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Ça ne marche pas
Enième tentative de manifestation de la CNCD
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2011

Cette marche, qui n'a pas reçu d'autorisation de la part des services de la wilaya d'Alger, a été, en effet, empêchée par les forces de l'ordre qui se sont déployées en nombre dans et autour de la place de la concorde, ex-place du 1er Mai, lieu de cette manifestation.
Cette marche, qui n'a pas reçu d'autorisation de la part des services de la wilaya d'Alger, a été, en effet, empêchée par les forces de l'ordre qui se sont déployées en nombre dans et autour de la place de la concorde, ex-place du 1er Mai, lieu de cette manifestation.
Comme il fallait s'y attendre, la marche que devait organiser, hier à Alger, la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), n'a pas eu lieu. Cette marche, qui n'a pas reçu d'autorisation de la part des services de la wilaya d'Alger, a été, en effet, empêchée par les forces de l'ordre qui se sont déployés en nombre dans et autour de la place de la concorde, ex-place du 1er Mai, lieu de cette manifestation. Il faut dire qu'il y avait, comme c'était d'ailleurs le cas le 12 février dernier, un impressionnant dispositif de sécurité. Les forces de l'ordre ont, ainsi, occupé toutes les placettes qu'ils ont entourées de barrières de sécurité, en vue de réduire la marge de mouvement des manifestants et faciliter le contrôle de la manifestation. Mais cela n'a pas dissuadé les initiateurs de la marche qui étaient tous là. On pouvait ainsi apercevoir le président de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), Mustapha Bouchachi, le président d'honneur de cette ligue, Me Ali Yahia Abdenour, le président du Snapap, Rachid Malaoui, de nombreux députés du RCD, Abdelhak Brerhi, président du CCDR, des syndicalistes du Satef du CLA, et d'autres associations membres de la CNCD. Avant 11 heures, heure du début de la marche, quelques centaines de manifestants étaient déjà sur place, éparpillés en petits groupes puisque les forces de l'ordre empêchaient tout attroupement. A 10h 40 minutes, un groupe composé de plusieurs dizaines de personnes, très compact, surgit alors de la rue Mohamed Belouizdad et scandant les slogans de la CNCD. « Le peuple veut le changement du régime», « Djazair Hora dimocratia (Algérie libre et démocratique) » et « massira silmia (marche pacifique) ». Brandissant des pancartes, les manifestants avançaient alors en direction du ministère de la Jeunesse et des Sports et c'est alors que les forces de l'ordre, après avoir été surpris un moment, ont alors dressé un cordon de sécurité pour empêcher la progression de la procession . Pendant ce temps, des animateurs de la CNCD et des manifestants tentaient, sans réussite, de passer outre cet infranchissable écueil. Les forces de l'ordre ont alors entrepris de disperser les manifestants qui ne se laissaient pas faire facilement d'où certaines frictions entre les deux parties. Selon certains syndicalistes du Snapap, le président du syndicat, Rachid Malaoui, a été pris à partie par les forces de l'ordre et, ayant subi des blessures il a été évacué en urgence à l'hôpital Mustapha Bacha. Des députés du RCD ont aussi affirmé que leur collègue, Tahar Besbes, a subi le même sort que Malaoui et a, lui aussi, été évacué à l'hôpital. Belaid Abrika, du mouvement des Arouch, a été pris à partie par des contre manifestants et n'a dû son salut qu'à l'intervention de certains présents. Il s'est éclipsé par la suite, contrairement, par exemple, à Me Ali Yahia Abdenour, qui, malgré son âge avancé, a tenu à rester sur place jusqu'à la fin de la manifestation qui a été dispersée à 11h50. Il faut dire que la présence de groupes de jeunes hostiles à la CNCD et favorables au pouvoir, puisqu' ils scandaient des slogans dans ce sens, a fait craindre le pire. Ils étaient là pour gêner les manifestants et il y'a eu effectivement des frictions entre les deux parties alors que certains manifestants ont été agressés et volés par des voyous. Mais on a constaté qu'il y'avait aussi des débats entre les deux parties, à croire qu'on était dans un forum à ciel ouvert. Est il là ? Va-t-il venir ? Ce sont des questions qui sont revenus souvent sur la bouche non seulement des journalistes mais aussi des manifestants qui voulaient savoir si le président du RCD, Sadi Sadi, dont l'absence a été remarquée, allait rejoindre la manifestation. Finalement il n'était pas venu au même titre d'ailleurs que Ali Belhadj, le numéro deux de l'ex-Fis, qui aurait été, selon certaines informations, arrêté dans la matinée et empêché d'arriver à la place du 1 er Mai. Ahmed Benbitour, l'ex-chef de gouvernement, qui a fait acte de présence le 12 février dernier, a lui aussi brillé par son absence. Mustapha Bouchachi, le président de la LADDH, a justifié la faible mobilisation comparativement au 12 février par le déploiement de l'impressionnant dispositif de sécurité. Mais il a fait preuve de son optimisme en promettant que la CNCD allait poursuivre le combat. Une position partagée par Me Ali Yahia Abdenour car la coordination, qui demande le changement, la levée de l'état d'urgence et la promotion des libertés, compte revenir à la charge samedi prochain.
K. H.
Comme il fallait s'y attendre, la marche que devait organiser, hier à Alger, la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), n'a pas eu lieu. Cette marche, qui n'a pas reçu d'autorisation de la part des services de la wilaya d'Alger, a été, en effet, empêchée par les forces de l'ordre qui se sont déployés en nombre dans et autour de la place de la concorde, ex-place du 1er Mai, lieu de cette manifestation. Il faut dire qu'il y avait, comme c'était d'ailleurs le cas le 12 février dernier, un impressionnant dispositif de sécurité. Les forces de l'ordre ont, ainsi, occupé toutes les placettes qu'ils ont entourées de barrières de sécurité, en vue de réduire la marge de mouvement des manifestants et faciliter le contrôle de la manifestation. Mais cela n'a pas dissuadé les initiateurs de la marche qui étaient tous là. On pouvait ainsi apercevoir le président de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), Mustapha Bouchachi, le président d'honneur de cette ligue, Me Ali Yahia Abdenour, le président du Snapap, Rachid Malaoui, de nombreux députés du RCD, Abdelhak Brerhi, président du CCDR, des syndicalistes du Satef du CLA, et d'autres associations membres de la CNCD. Avant 11 heures, heure du début de la marche, quelques centaines de manifestants étaient déjà sur place, éparpillés en petits groupes puisque les forces de l'ordre empêchaient tout attroupement. A 10h 40 minutes, un groupe composé de plusieurs dizaines de personnes, très compact, surgit alors de la rue Mohamed Belouizdad et scandant les slogans de la CNCD. « Le peuple veut le changement du régime», « Djazair Hora dimocratia (Algérie libre et démocratique) » et « massira silmia (marche pacifique) ». Brandissant des pancartes, les manifestants avançaient alors en direction du ministère de la Jeunesse et des Sports et c'est alors que les forces de l'ordre, après avoir été surpris un moment, ont alors dressé un cordon de sécurité pour empêcher la progression de la procession . Pendant ce temps, des animateurs de la CNCD et des manifestants tentaient, sans réussite, de passer outre cet infranchissable écueil. Les forces de l'ordre ont alors entrepris de disperser les manifestants qui ne se laissaient pas faire facilement d'où certaines frictions entre les deux parties. Selon certains syndicalistes du Snapap, le président du syndicat, Rachid Malaoui, a été pris à partie par les forces de l'ordre et, ayant subi des blessures il a été évacué en urgence à l'hôpital Mustapha Bacha. Des députés du RCD ont aussi affirmé que leur collègue, Tahar Besbes, a subi le même sort que Malaoui et a, lui aussi, été évacué à l'hôpital. Belaid Abrika, du mouvement des Arouch, a été pris à partie par des contre manifestants et n'a dû son salut qu'à l'intervention de certains présents. Il s'est éclipsé par la suite, contrairement, par exemple, à Me Ali Yahia Abdenour, qui, malgré son âge avancé, a tenu à rester sur place jusqu'à la fin de la manifestation qui a été dispersée à 11h50. Il faut dire que la présence de groupes de jeunes hostiles à la CNCD et favorables au pouvoir, puisqu' ils scandaient des slogans dans ce sens, a fait craindre le pire. Ils étaient là pour gêner les manifestants et il y'a eu effectivement des frictions entre les deux parties alors que certains manifestants ont été agressés et volés par des voyous. Mais on a constaté qu'il y'avait aussi des débats entre les deux parties, à croire qu'on était dans un forum à ciel ouvert. Est il là ? Va-t-il venir ? Ce sont des questions qui sont revenus souvent sur la bouche non seulement des journalistes mais aussi des manifestants qui voulaient savoir si le président du RCD, Sadi Sadi, dont l'absence a été remarquée, allait rejoindre la manifestation. Finalement il n'était pas venu au même titre d'ailleurs que Ali Belhadj, le numéro deux de l'ex-Fis, qui aurait été, selon certaines informations, arrêté dans la matinée et empêché d'arriver à la place du 1 er Mai. Ahmed Benbitour, l'ex-chef de gouvernement, qui a fait acte de présence le 12 février dernier, a lui aussi brillé par son absence. Mustapha Bouchachi, le président de la LADDH, a justifié la faible mobilisation comparativement au 12 février par le déploiement de l'impressionnant dispositif de sécurité. Mais il a fait preuve de son optimisme en promettant que la CNCD allait poursuivre le combat. Une position partagée par Me Ali Yahia Abdenour car la coordination, qui demande le changement, la levée de l'état d'urgence et la promotion des libertés, compte revenir à la charge samedi prochain.
K. H.


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