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Des conditions de vie moyenâgeuses
El Semmar, développement local
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 11 - 2010

Manque de réseau d'assainissement, d'infrastructures sanitaires et éducatives, de lieux de loisirs, d'espaces verts, de moyens de transport, de logements, de gaz de ville, taux important de chômage… sont autant de causes ayant mené à l'enclavement de la localité.
Manque de réseau d'assainissement, d'infrastructures sanitaires et éducatives, de lieux de loisirs, d'espaces verts, de moyens de transport, de logements, de gaz de ville, taux important de chômage… sont autant de causes ayant mené à l'enclavement de la localité.
Le développement local dans la commune d'El Semmar, à l'instar de plusieurs autres localités de la capitale, reste à la traîne en dépit des très nombreux programmes et projets lancés ces dernières années. D'importantes enveloppes ont pourtant été réservées au développement local, mais la réalité démontre malheureusement leurs incapacité à faire avancer ce développement. La concrétisation de ces programmes demeure visiblement entravée par divers facteurs. Il faut dire qu'elles sont très nombreuses les communes algéroises qui souffrent toutes ces derniers temps de problèmes d'enclavement, notamment avec l'absence quasi totale, pour certaines d'entre elles, des moyens de transport, ce qui les isole de plus en plus. C'est le cas de la commune d'El Semmar aujourd'hui dont la majorité des quartiers ne dispose pas de moyens de transport urbain. Pourtant plusieurs projets ont été lancés ces quelques dernières années, mais qui sont toujours en cours de réalisation, ce qui a transformé la localité en un énorme chantier à ciel ouvert, notamment au centre-ville, tandis que les autres quartiers sont pratiquement oubliés par les responsables locaux. Ces derniers en fait sont souvent accusés par les citoyens de les «marginaliser et de les exclure des programmes de développement». Pourtant ladite commune possède d'énormes potentialités, elle demeure néanmoins parmi les dernières localités en matière d'accès aux programmes de développement. Manque de réseau d'assainissement, d'infrastructures sanitaires et éducatives, de lieux de loisirs, d'espaces verts, de moyens de transport, de logements, de gaz de ville, taux important de chômage… sont autant de causes de l'enclavement dans lequel vit cette localité. L'absence de l'ensemble de ces commodités n'a fait qu'augmenter la colère des citoyens qui revendiquent aujourd'hui leur droit essentiel à une vie décente : « Nous n'avons absolument rien dans ce coin perdu de la capitale. Nous vivons comme des villageois en pleine ville. Les commodités de la vie courante n'existent pas, nous réclamons aujourd'hui de conditions de vie meilleures et surtout que les responsables accordent un peu plus d'attention à notre localité », nous dira un résidant du quartier Issad-Abbès. Ce quartier a connu, selon de nombreux habitants, plusieurs émeutes ces dernières années lors desquelles les citoyens ont réclamé la réhabilitation de leur cadre de vie. Les autorités locales ont, à l'époque, dégagé une importante enveloppe pour la réhabilitation et le bitumage des rues ; un projet qui n'a pas encore vu le jour et la situation reste toujours la même. D'ailleurs l'un des problèmes majeurs des familles restent la détérioration des routes. Aussi, les habitants du quartier Issad-Abbès réclament la réalisation d'infrastructures de base, notamment éducatives, pour éviter aux petits enfants de se déplacer jusqu'au centre- vielle de la commune d'El Semmar pour rejoindre les bancs de l'école à des kilomètres de chez eux, en l'absence de transport scolaire ou même public. Cette situation est paticulièrement pénalisante pour ces enfants surtout en hiver.
Le développement local dans la commune d'El Semmar, à l'instar de plusieurs autres localités de la capitale, reste à la traîne en dépit des très nombreux programmes et projets lancés ces dernières années. D'importantes enveloppes ont pourtant été réservées au développement local, mais la réalité démontre malheureusement leurs incapacité à faire avancer ce développement. La concrétisation de ces programmes demeure visiblement entravée par divers facteurs. Il faut dire qu'elles sont très nombreuses les communes algéroises qui souffrent toutes ces derniers temps de problèmes d'enclavement, notamment avec l'absence quasi totale, pour certaines d'entre elles, des moyens de transport, ce qui les isole de plus en plus. C'est le cas de la commune d'El Semmar aujourd'hui dont la majorité des quartiers ne dispose pas de moyens de transport urbain. Pourtant plusieurs projets ont été lancés ces quelques dernières années, mais qui sont toujours en cours de réalisation, ce qui a transformé la localité en un énorme chantier à ciel ouvert, notamment au centre-ville, tandis que les autres quartiers sont pratiquement oubliés par les responsables locaux. Ces derniers en fait sont souvent accusés par les citoyens de les «marginaliser et de les exclure des programmes de développement». Pourtant ladite commune possède d'énormes potentialités, elle demeure néanmoins parmi les dernières localités en matière d'accès aux programmes de développement. Manque de réseau d'assainissement, d'infrastructures sanitaires et éducatives, de lieux de loisirs, d'espaces verts, de moyens de transport, de logements, de gaz de ville, taux important de chômage… sont autant de causes de l'enclavement dans lequel vit cette localité. L'absence de l'ensemble de ces commodités n'a fait qu'augmenter la colère des citoyens qui revendiquent aujourd'hui leur droit essentiel à une vie décente : « Nous n'avons absolument rien dans ce coin perdu de la capitale. Nous vivons comme des villageois en pleine ville. Les commodités de la vie courante n'existent pas, nous réclamons aujourd'hui de conditions de vie meilleures et surtout que les responsables accordent un peu plus d'attention à notre localité », nous dira un résidant du quartier Issad-Abbès. Ce quartier a connu, selon de nombreux habitants, plusieurs émeutes ces dernières années lors desquelles les citoyens ont réclamé la réhabilitation de leur cadre de vie. Les autorités locales ont, à l'époque, dégagé une importante enveloppe pour la réhabilitation et le bitumage des rues ; un projet qui n'a pas encore vu le jour et la situation reste toujours la même. D'ailleurs l'un des problèmes majeurs des familles restent la détérioration des routes. Aussi, les habitants du quartier Issad-Abbès réclament la réalisation d'infrastructures de base, notamment éducatives, pour éviter aux petits enfants de se déplacer jusqu'au centre- vielle de la commune d'El Semmar pour rejoindre les bancs de l'école à des kilomètres de chez eux, en l'absence de transport scolaire ou même public. Cette situation est paticulièrement pénalisante pour ces enfants surtout en hiver.


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