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«Khouya» de Yanis Koussim, unique film africain
63e édition du Festival international du film de Locarno
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 08 - 2010

Sélectionné en compétition officielle à la 63e édition du festival international du film de Locarno «Khouya» (Mon frère), le nouveau court-métrage de Yanis Koussim a été projeté samedi dernier en présence du réalisateur. Le film est pratiquement le seul en provenance de l'Afrique à participer à ce rendez vous cinématographique de renom.
Sélectionné en compétition officielle à la 63e édition du festival international du film de Locarno «Khouya» (Mon frère), le nouveau court-métrage de Yanis Koussim a été projeté samedi dernier en présence du réalisateur. Le film est pratiquement le seul en provenance de l'Afrique à participer à ce rendez vous cinématographique de renom.
Le film algérien qui est produit par Malek Ali-Yahia, à la tête de S.N.C.M.D. CINE (MD Ciné) a bénéficié du soutien de la Direction du développement et de la coopération DDC Algérie/France. Le film est pratiquement le seul en provenance de l'Afrique à participer à ce rendez vous cinématographique de renom. «Khouya» pour rappel a été projeté à Cannes et a fait l'objet d'une sélection au Short film corner. Il a été retenu à Locarno dans la catégorie Concorso pardi di domani «Concours International Léopards de demain» Le film de Yanis Koussim, campé par Samia Meziane, Anya Louanchi, Salami Abada, Nabil Asli, Nadia Koussim et Yasmine Koussim, décrit un drame familial généré par le machisme du frère Tarek qui impose violemment son diktat sur ses trois sœurs Nabila, Imen et Yamina. La mère interprétée par Sonia assiste à ces scènes insupportables où elle voit tour à tour ses filles battues mais s'avère impuissante à remédier à la situation. La tension monte d'un cran lorsqu'une des protagonistes refuse un mariage arrangé. Une des sœurs tue accidentellement le frère ombrageux mais la mère se fait passer pour la meurtrière pour épargner à sa fille la prison… Le réalisateur né en 1977 à Sétif semble affectionner particulièrement la thématique référant à la famille algérienne, plus précisément à la solidarité féminine. Ce n'est donc pas la première fois que Yanis Koussim tourne un film qui fait un clin d'œil à la parentèle. Il a déjà à son actif «Khti» (Ma sœur), sorti sur les écrans en 2007. Un film qui met en scène un internement psychiatrique d'une malade dont le comportement  «libéral» choque son médecin traitant, une femme qui finit quand même par accéder au désir de la malade de visiter la ville de nuit ». Continuant sur sa lancée Yanis Koussim vient de boucler le tournage d'un long documentaire qui s'appelle s'il vous plait "Mon papa est une légende », un film produit par la société HKE qui relate l'itinéraire époustouflant de celui qui n'est autre que son père, une gloire du football local dans les années 60 et 70 : Messaoud Koussim, joueur dans la mythique équipe de l'ESS. Ancien correspondant de presse pour deux quotidiens, ce jeune licencié en droit et auteur de plusieurs scénarios de la série Télévisée ''Nass mlah city 3'' (2006), continue à sa façon d'interroger la société algérienne en sondant ses blocages et ses tabous. "Khti" a obtenu du reste plusieurs distinctions en Algérie (Prix du meilleur court métrage au Panaroma du cinéma algérien de 2007, et prix de la meilleure réalisation au festival du court métrage de Taghit), le Silver Award du court métrage au Festival International du Film de Damas, en 2008. Yanis Koussim a fait ses premiers pas dans le cinéma dans la capitale des Hauts-Plateaux en réalisant des documentaires avant d'aller parfaire sa formation à Paris en exerçant le métier d'assistant dans différents films. Ce qui lui a donné la latitude de côtoyer des professionnels comme Philippe Faucon et Costas-Gavras. Il signe en 2003, son premier court métrage de fiction "Le plus beau de tous les tangos du monde». En 2009, il écrit son premier long-métrage «Bahara» à l'occasion d'un séjour offert par une résidence d'écriture du Centre National de la Cinématographie français au Centre des Ecritures Cinématographiques. Yanis Koussim n'a jamais cru «sérieusement» que l'amour du cinéma vienne de l'école». Réaliste, il défend mordicus la production télévisuelle qui reste à ses yeux «le seul moyen de grande envergure pour s'exprimer en image et toucher le maximum d'Algériens» dans un contexte marqué par la chute du cinéma qui reste encore empêtré dans ses problèmes de salles et de financement, Yanis Koussim lorgne plutôt du côté des nouvelles technologies. Les 3 millions d'internautes que compterait l'Algérie représentent pour lui de potentiels téléchargeurs de ses films ! Il suffit de 3 % de ces 3 millions selon lui pour se faire un public de 100 mille spectateurs !
Le film algérien qui est produit par Malek Ali-Yahia, à la tête de S.N.C.M.D. CINE (MD Ciné) a bénéficié du soutien de la Direction du développement et de la coopération DDC Algérie/France. Le film est pratiquement le seul en provenance de l'Afrique à participer à ce rendez vous cinématographique de renom. «Khouya» pour rappel a été projeté à Cannes et a fait l'objet d'une sélection au Short film corner. Il a été retenu à Locarno dans la catégorie Concorso pardi di domani «Concours International Léopards de demain» Le film de Yanis Koussim, campé par Samia Meziane, Anya Louanchi, Salami Abada, Nabil Asli, Nadia Koussim et Yasmine Koussim, décrit un drame familial généré par le machisme du frère Tarek qui impose violemment son diktat sur ses trois sœurs Nabila, Imen et Yamina. La mère interprétée par Sonia assiste à ces scènes insupportables où elle voit tour à tour ses filles battues mais s'avère impuissante à remédier à la situation. La tension monte d'un cran lorsqu'une des protagonistes refuse un mariage arrangé. Une des sœurs tue accidentellement le frère ombrageux mais la mère se fait passer pour la meurtrière pour épargner à sa fille la prison… Le réalisateur né en 1977 à Sétif semble affectionner particulièrement la thématique référant à la famille algérienne, plus précisément à la solidarité féminine. Ce n'est donc pas la première fois que Yanis Koussim tourne un film qui fait un clin d'œil à la parentèle. Il a déjà à son actif «Khti» (Ma sœur), sorti sur les écrans en 2007. Un film qui met en scène un internement psychiatrique d'une malade dont le comportement  «libéral» choque son médecin traitant, une femme qui finit quand même par accéder au désir de la malade de visiter la ville de nuit ». Continuant sur sa lancée Yanis Koussim vient de boucler le tournage d'un long documentaire qui s'appelle s'il vous plait "Mon papa est une légende », un film produit par la société HKE qui relate l'itinéraire époustouflant de celui qui n'est autre que son père, une gloire du football local dans les années 60 et 70 : Messaoud Koussim, joueur dans la mythique équipe de l'ESS. Ancien correspondant de presse pour deux quotidiens, ce jeune licencié en droit et auteur de plusieurs scénarios de la série Télévisée ''Nass mlah city 3'' (2006), continue à sa façon d'interroger la société algérienne en sondant ses blocages et ses tabous. "Khti" a obtenu du reste plusieurs distinctions en Algérie (Prix du meilleur court métrage au Panaroma du cinéma algérien de 2007, et prix de la meilleure réalisation au festival du court métrage de Taghit), le Silver Award du court métrage au Festival International du Film de Damas, en 2008. Yanis Koussim a fait ses premiers pas dans le cinéma dans la capitale des Hauts-Plateaux en réalisant des documentaires avant d'aller parfaire sa formation à Paris en exerçant le métier d'assistant dans différents films. Ce qui lui a donné la latitude de côtoyer des professionnels comme Philippe Faucon et Costas-Gavras. Il signe en 2003, son premier court métrage de fiction "Le plus beau de tous les tangos du monde». En 2009, il écrit son premier long-métrage «Bahara» à l'occasion d'un séjour offert par une résidence d'écriture du Centre National de la Cinématographie français au Centre des Ecritures Cinématographiques. Yanis Koussim n'a jamais cru «sérieusement» que l'amour du cinéma vienne de l'école». Réaliste, il défend mordicus la production télévisuelle qui reste à ses yeux «le seul moyen de grande envergure pour s'exprimer en image et toucher le maximum d'Algériens» dans un contexte marqué par la chute du cinéma qui reste encore empêtré dans ses problèmes de salles et de financement, Yanis Koussim lorgne plutôt du côté des nouvelles technologies. Les 3 millions d'internautes que compterait l'Algérie représentent pour lui de potentiels téléchargeurs de ses films ! Il suffit de 3 % de ces 3 millions selon lui pour se faire un public de 100 mille spectateurs !


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