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L'Algérie a échappé à la récession, selon la BM
Grâce à une saine gestion macro-économique
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2010

La saine gestion macro-économique et une approche prudentielle de la réglementation du secteur financier a aidé les pays du MENA, dont l'Algérie, à échapper à une grave récession, a affirmé, samedi dernier à Washington, la vice-présidente du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à la Banque mondiale, Mme Shamshad Akhtar, a rapporté l'APS.
La saine gestion macro-économique et une approche prudentielle de la réglementation du secteur financier a aidé les pays du MENA, dont l'Algérie, à échapper à une grave récession, a affirmé, samedi dernier à Washington, la vice-présidente du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à la Banque mondiale, Mme Shamshad Akhtar, a rapporté l'APS.
Dans des projections qu'elle a poussées jusqu'en 2012, la responsable a révélé que le taux de croissance de l'Algérie devrait se maintenir autour des 4,1% en 2011 et 2012 avec une augmentation de la balance des comptes courants qui représentera +5,9 du PIB en 2012 contre 5,4 % en 2011, a-t-elle indiqué lors d'un point de presse sur la région MENA, en marge des assemblées annuelles du FMI et de la BM. Pour les pays exportateurs de pétrole de cette région, hors pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui sont en l'occurence l'Algérie, la Libye, l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Yemen, la croissance moyenne devrait être de 2,9 % en 2010, en hausse de moins d'un 1 %, passant de 2,1 % en 2009, et s'accélérer à 4,2 % en 2011, et 3,9 % en 2012, selon ses prévisions. Par ailleurs, elle a estimé que ces mêmes pays étaient vulnérables à de fortes baisses des prix du pétrole, ajoutant que le risque de volatilité des prix de pétrole suggère une gestion prudente des revenus pétroliers. En conséquence, ''ils ont besoin de toute urgence d'intensifier les sources non pétrolières de la croissance afin de réduire leur vulnérabilité dans l'avenir immédiat et à long terme'', a-t-elle ajouté. Cependant, a-t-elle observé, la reprise économique en cours dans toute la région MENA est bien en dessous de ses tendances historiques et son potentiel économique. ''Ses perspectives économiques dépendront de l'évolution mondiale, de la demande des marchés émergents et des tendances des prix du pétrole''. "Maintenant, le défi-clé est de soutenir la croissance après cette reprise économique. Les pays de cette région doivent tirer profit de la forte base de ressources humaines et matérielles qu'ils ont investies au cours des dernières décennies", selon elle. De son côté, l'économiste en chef de la région MENA auprès de la BM, Mme Elena Ianchovichina, a considéré que même si la situation économique de la région MENA s'est redressée, le rythme a été moins vigoureux que celui des autres régions en développement. La croissance dans la région devrait atteindre en moyenne 4% en 2010, soit une augmentation d'un peu moins de 2 % par rapport à la croissance en 2009. Selon son analyse, les facteurs qui entravent la relance régionale se présentent à des degrés divers, et ce, selon les trois grands groupes de pays de la région: les pays exportateurs de pétrole du CCG, les pays exportateurs de pétrole, hors CCG et les pays importateurs de pétrole. Les économies du CCG (Arabie saoudite, Koweït, Bahrein, Qatar, Emirats Arabes Unis et Oman) ont été les plus durement touchées par la crise, mais ils ont récupéré rapidement lorsque la demande de pétrole a rebondi grâce aux marchés émergents d'Asie et à la stabilisation du secteur financier. En 2010, la croissance a été freinée par une faible expansion du crédit et par le fait que certains pays du CCG ont dû restreindre leur production pétrolière pour soutenir les prix du pétrole. La croissance économique de ce groupe devrait être de 4,2 % en 2010, de 5 % en 2011 et baisser à 4,8 % en 2012. La faiblesse des marchés du pétrole, en raison d'un ralentissement mondial, est la principale menace pour la reprise dans les pays du CCG, bien qu'ils aient un espace budgétaire pour amortir l'impact négatif des termes de l'échange, a-t-elle avancé. En outre, le recours systématique aux dépenses publiques, l'accès limité au financement pour les PME et les distorsions sur les marchés du travail menacent la croissance à long terme des économies du CCG, a-t-elle analysé. Concernant les pays importateurs de pétrole-MENA comme le Maroc, la Tunisie, le Liban, la Jordanie et Djibouti, elle a constaté que s'ils ont surmonté les effets de la crise, la faiblesse de la reprise économique en Europe, avec qui ils entretiennent le plus de relations en matière d'investissements et de commerce extérieur, devrait freiner leur croissance en 2010, à l'exception du Liban. Citant les cas du Maroc et de la Tunisie, qui sont les deux pays importateurs de pétrole qui ont les plus fortes relations commerciales avec l'Union européenne dans la région, elle a soutenu qu'en prévision d'un ralentissement économique prolongé de l'UE, ces deux pays maghrébins ont mis en œuvre de nouvelles mesures de relance budgétaire. En outre, une hausse des prix des produits alimentaires est devenue une menace pour tous les importateurs de pétrole dans la région en citant notamment les cas de l'Egypte et du Maroc qui enregistrent les plus hautes factures d'importation de blé.
Dans des projections qu'elle a poussées jusqu'en 2012, la responsable a révélé que le taux de croissance de l'Algérie devrait se maintenir autour des 4,1% en 2011 et 2012 avec une augmentation de la balance des comptes courants qui représentera +5,9 du PIB en 2012 contre 5,4 % en 2011, a-t-elle indiqué lors d'un point de presse sur la région MENA, en marge des assemblées annuelles du FMI et de la BM. Pour les pays exportateurs de pétrole de cette région, hors pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui sont en l'occurence l'Algérie, la Libye, l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Yemen, la croissance moyenne devrait être de 2,9 % en 2010, en hausse de moins d'un 1 %, passant de 2,1 % en 2009, et s'accélérer à 4,2 % en 2011, et 3,9 % en 2012, selon ses prévisions. Par ailleurs, elle a estimé que ces mêmes pays étaient vulnérables à de fortes baisses des prix du pétrole, ajoutant que le risque de volatilité des prix de pétrole suggère une gestion prudente des revenus pétroliers. En conséquence, ''ils ont besoin de toute urgence d'intensifier les sources non pétrolières de la croissance afin de réduire leur vulnérabilité dans l'avenir immédiat et à long terme'', a-t-elle ajouté. Cependant, a-t-elle observé, la reprise économique en cours dans toute la région MENA est bien en dessous de ses tendances historiques et son potentiel économique. ''Ses perspectives économiques dépendront de l'évolution mondiale, de la demande des marchés émergents et des tendances des prix du pétrole''. "Maintenant, le défi-clé est de soutenir la croissance après cette reprise économique. Les pays de cette région doivent tirer profit de la forte base de ressources humaines et matérielles qu'ils ont investies au cours des dernières décennies", selon elle. De son côté, l'économiste en chef de la région MENA auprès de la BM, Mme Elena Ianchovichina, a considéré que même si la situation économique de la région MENA s'est redressée, le rythme a été moins vigoureux que celui des autres régions en développement. La croissance dans la région devrait atteindre en moyenne 4% en 2010, soit une augmentation d'un peu moins de 2 % par rapport à la croissance en 2009. Selon son analyse, les facteurs qui entravent la relance régionale se présentent à des degrés divers, et ce, selon les trois grands groupes de pays de la région: les pays exportateurs de pétrole du CCG, les pays exportateurs de pétrole, hors CCG et les pays importateurs de pétrole. Les économies du CCG (Arabie saoudite, Koweït, Bahrein, Qatar, Emirats Arabes Unis et Oman) ont été les plus durement touchées par la crise, mais ils ont récupéré rapidement lorsque la demande de pétrole a rebondi grâce aux marchés émergents d'Asie et à la stabilisation du secteur financier. En 2010, la croissance a été freinée par une faible expansion du crédit et par le fait que certains pays du CCG ont dû restreindre leur production pétrolière pour soutenir les prix du pétrole. La croissance économique de ce groupe devrait être de 4,2 % en 2010, de 5 % en 2011 et baisser à 4,8 % en 2012. La faiblesse des marchés du pétrole, en raison d'un ralentissement mondial, est la principale menace pour la reprise dans les pays du CCG, bien qu'ils aient un espace budgétaire pour amortir l'impact négatif des termes de l'échange, a-t-elle avancé. En outre, le recours systématique aux dépenses publiques, l'accès limité au financement pour les PME et les distorsions sur les marchés du travail menacent la croissance à long terme des économies du CCG, a-t-elle analysé. Concernant les pays importateurs de pétrole-MENA comme le Maroc, la Tunisie, le Liban, la Jordanie et Djibouti, elle a constaté que s'ils ont surmonté les effets de la crise, la faiblesse de la reprise économique en Europe, avec qui ils entretiennent le plus de relations en matière d'investissements et de commerce extérieur, devrait freiner leur croissance en 2010, à l'exception du Liban. Citant les cas du Maroc et de la Tunisie, qui sont les deux pays importateurs de pétrole qui ont les plus fortes relations commerciales avec l'Union européenne dans la région, elle a soutenu qu'en prévision d'un ralentissement économique prolongé de l'UE, ces deux pays maghrébins ont mis en œuvre de nouvelles mesures de relance budgétaire. En outre, une hausse des prix des produits alimentaires est devenue une menace pour tous les importateurs de pétrole dans la région en citant notamment les cas de l'Egypte et du Maroc qui enregistrent les plus hautes factures d'importation de blé.


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