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Attention au cœur !
Trop de cholestérol
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 12 - 2010

Trop de cholestérol sanguin expose aux accidents cardiovasculaires. Il faut s'en préoccuper car des solutions efficaces existent pour faire diminuer son taux de cholestérol.
Trop de cholestérol sanguin expose aux accidents cardiovasculaires. Il faut s'en préoccuper car des solutions efficaces existent pour faire diminuer son taux de cholestérol.
Les maladies cardiovasculaires (angine de poitrine, infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux) représentent dans les pays occidentaux la première cause de mortalité et que l'hypercholestérolémie (ou excès de cholestérol) en est l'un des principaux facteurs de risque. Pourtant, celle-ci peut être efficacement et durablement corrigée par une alimentation bien équilibrée et, si nécessaire, la prise d'un médicament. L'enjeu est d'autant plus important que de nombreuses études ont montré que la diminution du taux de cholestérol dans le sang s'accompagnait parallèlement d'une réduction conséquente du risque de maladie coronarienne (angine de poitrine, infarctus du myocarde), toujours très grave.
Qu'est-ce que l'hypercholestérolémie ?
Le cholestérol (les médecins parlent plutôt de "cholestérol total") est une variété de lipide ou graisse, composé de plusieurs fractions :
- le "bon cholestérol" ou HDL-cholestérol : il a un effet protecteur car il est transporté par des protéines ("HDL") depuis les artères, qui sont ainsi nettoyées, vers le foie, où il est éliminé.
le "mauvais cholestérol" ou LDL-cholestérol : il est néfaste car il est fixé à des protéines ("LDL") qui le dépose dans la paroi des vaisseaux sanguins où il s'accumule.
L'hypercholestérolémie correspond, donc, à l'augmentation du cholestérol total dans le sang, s'accompagnant d'une surcharge en LDL-cholestérol ou "mauvais cholestérol" (valeur normale : 1 à 1,6 g/l) et d'une diminution du HDL-cholestérol ou "bon cholestérol" (valeur normale : 0,35 à 0,75 g/l).
En dehors de l'hypercholestérolémie familiale, qui est héréditaire, la forme la plus courante d'hypercholestérolémie est la conséquence d'une mauvaise hygiène de vie, avec un régime alimentaire trop riche en graisses saturées. Ces dernières, en enrichissant exagérément le sang en mauvais cholestérol, encrassent progressivement les artères. En effet, le LDL-cholestérol en excès stagne sur la paroi de l'artère et va petit à petit la dégrader. C'est le point de départ de la plaque d'athérome, à l'origine d'une diminution du calibre de l'artère et d'un ralentissement de la circulation sanguine. Au niveau du cœur, cela se traduit par l'apparition d'une maladie coronarienne : la circulation du sang dans les artères du cœur, ou artères coronaires, est perturbée soit de façon brutale, c'est l'infarctus du myocarde, soit progressivement, c'est l'angine de poitrine ou angor.
Evaluez les risques cardiovasculaires !
La correction de l'hypercholestérolémie n'a de sens que si tous les autres facteurs de risque sont également recherchés, ce qui permet d'évaluer un risque cardiovasculaire global.
Certains de ces facteurs de risque sont dits réversibles car ils peuvent être corrigés par un traitement : tabagisme, hypertension artérielle, troubles lipidiques (dont l'hypercholestér lémie), diabète sucré, obésité, sédentarité. Dans le cas contraire, il s'agit de facteurs fixes : âge supérieur à 50 ans pour les hommes et supérieur à 60 ans pour les femmes, ménopause précoce non traitée, antécédents personnels ou familiaux de maladie cardiovasculaire.
Faut-il suivre un régime anti-cholestérol ?
L'efficacité des médicaments "hypolipémiants" est aujourd'hui bien connue de tous, de sorte que la nécessité d'un régime pour baisser son taux de cholestérol n'apparaît pas toujours évidente pour certains. En réalité, il n'est pas question de suivre un régime anti-cholestérol draconien, mais plutôt d'apprendre ou de ré-apprendre à bien manger. Les mesures diététiques sont d'autant plus importantes que, parfois, le seul régime anti-cholestérol, correctement suivi pendant quelques mois, suffit à normaliser le taux de cholestérol et rend alors superflue la prise d'un médicament. De toute façon, votre médecin vous le conseillera toujours en première intention si votre hypercholestérolémie est isolée, c'est-à-dire sans autre facteur de risque associé. Un argument supplémentaire en faveur du régime ? Il est largement démontré que les médicaments sont d'autant plus efficaces que le régime est bien suivi...
Faire les bons choix alimentaires !
Il faut avant tout corriger les mauvaises habitudes, comme l'abus de viandes grasses (mouton, bœuf), d'œufs, de lait complet, de laitages et de fromages ou encore de sauces. Privilégiez plutôt les «bonnes» graisses, dites insaturées, car ce sont elles qui permettent de diminuer le LDL-cholestérol : remplacez le beurre et la margarine par de l'huile d'olive et de colza. Préférez les laitages allégés en matières grasses (lait écrémé ou demi-écrémé, fromages blancs de 0 à 20% de matières grasses). Ne mangez qu'une seule portion de fromage par jour. Mais n'hésitez pas à prendre du poisson plusieurs fois par semaine.
Faites attention aux sauces !
Consommez de préférence des crudités, féculents et légumes verts, bien connus pour leur effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Saviez-vous que les fibres présentes dans les fruits et légumes frais favorisent la diminution du taux de cholestérol dans le sang ? En revanche, évitez les boissons sucrées... Pour qu'elle puisse vous apporter encore plus de bénéfices, une alimentation équilibrée doit être associée à une activité physique régulière. La sédentarité, qui touche malheureusement tant de gens, constitue, en effet, un facteur de risque cardiovasculaire à part entière. Alors, même si vous êtes très occupé, vous pourrez toujours trouver un peu de temps pour marcher, faire du vélo ou tout autre sport que vous appréciez. En plus, l'exercice physique permet d'augmenter le métabolisme des graisses dans l'organisme, favorisant ainsi la baisse du taux de cholestérol dans le sang. Si, après 3 à 6 mois de règles hygiéno-diététiques bien suivies, le résultat n'est pas satisfaisant, votre médecin peut alors vous prescrire, en plus, un médicament hypolipémiant. Quel que soit le médicament utilisé, vous serez soumis, deux fois par an, à une analyse sanguine pour contrôler votre taux de cholestérol total, de LDL et d'HDL. Dans tous les cas également, sachez que vous devrez prendre votre médicament tous les jours et poursuivre votre traitement à vie.
Cholestérol sous surveillance
Seul le médecin pourra prendre la décision de vous proposer un régime approprié et éventuellement un traitement, puis de surveiller son efficacité, sur la base du dosage du cholestérol et de ses fractions, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol.
La détermination du taux de LDL-cholestérol, indispensable dans l'évaluation de l'hypercholestérolémie, ne peut être obtenue que par une formule mathématique. Le médecin prescrit, donc, ce que l'on appelle un bilan lipidique.
Les maladies cardiovasculaires (angine de poitrine, infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux) représentent dans les pays occidentaux la première cause de mortalité et que l'hypercholestérolémie (ou excès de cholestérol) en est l'un des principaux facteurs de risque. Pourtant, celle-ci peut être efficacement et durablement corrigée par une alimentation bien équilibrée et, si nécessaire, la prise d'un médicament. L'enjeu est d'autant plus important que de nombreuses études ont montré que la diminution du taux de cholestérol dans le sang s'accompagnait parallèlement d'une réduction conséquente du risque de maladie coronarienne (angine de poitrine, infarctus du myocarde), toujours très grave.
Qu'est-ce que l'hypercholestérolémie ?
Le cholestérol (les médecins parlent plutôt de "cholestérol total") est une variété de lipide ou graisse, composé de plusieurs fractions :
- le "bon cholestérol" ou HDL-cholestérol : il a un effet protecteur car il est transporté par des protéines ("HDL") depuis les artères, qui sont ainsi nettoyées, vers le foie, où il est éliminé.
le "mauvais cholestérol" ou LDL-cholestérol : il est néfaste car il est fixé à des protéines ("LDL") qui le dépose dans la paroi des vaisseaux sanguins où il s'accumule.
L'hypercholestérolémie correspond, donc, à l'augmentation du cholestérol total dans le sang, s'accompagnant d'une surcharge en LDL-cholestérol ou "mauvais cholestérol" (valeur normale : 1 à 1,6 g/l) et d'une diminution du HDL-cholestérol ou "bon cholestérol" (valeur normale : 0,35 à 0,75 g/l).
En dehors de l'hypercholestérolémie familiale, qui est héréditaire, la forme la plus courante d'hypercholestérolémie est la conséquence d'une mauvaise hygiène de vie, avec un régime alimentaire trop riche en graisses saturées. Ces dernières, en enrichissant exagérément le sang en mauvais cholestérol, encrassent progressivement les artères. En effet, le LDL-cholestérol en excès stagne sur la paroi de l'artère et va petit à petit la dégrader. C'est le point de départ de la plaque d'athérome, à l'origine d'une diminution du calibre de l'artère et d'un ralentissement de la circulation sanguine. Au niveau du cœur, cela se traduit par l'apparition d'une maladie coronarienne : la circulation du sang dans les artères du cœur, ou artères coronaires, est perturbée soit de façon brutale, c'est l'infarctus du myocarde, soit progressivement, c'est l'angine de poitrine ou angor.
Evaluez les risques cardiovasculaires !
La correction de l'hypercholestérolémie n'a de sens que si tous les autres facteurs de risque sont également recherchés, ce qui permet d'évaluer un risque cardiovasculaire global.
Certains de ces facteurs de risque sont dits réversibles car ils peuvent être corrigés par un traitement : tabagisme, hypertension artérielle, troubles lipidiques (dont l'hypercholestér lémie), diabète sucré, obésité, sédentarité. Dans le cas contraire, il s'agit de facteurs fixes : âge supérieur à 50 ans pour les hommes et supérieur à 60 ans pour les femmes, ménopause précoce non traitée, antécédents personnels ou familiaux de maladie cardiovasculaire.
Faut-il suivre un régime anti-cholestérol ?
L'efficacité des médicaments "hypolipémiants" est aujourd'hui bien connue de tous, de sorte que la nécessité d'un régime pour baisser son taux de cholestérol n'apparaît pas toujours évidente pour certains. En réalité, il n'est pas question de suivre un régime anti-cholestérol draconien, mais plutôt d'apprendre ou de ré-apprendre à bien manger. Les mesures diététiques sont d'autant plus importantes que, parfois, le seul régime anti-cholestérol, correctement suivi pendant quelques mois, suffit à normaliser le taux de cholestérol et rend alors superflue la prise d'un médicament. De toute façon, votre médecin vous le conseillera toujours en première intention si votre hypercholestérolémie est isolée, c'est-à-dire sans autre facteur de risque associé. Un argument supplémentaire en faveur du régime ? Il est largement démontré que les médicaments sont d'autant plus efficaces que le régime est bien suivi...
Faire les bons choix alimentaires !
Il faut avant tout corriger les mauvaises habitudes, comme l'abus de viandes grasses (mouton, bœuf), d'œufs, de lait complet, de laitages et de fromages ou encore de sauces. Privilégiez plutôt les «bonnes» graisses, dites insaturées, car ce sont elles qui permettent de diminuer le LDL-cholestérol : remplacez le beurre et la margarine par de l'huile d'olive et de colza. Préférez les laitages allégés en matières grasses (lait écrémé ou demi-écrémé, fromages blancs de 0 à 20% de matières grasses). Ne mangez qu'une seule portion de fromage par jour. Mais n'hésitez pas à prendre du poisson plusieurs fois par semaine.
Faites attention aux sauces !
Consommez de préférence des crudités, féculents et légumes verts, bien connus pour leur effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Saviez-vous que les fibres présentes dans les fruits et légumes frais favorisent la diminution du taux de cholestérol dans le sang ? En revanche, évitez les boissons sucrées... Pour qu'elle puisse vous apporter encore plus de bénéfices, une alimentation équilibrée doit être associée à une activité physique régulière. La sédentarité, qui touche malheureusement tant de gens, constitue, en effet, un facteur de risque cardiovasculaire à part entière. Alors, même si vous êtes très occupé, vous pourrez toujours trouver un peu de temps pour marcher, faire du vélo ou tout autre sport que vous appréciez. En plus, l'exercice physique permet d'augmenter le métabolisme des graisses dans l'organisme, favorisant ainsi la baisse du taux de cholestérol dans le sang. Si, après 3 à 6 mois de règles hygiéno-diététiques bien suivies, le résultat n'est pas satisfaisant, votre médecin peut alors vous prescrire, en plus, un médicament hypolipémiant. Quel que soit le médicament utilisé, vous serez soumis, deux fois par an, à une analyse sanguine pour contrôler votre taux de cholestérol total, de LDL et d'HDL. Dans tous les cas également, sachez que vous devrez prendre votre médicament tous les jours et poursuivre votre traitement à vie.
Cholestérol sous surveillance
Seul le médecin pourra prendre la décision de vous proposer un régime approprié et éventuellement un traitement, puis de surveiller son efficacité, sur la base du dosage du cholestérol et de ses fractions, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol.
La détermination du taux de LDL-cholestérol, indispensable dans l'évaluation de l'hypercholestérolémie, ne peut être obtenue que par une formule mathématique. Le médecin prescrit, donc, ce que l'on appelle un bilan lipidique.


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