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Les citoyens laissés pour compte
Village agricole social de Boujelel (Naciria)
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 11 - 2010

Le village agricole social Boujelel El Ghorf dans la commune de Naciria, à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, se débat dans des problèmes le moins que l'on puisse dire inextricables.
Le village agricole social Boujelel El Ghorf dans la commune de Naciria, à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, se débat dans des problèmes le moins que l'on puisse dire inextricables.
Les 4 mille habitants qui y vivotent sont dans le dénuement total. Inauguré en 1976, ce village, à l'instar des autres se trouvant dans la wilaya de Boumerdès, a totalement perdu son image d'antan. Il est devenu un endroit peu enviable en raison d'absence de commodités de base. Pratiquement, toutes les infrastructures réalisées au début des années 70 sont squattées par les habitants dudit village. Le hammam qui fut un temps un lieu de détente pour les villageois a été squatté par un citoyen. Ce dernier, selon une source, a bénéficié récemment d'une nouvelle habitation dans le cadre du programme de l'autoconstruction (Fonal) au niveau d'un hameau près de Boumraou. Mais, ajoute notre source, il a refusé de quitter le Hammam qu'il squatte depuis des années pour vivre dans sa nouvelle habitation. L'antenne APC, est une autre structure publique à être squattée par un autre citoyen. Ce qui pénalise les villageois à se rendre au chef-lieu communal pour se faire délivrer un simple document administratif. « L'APC aurait fait le nécessaire pour déloger l'indu occupant dudit antenne pour au moins apaiser un tant soit peu le calvaire des citoyens qui se rendent journellement au chef-lieu et en même temps de diminuer la pression qui s'exerce sur l'état civil », tempête un citoyen. Avant d'ajouter que même l'antenne postale est squattée par un autre citoyen ce qui fait que les retraités en particulier et les abonnés d'Algérie poste sont pénalisés par les déplacements vers la poste de la ville. Le problème de manque de liquidités de ces derniers jours accentue le calvaire des abonnés contraints souvent de faire de long parcours pour effectuer leurs opérations monétaires. Outre cela, la salle de soins fonctionne au ralenti en raison de la suppression du service de médecine dentaire. Cette partie du service a été squattée par un infirmier qui l'utilise comme une habitation. Pour cela, les malades se rendent aux établissements du chef-lieu où celles se trouvant à Bordj Ménaïel et ce, souvent dans des conditions très pénibles liées principalement aux moyens de transports. Le phénomène de squat des infrastructures d'utilité publique s'explique, selon notre source, par l'exode rurale qu'avait connue la localité durant la décennie noire où plusieurs familles avaient fui leurs terres et trouvés refuge au niveau de Boujelel El Ghorf. Le village s'est drastiquement dégradé suite à l'extension anarchique des habitations au détriment des espaces verts qui s'y trouvaient auparavant. Les 140 logements évolutifs ont défiguré l'image dudit village, nous dira notre interlocuteur. « En 1976, l'année où nous sommes venus au village, j'avais une dizaine d'années et je me rappelle bien la structure globale du village, elle était magnifique. Maintenant il s'est totalement dégradé et l'incivisme des citoyens fait encore des ravages et personne ne s'inquiète de l'état du village ». La prolifération de l'informel bat son plein dans le village. Une vingtaine de baraques de fortune ont été construites près de l'école primaire du village. L'état de la chaussée et des ruelles reste à désirer de même que l'aménagement est souffrant où beaucoup reste à faire.
Les 4 mille habitants qui y vivotent sont dans le dénuement total. Inauguré en 1976, ce village, à l'instar des autres se trouvant dans la wilaya de Boumerdès, a totalement perdu son image d'antan. Il est devenu un endroit peu enviable en raison d'absence de commodités de base. Pratiquement, toutes les infrastructures réalisées au début des années 70 sont squattées par les habitants dudit village. Le hammam qui fut un temps un lieu de détente pour les villageois a été squatté par un citoyen. Ce dernier, selon une source, a bénéficié récemment d'une nouvelle habitation dans le cadre du programme de l'autoconstruction (Fonal) au niveau d'un hameau près de Boumraou. Mais, ajoute notre source, il a refusé de quitter le Hammam qu'il squatte depuis des années pour vivre dans sa nouvelle habitation. L'antenne APC, est une autre structure publique à être squattée par un autre citoyen. Ce qui pénalise les villageois à se rendre au chef-lieu communal pour se faire délivrer un simple document administratif. « L'APC aurait fait le nécessaire pour déloger l'indu occupant dudit antenne pour au moins apaiser un tant soit peu le calvaire des citoyens qui se rendent journellement au chef-lieu et en même temps de diminuer la pression qui s'exerce sur l'état civil », tempête un citoyen. Avant d'ajouter que même l'antenne postale est squattée par un autre citoyen ce qui fait que les retraités en particulier et les abonnés d'Algérie poste sont pénalisés par les déplacements vers la poste de la ville. Le problème de manque de liquidités de ces derniers jours accentue le calvaire des abonnés contraints souvent de faire de long parcours pour effectuer leurs opérations monétaires. Outre cela, la salle de soins fonctionne au ralenti en raison de la suppression du service de médecine dentaire. Cette partie du service a été squattée par un infirmier qui l'utilise comme une habitation. Pour cela, les malades se rendent aux établissements du chef-lieu où celles se trouvant à Bordj Ménaïel et ce, souvent dans des conditions très pénibles liées principalement aux moyens de transports. Le phénomène de squat des infrastructures d'utilité publique s'explique, selon notre source, par l'exode rurale qu'avait connue la localité durant la décennie noire où plusieurs familles avaient fui leurs terres et trouvés refuge au niveau de Boujelel El Ghorf. Le village s'est drastiquement dégradé suite à l'extension anarchique des habitations au détriment des espaces verts qui s'y trouvaient auparavant. Les 140 logements évolutifs ont défiguré l'image dudit village, nous dira notre interlocuteur. « En 1976, l'année où nous sommes venus au village, j'avais une dizaine d'années et je me rappelle bien la structure globale du village, elle était magnifique. Maintenant il s'est totalement dégradé et l'incivisme des citoyens fait encore des ravages et personne ne s'inquiète de l'état du village ». La prolifération de l'informel bat son plein dans le village. Une vingtaine de baraques de fortune ont été construites près de l'école primaire du village. L'état de la chaussée et des ruelles reste à désirer de même que l'aménagement est souffrant où beaucoup reste à faire.


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