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Le père de Mekideche
Haroun Ahmed lauréat du prix d'honneur et membre du jury international au FIBDA 2010 au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 10 - 2010

Ce dessinateur, caricaturiste et artiste peintre, est né le 5 août 1941 à Larbaa Nath Irathen. Il est le fils d'un père émigré à Paris et membre d'une famille composée de deux frères et une sœur. Ce père spirituel de la bande dessinée Mekidech e a réussi, et cela à travers les années, à s'imposer dans le monde de la caricature et la bande dessinée. Rencontré en marge du 3e festival international de la bande dessinée, il a bien voulu nous accorder cet entretien.
Ce dessinateur, caricaturiste et artiste peintre, est né le 5 août 1941 à Larbaa Nath Irathen. Il est le fils d'un père émigré à Paris et membre d'une famille composée de deux frères et une sœur. Ce père spirituel de la bande dessinée Mekidech e a réussi, et cela à travers les années, à s'imposer dans le monde de la caricature et la bande dessinée. Rencontré en marge du 3e festival international de la bande dessinée, il a bien voulu nous accorder cet entretien.
Midi libre : parlez nous un peu de vos débuts dans le dessin et la bande dessiné ?
Haroun Ahmed : Aprés ma sortie de l'Ecole nationale des Beaux arts promotion 1959-1962, j'ai intégré le journal El Moudjahid où je m'étais mis au dessin de presse en illustrant des articles.
j'ai réalisé des bandes dessinées durant les années 60 comme les frères Barberousse, le baptême de Mekki et Jugurtha. Par la suite, en 1967, on m'a contacté pour la création d'une bande dessinée pour les jeunes. On m'a sollicité pour contacter les autres dessinateurs dont … Slim et Maz. Le titre de cette BD est «Mekideche». Ce travail qui est un genre de bande dessiné où tous les artiste de l'époque ont participé. On m'a chargé de faire le personnage principal, quant aux autres ils devaient présenter chacun une histoire étalée sur cinq à six pages. Ce qui a constitué un livre de 32 pages à l'époque. Cette aventure a duré 15 ans jusqu'à l'arrêt mystérieux de sa parution. Après cela, j'aicontinué à travailler au quotidien El Moudjahid, jusqu'au jour où le journal El Chaâb m'a contacté pour réaliser les gags «Daouahir» qui porte sur la vie du citoyen avec leurs problèmes et cela durant 20 ans. Entre temps et pendant mon temps libre, j'ai peint des tableaux qui ont été exposés suivi par l'exposition collective avec des collègues établis à l'étranger. En 1974, le ministère de l'Information de l'époque a lancé un concours national de peinture à l'occasion du 20eme anniversaire du déclenchement de la libération, ou j'ai reçu le premier prix pour le tableau à l'huile qui est actuellement au musée nationale.
Comment percevez vous votre participation au FIBDA de cette année ?
Pour cette année, j'ai la chance d'exposer mes tableaux qui retracent ma carrière depuis 1962 jusqu'à ce jour. Ce rendez-vous, qui a vu l'affluence importante du public, regroupe des bandes dessinés mondialement connues et des dessinateurs de renommée internationale.
Selon vous, comment se porte la bande dessinée en Algérie?
Malheureusement, nous sommes encore loin et en retard par rapport à la BD mondiale. J'espère qu'à travers ce festival on pourra remettre la BD sur les rails et qu'il y'aura des offres pour le monde de la BD.
Comment peut on y remédier ?
Pour le succès de la BD il nous faut encourager les jeunes talents en les encourageant avec des subventions et des aides . Il faut bien reconnaître que les artistes sont entrain d'émerger et qu'il faut leur faciliter la tâche. Comme il est très important de mettre la BD à la portée de tous le monde, sachant que les vrais lecteurs sont des jeunes.
Quels sont vos projets pour l'avenir ?
J'ai réalisé une bande dessinée Bendir, j' attends juste l'agrément pour sa distribution dans laquelle j'ai repris le personnage de Mekideche qui a hiberné durant 30 ans avec la participation de Slim, le Hic et plein de jeunes talents.
Midi libre : parlez nous un peu de vos débuts dans le dessin et la bande dessiné ?
Haroun Ahmed : Aprés ma sortie de l'Ecole nationale des Beaux arts promotion 1959-1962, j'ai intégré le journal El Moudjahid où je m'étais mis au dessin de presse en illustrant des articles.
j'ai réalisé des bandes dessinées durant les années 60 comme les frères Barberousse, le baptême de Mekki et Jugurtha. Par la suite, en 1967, on m'a contacté pour la création d'une bande dessinée pour les jeunes. On m'a sollicité pour contacter les autres dessinateurs dont … Slim et Maz. Le titre de cette BD est «Mekideche». Ce travail qui est un genre de bande dessiné où tous les artiste de l'époque ont participé. On m'a chargé de faire le personnage principal, quant aux autres ils devaient présenter chacun une histoire étalée sur cinq à six pages. Ce qui a constitué un livre de 32 pages à l'époque. Cette aventure a duré 15 ans jusqu'à l'arrêt mystérieux de sa parution. Après cela, j'aicontinué à travailler au quotidien El Moudjahid, jusqu'au jour où le journal El Chaâb m'a contacté pour réaliser les gags «Daouahir» qui porte sur la vie du citoyen avec leurs problèmes et cela durant 20 ans. Entre temps et pendant mon temps libre, j'ai peint des tableaux qui ont été exposés suivi par l'exposition collective avec des collègues établis à l'étranger. En 1974, le ministère de l'Information de l'époque a lancé un concours national de peinture à l'occasion du 20eme anniversaire du déclenchement de la libération, ou j'ai reçu le premier prix pour le tableau à l'huile qui est actuellement au musée nationale.
Comment percevez vous votre participation au FIBDA de cette année ?
Pour cette année, j'ai la chance d'exposer mes tableaux qui retracent ma carrière depuis 1962 jusqu'à ce jour. Ce rendez-vous, qui a vu l'affluence importante du public, regroupe des bandes dessinés mondialement connues et des dessinateurs de renommée internationale.
Selon vous, comment se porte la bande dessinée en Algérie?
Malheureusement, nous sommes encore loin et en retard par rapport à la BD mondiale. J'espère qu'à travers ce festival on pourra remettre la BD sur les rails et qu'il y'aura des offres pour le monde de la BD.
Comment peut on y remédier ?
Pour le succès de la BD il nous faut encourager les jeunes talents en les encourageant avec des subventions et des aides . Il faut bien reconnaître que les artistes sont entrain d'émerger et qu'il faut leur faciliter la tâche. Comme il est très important de mettre la BD à la portée de tous le monde, sachant que les vrais lecteurs sont des jeunes.
Quels sont vos projets pour l'avenir ?
J'ai réalisé une bande dessinée Bendir, j' attends juste l'agrément pour sa distribution dans laquelle j'ai repris le personnage de Mekideche qui a hiberné durant 30 ans avec la participation de Slim, le Hic et plein de jeunes talents.


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