au niveau des artères principales de la ville et ce, dans une impunité totale. On ne finira pas sans dire et dans le cadre de la préparation de l'actuelle saison estivale que des instructions fermes ont été données par le chef de l'exécutif aux différents responsables locaux de ne tolérer aucune activité illicite qui puisse entraver la tranquillité des estivants et susceptible d'altérer l'image de la cité.
A partir de là, l'on s'interroge si ces directives ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd.
Importunés par un tapage nocturne causé principalement par de la musique se dégageant à fond des commerces érigés le long de la placette faisant face à la plage, excédés et exaspérés par ce climat malsain, les habitants du quartier ont lancé un cri de détresse, à travers une lettre adressée ces jours-ci, aux autorités locales, les invitant à mettre un terme à ce phénomène générant outre les nuisances sonores, des bagarres entre les jeunes. A leurs yeux, leur lieu de résidence s'est transformé en un «grand souk à ciel ouvert» au point où les habitants n'arrivent plus à dormir la nuit. Un sentiment corroboré par un constat que nous avons fait sur place. «Nous sommes pour un tourisme de plaisance, de respect, de calme, mais nous refusons que notre quartier se transforme en souk illégal, en tribune de tous les mauvais sons et un lieu de bagarres toutes les nuits », ont-ils écrit. Il convient de souligner que la placette Kotama, qui devait être un espace pour se détendre en profitant de la fraicheur marine, est devenue par les temps qui courent, un véritable bazar à ciel ouvert où se mêlent toutes sortes de nuisances sonores (musiques, klaxons, brouhaha des piétons, vrombissements des motos), ventes de toutes sortes d'objets et d'articles par des enfants dont la place devait se trouver ailleurs. Il faut dire que ce problème ne date pas d'aujourd'hui et que chaque été la nuit des familles résidantes au niveau de ce quartier vire au cauchemar. C'est le cas aussi du côté de la cité Assous, ex-Beaumarchais, où les sonorités assourdissantes venant de kiosques installés le long du front de mer constituent un désagrément nuisible pour la santé des riverains. L'autre point noir à soulever est celui des émissions sonores s'échappant des deux roues, faisant le diktat toute la nuit, au niveau des artères principales de la ville et ce, dans une impunité totale. On ne finira pas sans dire et dans le cadre de la préparation de l'actuelle saison estivale que des instructions fermes ont été données par le chef de l'exécutif aux différents responsables locaux de ne tolérer aucune activité illicite qui puisse entraver la tranquillité des estivants et susceptible d'altérer l'image de la cité.
A partir de là, l'on s'interroge si ces directives ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd.


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