Les royaumes amazighs durant la période musulmane est le thème d'une conférence internationale, ouverte mercredi à Biskra en présence de chercheurs nationaux, tunisiens et marocains. Dans une allocution prononcée à l'ouverture de cette rencontre initiée par le Haut-Commissariat à l'amazighité, le représentant de cette institution, Si El-Hachemi Assad a indiqué que la conférence se veut "un espace pour une connaissance historique et objective des phases historiques, importantes et riches en évènements, pour en saisir les moments les plus cruciaux". Le HCA entend, à travers cette rencontre, "tenter de faire connaître l'Histoire loin de tout fanatisme et de toute considération partisane, et sans recroquevillement sur soi ni aliénation", a-t-il ajouté, affirmant que l'approche à adopter "ne doit pas pour autant manquer de fierté et de dignité". M. Assad a souligné que cette rencontre de deux jours permettra notamment de présenter des aperçus historiques sur les royaumes amazighs avant l'avènement de l'Islam, les plus grands royaumes amazighs de la période islamique, l'organisation politique et administrative des royaumes amazighs, les plus illustres hommes politiques de ces dynasties et, enfin, la place de la langue et de la culture amazighe dans ces royaumes. Selon des membres du comité d'organisation, l'histoire des royaumes amazighs est aussi ancienne que la présence berbère. Les premières dynasties ont vu le jour au contact de la civilisation égyptienne du temps des pharaons. C'est le cas, ont-ils noté, du royaume de Sheshonq qui fonda la 22e dynastie pharaonique. Depuis, plusieurs royaumes sont apparus à travers l'Afrique du Nord dont le plus récent est le royaume de Koukou en Kabylie. Les même sources ont cité les royaumes de Massinissa, de Syphax et de Juba II ainsi que les nombreux royaumes nés durant la période islamique et qui ont connu une "grande prospérité culturelle" à un moment où l'Europe était plongée dans les ténèbres moyenâgeuses. Certains de ces royaumes musulmans ont été si puissants qu'ils contrôlèrent des territoires entiers de la presqu'île ibérique, à l'exemple des Almoravides et Almohades. D'autres furent de petites principautés, comme les Abdelwadoud, les Hafsides et Mérinides. L'histoire de toutes ces dynasties révèle des noms de grands dirigeants et de généraux, dont Tarik Ibn Ziad, Ibn Toumert et Youcef Ibn Tachfine qui avaient fondé, défendu et favorisé l'épanouissement de civilisations prospères. Une exposition d'ouvrages édités par le HCA est organisée à la Maison de la culture de Biskra en marge de cette conférence. Les royaumes amazighs durant la période musulmane est le thème d'une conférence internationale, ouverte mercredi à Biskra en présence de chercheurs nationaux, tunisiens et marocains. Dans une allocution prononcée à l'ouverture de cette rencontre initiée par le Haut-Commissariat à l'amazighité, le représentant de cette institution, Si El-Hachemi Assad a indiqué que la conférence se veut "un espace pour une connaissance historique et objective des phases historiques, importantes et riches en évènements, pour en saisir les moments les plus cruciaux". Le HCA entend, à travers cette rencontre, "tenter de faire connaître l'Histoire loin de tout fanatisme et de toute considération partisane, et sans recroquevillement sur soi ni aliénation", a-t-il ajouté, affirmant que l'approche à adopter "ne doit pas pour autant manquer de fierté et de dignité". M. Assad a souligné que cette rencontre de deux jours permettra notamment de présenter des aperçus historiques sur les royaumes amazighs avant l'avènement de l'Islam, les plus grands royaumes amazighs de la période islamique, l'organisation politique et administrative des royaumes amazighs, les plus illustres hommes politiques de ces dynasties et, enfin, la place de la langue et de la culture amazighe dans ces royaumes. Selon des membres du comité d'organisation, l'histoire des royaumes amazighs est aussi ancienne que la présence berbère. Les premières dynasties ont vu le jour au contact de la civilisation égyptienne du temps des pharaons. C'est le cas, ont-ils noté, du royaume de Sheshonq qui fonda la 22e dynastie pharaonique. Depuis, plusieurs royaumes sont apparus à travers l'Afrique du Nord dont le plus récent est le royaume de Koukou en Kabylie. Les même sources ont cité les royaumes de Massinissa, de Syphax et de Juba II ainsi que les nombreux royaumes nés durant la période islamique et qui ont connu une "grande prospérité culturelle" à un moment où l'Europe était plongée dans les ténèbres moyenâgeuses. Certains de ces royaumes musulmans ont été si puissants qu'ils contrôlèrent des territoires entiers de la presqu'île ibérique, à l'exemple des Almoravides et Almohades. D'autres furent de petites principautés, comme les Abdelwadoud, les Hafsides et Mérinides. L'histoire de toutes ces dynasties révèle des noms de grands dirigeants et de généraux, dont Tarik Ibn Ziad, Ibn Toumert et Youcef Ibn Tachfine qui avaient fondé, défendu et favorisé l'épanouissement de civilisations prospères. Une exposition d'ouvrages édités par le HCA est organisée à la Maison de la culture de Biskra en marge de cette conférence.
