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Une ville chargée d'histoire
Jijel, la côte du saphir
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 08 - 2010

Grâce à ses immenses plages de sable fin, la richesse de son site, la douceur de son climat, Jijel a attiré, au cours des siècles, tous les peuples expansionnistes de la Méditerranée. Bloquée entre la chaîne des Babors et la mer, démunie presque totalement de voies de communication, à l'exception de quelques voies romaines traversant des zones peu sûres reliant Constantine, Béjaïa, et Collo, après plusieurs jours de marche, Jijel subira toutes les attaques, venant surtout de la mer.
Grâce à ses immenses plages de sable fin, la richesse de son site, la douceur de son climat, Jijel a attiré, au cours des siècles, tous les peuples expansionnistes de la Méditerranée. Bloquée entre la chaîne des Babors et la mer, démunie presque totalement de voies de communication, à l'exception de quelques voies romaines traversant des zones peu sûres reliant Constantine, Béjaïa, et Collo, après plusieurs jours de marche, Jijel subira toutes les attaques, venant surtout de la mer.
Pour les historiens, l'histoire de Jijel remonte à quelque 2.000 ans. Le nom même de la cité n'est pas éclairci. Jijel tirerait son nom du berbère «Ighil-Ighil», de colline en colline ou, en se référant à l'Antiquité romaine, «Igilgili» de «Jiljil», cercle de pierres sur lequel la cité a été construite pour échapper aux invasions venant du Nord, selon la Monographie de la wilaya de Jijel, de Salah Bousseloua. En effet, grâce à ses immenses plages de sable fin, la richesse de son site, la douceur de son climat, Jijel a attiré, au cours des siècles, tous les peuples expansionnistes de la Méditerranée. Bloquée entre la chaîne des Babors et la mer, démunie presque totalement de voies de communication, à l'exception de quelques voies romaines traversant des zones peu sûres reliant Constantine, Béjaïa, et Collo, après plusieurs jours de marche, Jijel subira toutes les attaques, venant surtout de la mer.
La wilaya de Jijel s'étale sur une superficie de 2.396,63 km2, avec une façade maritime de 120 km.
La région appartient au domaine Nord atlasique connu localement sous le nom de la chaîne des Babors. Elle est limitée par la mer Méditerranée au Nord, la wilaya de Skikda à l'Est, la wilaya de Béjaïa à l'Ouest et la wilaya de Sétif et de Mila au Sud.La wilaya de Jijel est caractérisée par un relief montagneux. Bien que l'altitude moyenne soit de 600 à mille mètres, on distingue principalement deux régions physiques qui sont les zones de plaines situées au Nord, le long de la bande littorale allant des petites plaines de Jijel, les plaines d'El-Aouana, le bassin de Jijel, les vallées de Oued Kébir, Oued Boussiaba et les petites plaines de Oued Z'hor et les zones de montagnes qui constituent l'essentiel du territoire de la wilaya (82 %) et sont composées de deux groupes de zones de montagnes . Le premier groupe est constitué de zones moyennes montagnes situées dans la partie littorale et centrale de la wilaya, caractérisée par une couverture végétale très abondante et un réseau hydrographique important, et le deuxième groupe de zones de montagnes difficiles, situées à la limite sud de la wilaya, comporte les plus hauts sommets de la wilaya, dont les principaux sont Tamasghida, Tababour, Bouazza et Seddat.
La région de Jijel est considérée parmi les régions les plus pluvieuses d'Algérie. Elle est caractérisée par un climat méditerranéen, pluvieux et froid en hiver, chaud et humide en été.
Un potentiel agricole intéressant, caractérisé par une superficie agricole utile de 44 mille ha de haute valeur agronomique avec un périmètre irrigable de 10 mille ha, dont 5 mille ha en cours de réalisation.
Un patrimoine forestier occupant 48% du territoire de la wilaya (115 mille ha) dominé par le chêne liège avec un maquis de bruyère et une végétation dense de plantes médicinales.Des ressources hydriques considérables estimées à 800 Mm3 avec 19 sites de barrages potentiels, dont deux en voie de lancement (Kissir, Boussiaba) et cinq déjà étudiés : Tabelout, Bouadjoul, Irdjana, Ziama et Dar El-Oued (797,4 Mm3). Des ressources halieutiques appréciables avec une superficie maritime de 6.510 km2 et une biomasse totale de 20.800 T/an. Un potentiel touristique unique composé de paysages terrestres et marins exceptionnels.
Des gisements miniers et de substances utiles importants (fer, kaolin, zinc, sables, etc.).
Concernant les infrastructures économiques, en tête de liste, le port de Djen-Djen, axe privilégié du transport euro-africain (une capacité de 4,5 millions de tonnes par an et des tirants d'eau de moins de 18 m) suivi de l'aéroport Ferhat-Abbas en pleine expansion, puis la ligne ferroviaire reliant Jijel au réseau national avec une gare de tri de 08 millions de T/an de marchandises et, enfin, un réseau routier dense et raccordé au réseau national (RN : 197 km, CW : 373,6 km, CC et pistes : 1.182 km).
APS
Pour les historiens, l'histoire de Jijel remonte à quelque 2.000 ans. Le nom même de la cité n'est pas éclairci. Jijel tirerait son nom du berbère «Ighil-Ighil», de colline en colline ou, en se référant à l'Antiquité romaine, «Igilgili» de «Jiljil», cercle de pierres sur lequel la cité a été construite pour échapper aux invasions venant du Nord, selon la Monographie de la wilaya de Jijel, de Salah Bousseloua. En effet, grâce à ses immenses plages de sable fin, la richesse de son site, la douceur de son climat, Jijel a attiré, au cours des siècles, tous les peuples expansionnistes de la Méditerranée. Bloquée entre la chaîne des Babors et la mer, démunie presque totalement de voies de communication, à l'exception de quelques voies romaines traversant des zones peu sûres reliant Constantine, Béjaïa, et Collo, après plusieurs jours de marche, Jijel subira toutes les attaques, venant surtout de la mer.
La wilaya de Jijel s'étale sur une superficie de 2.396,63 km2, avec une façade maritime de 120 km.
La région appartient au domaine Nord atlasique connu localement sous le nom de la chaîne des Babors. Elle est limitée par la mer Méditerranée au Nord, la wilaya de Skikda à l'Est, la wilaya de Béjaïa à l'Ouest et la wilaya de Sétif et de Mila au Sud.La wilaya de Jijel est caractérisée par un relief montagneux. Bien que l'altitude moyenne soit de 600 à mille mètres, on distingue principalement deux régions physiques qui sont les zones de plaines situées au Nord, le long de la bande littorale allant des petites plaines de Jijel, les plaines d'El-Aouana, le bassin de Jijel, les vallées de Oued Kébir, Oued Boussiaba et les petites plaines de Oued Z'hor et les zones de montagnes qui constituent l'essentiel du territoire de la wilaya (82 %) et sont composées de deux groupes de zones de montagnes . Le premier groupe est constitué de zones moyennes montagnes situées dans la partie littorale et centrale de la wilaya, caractérisée par une couverture végétale très abondante et un réseau hydrographique important, et le deuxième groupe de zones de montagnes difficiles, situées à la limite sud de la wilaya, comporte les plus hauts sommets de la wilaya, dont les principaux sont Tamasghida, Tababour, Bouazza et Seddat.
La région de Jijel est considérée parmi les régions les plus pluvieuses d'Algérie. Elle est caractérisée par un climat méditerranéen, pluvieux et froid en hiver, chaud et humide en été.
Un potentiel agricole intéressant, caractérisé par une superficie agricole utile de 44 mille ha de haute valeur agronomique avec un périmètre irrigable de 10 mille ha, dont 5 mille ha en cours de réalisation.
Un patrimoine forestier occupant 48% du territoire de la wilaya (115 mille ha) dominé par le chêne liège avec un maquis de bruyère et une végétation dense de plantes médicinales.Des ressources hydriques considérables estimées à 800 Mm3 avec 19 sites de barrages potentiels, dont deux en voie de lancement (Kissir, Boussiaba) et cinq déjà étudiés : Tabelout, Bouadjoul, Irdjana, Ziama et Dar El-Oued (797,4 Mm3). Des ressources halieutiques appréciables avec une superficie maritime de 6.510 km2 et une biomasse totale de 20.800 T/an. Un potentiel touristique unique composé de paysages terrestres et marins exceptionnels.
Des gisements miniers et de substances utiles importants (fer, kaolin, zinc, sables, etc.).
Concernant les infrastructures économiques, en tête de liste, le port de Djen-Djen, axe privilégié du transport euro-africain (une capacité de 4,5 millions de tonnes par an et des tirants d'eau de moins de 18 m) suivi de l'aéroport Ferhat-Abbas en pleine expansion, puis la ligne ferroviaire reliant Jijel au réseau national avec une gare de tri de 08 millions de T/an de marchandises et, enfin, un réseau routier dense et raccordé au réseau national (RN : 197 km, CW : 373,6 km, CC et pistes : 1.182 km).
APS


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