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Un géant aux pieds d'argile
AREVA a sous-estimé l'insécurité
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 09 - 2010

Areva, qui est une société d'extration principalement d'uranium et d'or s'est implantée initialement dans les régions d'Afrique et s'est mise à exploiter l'uranium dans les régions du Sahel après la découverte d'un gisement d'or au Niger en 2009. On comprend aisément que les intérêts de la France sont stratégiques dans cette région car les mines exploitées fournissent l'essentiel de l'électricité de la France.
Les régions du Sahel ont de tout temps été soumises au banditisme et au trafic en tout genre, cigarettes, carburant, drogue et armes pour les tribus des Touaregs rebelles. Aussi la France a-t-elle acheté la paix dans la région en soutenant les Touaregs d'une part et ses intérêts géopolitiques et géologiques d'autre part et ainsi encourager la rébellion dans la région du Sahel.
Mais les données aujourd'hui ont changé. Les armes se sont tues en 2009. L'Algérie y a beaucoup contribué et demeure le pivot de la lutte antiterroriste et le Niger pour couronner le tout a décrété, l'année dernière, une amnistie avec les rebelles touaregs, quoique la culture du bandistisme reste très présente dans la région. C'est ainsi que le Sahara reste une plaque tournante des bandes armées.
La France s'est désintéressée, de même que les autres pays européens, en matière de politique de soutien contre le terrorisme alors que le Niger, le Mali, la Mauritanie et l'Algérie ont élaboré un plan Sahel contre le terrorisme. Areva qui ne dispose plus de parachute en matière de sécurité en fait les frais.
Le préfet de la région, dans une lettre adressée à Areva, fait part de son inquiétude quant à l'insécurité qui règne dans la région et son manque de moyens et demande de financer l'armée pour sa protection d'autant que cette dernière faisait l'objet d'une accusation par le Niger de financer les Touaregs, ce qui avait jeté un froid entre Paris et Niamey et avait amené ce dernier à lorgner du côté des concurrents dans l'extraction d'uranium.
Areva a fait la sourde oreille alors que celle-ci n'est plus la pièce maîtresse au Niger. L'enlèvement des cinq otages au Niger et sur le site même d'Areva alors que l'accord signé en 2008 entre les deux parties prévoit que les sites d'Areva sont sous la protection de l'armée et de la gendarmerie nigérienne est la conséquence de l'indifférence de la France.
Visiblement, la protection des sites d'Areva et de ses employés expatriés n'est plus la priorité des autorités nigériennes
Pour rappel, les cinq otages français enlevés le 16 septembre sur le site sont détenus dans les régions montagneuses du Mali par l'Aqmi qui a revendiqué le kidnapping sans émettre jusqu'à ce jour une quelconque revendication.
Cependant, Paris se dit prêt à rentrer en contact avec les ravisseurs pour négocier. L'option militaire pour l'instant est écartée, l'épisode Germaneau ayant fait école, bien que Paris ait envoyé des renforts à la frontière. Reste le rançonnement qui semble la solution la plus plausible au mépris des conventions sur la criminalisation dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Areva, qui est une société d'extration principalement d'uranium et d'or s'est implantée initialement dans les régions d'Afrique et s'est mise à exploiter l'uranium dans les régions du Sahel après la découverte d'un gisement d'or au Niger en 2009. On comprend aisément que les intérêts de la France sont stratégiques dans cette région car les mines exploitées fournissent l'essentiel de l'électricité de la France.
Les régions du Sahel ont de tout temps été soumises au banditisme et au trafic en tout genre, cigarettes, carburant, drogue et armes pour les tribus des Touaregs rebelles. Aussi la France a-t-elle acheté la paix dans la région en soutenant les Touaregs d'une part et ses intérêts géopolitiques et géologiques d'autre part et ainsi encourager la rébellion dans la région du Sahel.
Mais les données aujourd'hui ont changé. Les armes se sont tues en 2009. L'Algérie y a beaucoup contribué et demeure le pivot de la lutte antiterroriste et le Niger pour couronner le tout a décrété, l'année dernière, une amnistie avec les rebelles touaregs, quoique la culture du bandistisme reste très présente dans la région. C'est ainsi que le Sahara reste une plaque tournante des bandes armées.
La France s'est désintéressée, de même que les autres pays européens, en matière de politique de soutien contre le terrorisme alors que le Niger, le Mali, la Mauritanie et l'Algérie ont élaboré un plan Sahel contre le terrorisme. Areva qui ne dispose plus de parachute en matière de sécurité en fait les frais.
Le préfet de la région, dans une lettre adressée à Areva, fait part de son inquiétude quant à l'insécurité qui règne dans la région et son manque de moyens et demande de financer l'armée pour sa protection d'autant que cette dernière faisait l'objet d'une accusation par le Niger de financer les Touaregs, ce qui avait jeté un froid entre Paris et Niamey et avait amené ce dernier à lorgner du côté des concurrents dans l'extraction d'uranium.
Areva a fait la sourde oreille alors que celle-ci n'est plus la pièce maîtresse au Niger. L'enlèvement des cinq otages au Niger et sur le site même d'Areva alors que l'accord signé en 2008 entre les deux parties prévoit que les sites d'Areva sont sous la protection de l'armée et de la gendarmerie nigérienne est la conséquence de l'indifférence de la France.
Visiblement, la protection des sites d'Areva et de ses employés expatriés n'est plus la priorité des autorités nigériennes
Pour rappel, les cinq otages français enlevés le 16 septembre sur le site sont détenus dans les régions montagneuses du Mali par l'Aqmi qui a revendiqué le kidnapping sans émettre jusqu'à ce jour une quelconque revendication.
Cependant, Paris se dit prêt à rentrer en contact avec les ravisseurs pour négocier. L'option militaire pour l'instant est écartée, l'épisode Germaneau ayant fait école, bien que Paris ait envoyé des renforts à la frontière. Reste le rançonnement qui semble la solution la plus plausible au mépris des conventions sur la criminalisation dans le cadre de la lutte antiterroriste.


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