La perle des Aurès vient d'enrichir son palmarès historique par la découverte de ruines romaines ainsi que des empreintes de la légendaire reine El-Kahina. L'Atlas des monuments archéologiques de l'Algérie recense environ 175 sites de ruines romaines à travers la wilaya de Khenchela, située au nord-est algérien, dans la région des Aurès. Ceci n'est plus le cas après la découverte de deux nouveaux vestiges de cette civilisation qui est passée par le territoire de ladite wilaya. C'est par hasard qu'un site historique, situé dans la localité de Tazougart, commune de Tawazyanet, fut découvert, durant la deuxième quinzaine de ce mois en cours, par des inconnus. Ce site, faut-il le préciser, a été excavé anarchiquement par ces individus sans que ces derniers avisent les autorités locales, a-t-on appris par le lieutenant-colonel Kerroude, chargé de communication de la Gendarmerie nationale. A cet effet, les agents de la cellule de la lutte contre les atteintes aux biens culturels et historiques, située à Souk-Ahras, agissant sur informations, se sont déplacés au site concerné où ils ont découvert de nombreuses pierres sculptées de différents types et tailles, ainsi que plusieurs restes d'anciennes constructions de la civilisation romaine, un découverte qui s'étale sur une superficie d'un hectare. Il y a lieu de souligner que ces excavations sont «illégales», a précisé M. Kerroude. En outre, les agents de la protection du patrimoine culturel et historique de la Gendarmerie nationale, en coordination avec les services de la direction culturelle de la wilaya de Khenchela ont envoyé, de leur côté, un expert au lieu de la découverte. Ce spécialiste, souligne le responsable de la communication à la Gendarmerie nationale, a «confirmé le constat des membres de la cellule» et «le ministère concerné sera informé afin d'envoyer une équipe de chercheurs sur les lieux pour déterminer les caractéristiques du site», a-t-il ajouté. Par ailleurs, suite aux travaux de réalisation de canalisations de gaz naturel passant par la localité de Douar Zouaher, dans la commune de Baghaï, vers la wilaya de Tébessa, un autre nouveau site de ruines romaines a été découvert, informe-t-on de même source. Un important lot, faut-il le dire, a été découvert dans cet lieu. Il s'agit principalement d'un cercueil en pierre de taille moyenne utilisé, indique-t-on, pour enterrer les morts. Aussi, un pilon en pierre, plusieurs pierres sculptées de différentes tailles et types et d'autres objets. L'entrepreneur chargé de la réalisation du projet de canalisations, quant à lui, n'a nullement informé les autorités locales sur cette découverte et a enseveli sa découverte, prétendant qu'il «n'avait pas donné de l'importance à ces débris ni à leurs valeur historique», a indiqué M. Kerroude. Selon ce dernier, «les gens ne se confient pas aux autorités de crainte de se voir exproprier leurs terrains », a-t-il expliqué. Une fois sur place, les agents de la cellule de la lutte contre les atteintes aux biens culturels et historiques ont constaté qu'il s'agit d'«objets antiques rares» et que toute la région est «une extension du site archéologique du palais de la légendaire reine El-Kahina», situé dans la localité de Baghaï. Il est toutefois utile de noter que les objets découverts seront transférés vers le palais d'El-Kahina afin de les préserver de toute dégradation et vol, informe-t-on de même source. Ahmed Bouaraba La perle des Aurès vient d'enrichir son palmarès historique par la découverte de ruines romaines ainsi que des empreintes de la légendaire reine El-Kahina. L'Atlas des monuments archéologiques de l'Algérie recense environ 175 sites de ruines romaines à travers la wilaya de Khenchela, située au nord-est algérien, dans la région des Aurès. Ceci n'est plus le cas après la découverte de deux nouveaux vestiges de cette civilisation qui est passée par le territoire de ladite wilaya. C'est par hasard qu'un site historique, situé dans la localité de Tazougart, commune de Tawazyanet, fut découvert, durant la deuxième quinzaine de ce mois en cours, par des inconnus. Ce site, faut-il le préciser, a été excavé anarchiquement par ces individus sans que ces derniers avisent les autorités locales, a-t-on appris par le lieutenant-colonel Kerroude, chargé de communication de la Gendarmerie nationale. A cet effet, les agents de la cellule de la lutte contre les atteintes aux biens culturels et historiques, située à Souk-Ahras, agissant sur informations, se sont déplacés au site concerné où ils ont découvert de nombreuses pierres sculptées de différents types et tailles, ainsi que plusieurs restes d'anciennes constructions de la civilisation romaine, un découverte qui s'étale sur une superficie d'un hectare. Il y a lieu de souligner que ces excavations sont «illégales», a précisé M. Kerroude. En outre, les agents de la protection du patrimoine culturel et historique de la Gendarmerie nationale, en coordination avec les services de la direction culturelle de la wilaya de Khenchela ont envoyé, de leur côté, un expert au lieu de la découverte. Ce spécialiste, souligne le responsable de la communication à la Gendarmerie nationale, a «confirmé le constat des membres de la cellule» et «le ministère concerné sera informé afin d'envoyer une équipe de chercheurs sur les lieux pour déterminer les caractéristiques du site», a-t-il ajouté. Par ailleurs, suite aux travaux de réalisation de canalisations de gaz naturel passant par la localité de Douar Zouaher, dans la commune de Baghaï, vers la wilaya de Tébessa, un autre nouveau site de ruines romaines a été découvert, informe-t-on de même source. Un important lot, faut-il le dire, a été découvert dans cet lieu. Il s'agit principalement d'un cercueil en pierre de taille moyenne utilisé, indique-t-on, pour enterrer les morts. Aussi, un pilon en pierre, plusieurs pierres sculptées de différentes tailles et types et d'autres objets. L'entrepreneur chargé de la réalisation du projet de canalisations, quant à lui, n'a nullement informé les autorités locales sur cette découverte et a enseveli sa découverte, prétendant qu'il «n'avait pas donné de l'importance à ces débris ni à leurs valeur historique», a indiqué M. Kerroude. Selon ce dernier, «les gens ne se confient pas aux autorités de crainte de se voir exproprier leurs terrains », a-t-il expliqué. Une fois sur place, les agents de la cellule de la lutte contre les atteintes aux biens culturels et historiques ont constaté qu'il s'agit d'«objets antiques rares» et que toute la région est «une extension du site archéologique du palais de la légendaire reine El-Kahina», situé dans la localité de Baghaï. Il est toutefois utile de noter que les objets découverts seront transférés vers le palais d'El-Kahina afin de les préserver de toute dégradation et vol, informe-t-on de même source. Ahmed Bouaraba
