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Production de 290 tonnes de poisson d'eau douce
Mila, ressources halieutiques
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 01 - 2011

Une production de 290 tonnes de poissons d'eau a été enregistrée dans la wilaya de Mila durant l'année 2010, a-t-on appris à la station locale de la pêche et des ressources halieutiques.
Une production de 290 tonnes de poissons d'eau a été enregistrée dans la wilaya de Mila durant l'année 2010, a-t-on appris à la station locale de la pêche et des ressources halieutiques.
Selon M. Ahmed Bendjeddou, directeur de cette station qui relève territorialement de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Jijel, la wilaya de Mila «dispose d'énormes ressources hydriques estimés à un milliard de m3 cubes répartis sur une superficie de 4.684 hectares, sur trois barrages et deux retenues collinaires». En plus du plus grand barrage du pays, à savoir l'ouvrage de Beni Haroun, d'une capacité de 960 millions de m3, la wilaya dispose également du barrage de Grouz, à Oued Athmania (45millions de m3) et, non loin de là, du barrage-tampon de Ouled El Qaïm (33 millions de m3). Avec ces infrastructures implantées sur son territoire, la wilaya de Mila qui était jusque-là connue pour être une région agricole par excellence, se retrouve avec d'énormes potentialités pour développer la pêche continentale et les activités annexes, selon le même responsable. Pour le moment, cinq opérateurs ont été agréés pour exploiter les ressources halieutiques des eaux de Béni Haroun, et un autre pour le barrage-tampon, a ajouté M. Bendjeddou. Parmi les sept variétés de poisson vivant dans ces plans d'eau, les carpes "argentées" et "royales" représentent les espèces dominantes. Si le barrage de Béni Haroun est actuellement largement couvert par les cinq opérateurs qui l'exploitent, les opportunités de pêches disponibles au niveau des barrages de Grouz, de Ouled El Qaïm et des retenues collinaires, demeurent sous exploitées et ouvertes aux opérateurs potentiels et à la création de postes d'emploi, selon le directeur de la station. Pour l'heure, neuf dossiers de demandes d'agrément d'exploitation sont à l'étude, parmi lesquels des demandes de jeunes ayant bénéficié d'aides financières octroyées par des dispositifs de soutien à l'emploi. L'augmentation du nombre d'opérateurs agréés ne peut être, selon M. Bendjeddou, que bénéfique à la protection du barrage et à l'exploitation de ses ressources poissonnières, en plus d'offrir des opportunités de travail aux jeunes à la recherche d'un emploiLes surfaces hydriques de la wilaya de Mila, notamment celles des barrages de Beni Haroun et du barrage-tampon sont exploitées de manière spontanée par des pêcheurs amateurs, une situation qui impose de développer la formule de l'exploitation réglementée et, surtout, d'adopter une ''vision globale d'exploitation'' comprenant et la pêche et la transformation, de manière à ouvrir des perspectives d'avenir pour le secteur, autant que pour le développement durable de la région. L'année 2011 sera marquée, selon le même responsable, par un nouveau lâcher d'alevins dans les trois barrages de la wilaya, en vue de développer les ressources halieutiques . Une unité de production d'alevins a récemment été inaugurée à El Ouricia (Sétif) par le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, de même que le plan directeur du secteur prévoit pour l'horizon 2025, le développement dans la wilaya de Mila, de 8 sites de pêche continentale, un nombre similaire de centres de pêche continentale, un centre de pêche pouvant être étendu aux activités touristiques et un site d'élevage intensif de poisson dans des cages immergées. Le plan en question prévoit d'atteindre d'ici quinze ans, une production de 2.000 tonnes de poissons par an et l'ouverture de plus de 100 emplois directs et des centaines d'autres postes de travail indirects. Entre-temps, la station de pêche de la wilaya de Mila prévoit de créer un port en bois sur le barrage de Béni Haroun, ainsi qu'un espace de dégustation et de récréation, une poissonnerie, des locaux pour pécheurs, une unité de fabrication de glace, une chambre froide et des espaces touristiques intégrés dans la zone d'expansion touristique de Béni Haroun. L'activité de pêche dans la wilaya de Mila, surnommée aujourd'hui ''la capitale de l'eau'', nécessite, selon les professionnels du secteur, une direction dans la wilaya de Mila, de façon à doter la wilaya de moyens humains sur place, pouvant imprimer une dynamique à cette activité génératrice de richesses et d'emploi.
Selon M. Ahmed Bendjeddou, directeur de cette station qui relève territorialement de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Jijel, la wilaya de Mila «dispose d'énormes ressources hydriques estimés à un milliard de m3 cubes répartis sur une superficie de 4.684 hectares, sur trois barrages et deux retenues collinaires». En plus du plus grand barrage du pays, à savoir l'ouvrage de Beni Haroun, d'une capacité de 960 millions de m3, la wilaya dispose également du barrage de Grouz, à Oued Athmania (45millions de m3) et, non loin de là, du barrage-tampon de Ouled El Qaïm (33 millions de m3). Avec ces infrastructures implantées sur son territoire, la wilaya de Mila qui était jusque-là connue pour être une région agricole par excellence, se retrouve avec d'énormes potentialités pour développer la pêche continentale et les activités annexes, selon le même responsable. Pour le moment, cinq opérateurs ont été agréés pour exploiter les ressources halieutiques des eaux de Béni Haroun, et un autre pour le barrage-tampon, a ajouté M. Bendjeddou. Parmi les sept variétés de poisson vivant dans ces plans d'eau, les carpes "argentées" et "royales" représentent les espèces dominantes. Si le barrage de Béni Haroun est actuellement largement couvert par les cinq opérateurs qui l'exploitent, les opportunités de pêches disponibles au niveau des barrages de Grouz, de Ouled El Qaïm et des retenues collinaires, demeurent sous exploitées et ouvertes aux opérateurs potentiels et à la création de postes d'emploi, selon le directeur de la station. Pour l'heure, neuf dossiers de demandes d'agrément d'exploitation sont à l'étude, parmi lesquels des demandes de jeunes ayant bénéficié d'aides financières octroyées par des dispositifs de soutien à l'emploi. L'augmentation du nombre d'opérateurs agréés ne peut être, selon M. Bendjeddou, que bénéfique à la protection du barrage et à l'exploitation de ses ressources poissonnières, en plus d'offrir des opportunités de travail aux jeunes à la recherche d'un emploiLes surfaces hydriques de la wilaya de Mila, notamment celles des barrages de Beni Haroun et du barrage-tampon sont exploitées de manière spontanée par des pêcheurs amateurs, une situation qui impose de développer la formule de l'exploitation réglementée et, surtout, d'adopter une ''vision globale d'exploitation'' comprenant et la pêche et la transformation, de manière à ouvrir des perspectives d'avenir pour le secteur, autant que pour le développement durable de la région. L'année 2011 sera marquée, selon le même responsable, par un nouveau lâcher d'alevins dans les trois barrages de la wilaya, en vue de développer les ressources halieutiques . Une unité de production d'alevins a récemment été inaugurée à El Ouricia (Sétif) par le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, de même que le plan directeur du secteur prévoit pour l'horizon 2025, le développement dans la wilaya de Mila, de 8 sites de pêche continentale, un nombre similaire de centres de pêche continentale, un centre de pêche pouvant être étendu aux activités touristiques et un site d'élevage intensif de poisson dans des cages immergées. Le plan en question prévoit d'atteindre d'ici quinze ans, une production de 2.000 tonnes de poissons par an et l'ouverture de plus de 100 emplois directs et des centaines d'autres postes de travail indirects. Entre-temps, la station de pêche de la wilaya de Mila prévoit de créer un port en bois sur le barrage de Béni Haroun, ainsi qu'un espace de dégustation et de récréation, une poissonnerie, des locaux pour pécheurs, une unité de fabrication de glace, une chambre froide et des espaces touristiques intégrés dans la zone d'expansion touristique de Béni Haroun. L'activité de pêche dans la wilaya de Mila, surnommée aujourd'hui ''la capitale de l'eau'', nécessite, selon les professionnels du secteur, une direction dans la wilaya de Mila, de façon à doter la wilaya de moyens humains sur place, pouvant imprimer une dynamique à cette activité génératrice de richesses et d'emploi.


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