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Cadre de vie dégradé dans les chalets
Boumerdès,Des centaines de familles y vivent depuis 7 ans
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 09 - 2010

Aujourd'hui, sept ans après la catastrophe, des centaines de familles continuent à vivre dans ces chalets démunis de tout confort. Au site de Legata, plus exactement à Koudiet Lâarayès, plus de 80 familles y vivotent dans des conditions peu confortables. La chaleur et la canicule n'offrent aucune envie d'y vivre.
Aujourd'hui, sept ans après la catastrophe, des centaines de familles continuent à vivre dans ces chalets démunis de tout confort. Au site de Legata, plus exactement à Koudiet Lâarayès, plus de 80 familles y vivotent dans des conditions peu confortables. La chaleur et la canicule n'offrent aucune envie d'y vivre.
«La vie est devenue insupportable dans les chalets en cette période caniculaire», c'est ce que nous a dit un habitant du site des chalets de Koudiet Lâarayès, dans la commune de Legata (Boumerdès), commentant la situation des familles qui vivotent depuis plus de sept ans dans ces chalets. «Ils sont inconfortables. Ce sont des demeures temporaires ; elles ne sont pas faites pour nous héberger tout au long de notre vie», ajoute-il avant de rappeler que l'Etat a mis ces chalets en place pour répondre à l'urgence de recaser provisoirement les sinistrés du séisme de 2003 avant d'être relogés dans des logements en dur. Au lendemain du cataclysme de 2003, qui a frappé Boumerdès ainsi qu'une partie de l'Algérois, l'Etat a répondu à l'appel des milliers de sinistrés par l'aménagement de plus de 100 sites avec plus 1.500 chalets répartis à travers 28 communes de Boumerdès. Aujourd'hui, sept ans après la catastrophe, des centaines de familles continuent à vivre dans ces chalets démunis de tout confort. Au site de Legata, plus exactement à Koudiet Lâarayès, plus de 80 familles y vivotent dans des conditions peu confortables. La chaleur et la canicule n'offrent aucune envie d'y vivre. «A chaque arrivée de la saison estivale, tout le monde se plaint de la chaleur à l'intérieur des chalets. C'est insupportable, particulièrement pour les familles qui ne disposent pas de moyens pour s'offrir des climatiseurs», nous dira notre interlocuteur. Le marasme des familles s'accentue lorsque l'eau se fait rare. «Il arrive des fois que l'eau ne coule pas dans nos robinets deux jours durant», précise encore notre interlocuteur.
Au niveau du site des chalets de Vachi, dans la commune de Bordj Ménaïel, les familles occupant le site ne savent plus à quel saint se vouer en raison de des odeurs nauséabondes en provenance de la décharge de Vachi. La chaleur et les odeurs dégoûtantes rendent le quotidien des citoyens amer. «Notre quotidien devient plus affligeant lorsqu'on met le feu aux ordures. La fumée qui s'y répande asphyxie notre ciel et ce sont les personnes âgées et les enfants qui y souffrent de plus», nous dira un habitant dudit site. A rappeler que plusieurs actions de protestations avaient été observées par des villageois réclamant le transfert de la décharge Vachi vers un autre endroit. Au niveau du site des chalets des Issers, rien ne donne l'envie d'y rester et de vivre. Le cadre de vie se dégrade de plus en plus du fait de la prolifération des décharges sauvages et l'amplification des herbes sauvages. Les habitants dudit site avaient fermé la RN 68 à la circulation pour protester contre l'inactivité de l'association des chalets qui, à leurs yeux, n'a rien fait pour améliorer le cadre de vie et défendre les intérêts des habitants. Ils repprochent au président de ladite association de privilégier ses intérêts personnels au détriment de centaines de familles. A Naciria, les habitants du site des chalets se plaignent de plusieurs carences notamment de l'eau potable qui se fait rare en cette période estivale. En somme, le cadre de vie s'est drastiquement dégradé au niveau de la plupart des sites des chalets dans la wilaya de Boumerdès.
Les habitants des chalets espèrent voire un jour octroyer une maison décente comme l'a promise à maintes reprises le ministre de l'habitat et de l'urbanisme lors de ses dernières visites dans la wilaya.
«La vie est devenue insupportable dans les chalets en cette période caniculaire», c'est ce que nous a dit un habitant du site des chalets de Koudiet Lâarayès, dans la commune de Legata (Boumerdès), commentant la situation des familles qui vivotent depuis plus de sept ans dans ces chalets. «Ils sont inconfortables. Ce sont des demeures temporaires ; elles ne sont pas faites pour nous héberger tout au long de notre vie», ajoute-il avant de rappeler que l'Etat a mis ces chalets en place pour répondre à l'urgence de recaser provisoirement les sinistrés du séisme de 2003 avant d'être relogés dans des logements en dur. Au lendemain du cataclysme de 2003, qui a frappé Boumerdès ainsi qu'une partie de l'Algérois, l'Etat a répondu à l'appel des milliers de sinistrés par l'aménagement de plus de 100 sites avec plus 1.500 chalets répartis à travers 28 communes de Boumerdès. Aujourd'hui, sept ans après la catastrophe, des centaines de familles continuent à vivre dans ces chalets démunis de tout confort. Au site de Legata, plus exactement à Koudiet Lâarayès, plus de 80 familles y vivotent dans des conditions peu confortables. La chaleur et la canicule n'offrent aucune envie d'y vivre. «A chaque arrivée de la saison estivale, tout le monde se plaint de la chaleur à l'intérieur des chalets. C'est insupportable, particulièrement pour les familles qui ne disposent pas de moyens pour s'offrir des climatiseurs», nous dira notre interlocuteur. Le marasme des familles s'accentue lorsque l'eau se fait rare. «Il arrive des fois que l'eau ne coule pas dans nos robinets deux jours durant», précise encore notre interlocuteur.
Au niveau du site des chalets de Vachi, dans la commune de Bordj Ménaïel, les familles occupant le site ne savent plus à quel saint se vouer en raison de des odeurs nauséabondes en provenance de la décharge de Vachi. La chaleur et les odeurs dégoûtantes rendent le quotidien des citoyens amer. «Notre quotidien devient plus affligeant lorsqu'on met le feu aux ordures. La fumée qui s'y répande asphyxie notre ciel et ce sont les personnes âgées et les enfants qui y souffrent de plus», nous dira un habitant dudit site. A rappeler que plusieurs actions de protestations avaient été observées par des villageois réclamant le transfert de la décharge Vachi vers un autre endroit. Au niveau du site des chalets des Issers, rien ne donne l'envie d'y rester et de vivre. Le cadre de vie se dégrade de plus en plus du fait de la prolifération des décharges sauvages et l'amplification des herbes sauvages. Les habitants dudit site avaient fermé la RN 68 à la circulation pour protester contre l'inactivité de l'association des chalets qui, à leurs yeux, n'a rien fait pour améliorer le cadre de vie et défendre les intérêts des habitants. Ils repprochent au président de ladite association de privilégier ses intérêts personnels au détriment de centaines de familles. A Naciria, les habitants du site des chalets se plaignent de plusieurs carences notamment de l'eau potable qui se fait rare en cette période estivale. En somme, le cadre de vie s'est drastiquement dégradé au niveau de la plupart des sites des chalets dans la wilaya de Boumerdès.
Les habitants des chalets espèrent voire un jour octroyer une maison décente comme l'a promise à maintes reprises le ministre de l'habitat et de l'urbanisme lors de ses dernières visites dans la wilaya.


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