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Le contenu du plan stratégique
Industrie agroalimentaire
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 02 - 2011

Un plan d'actions "stratégique" de développement des Industries agroalimentaires (IAA) à l'horizon 2014 sera proposé au gouvernement, a affirmé samedi le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi.
Un plan d'actions "stratégique" de développement des Industries agroalimentaires (IAA) à l'horizon 2014 sera proposé au gouvernement, a affirmé samedi le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi.
Dans l'entetien qu'il a accordé à l'APS, samedi passé, le membre du gouvernement a dévoilé le contenu de ce plan d'actions stratégique de développement des IAA à l'horizon 2014 " qui est retenu par le ministère et sera proposé au gouvernement".
Ce plan a pour "objectif d'accroître les marges de progrès de nos entreprises et de préparer notre économie à faire face aux défis de la mondialisation auxquels elle est déjà confrontée et à gagner ainsi le défi de la sécurité alimentaire», a-t-il expliqué.
En terme opérationnel, ce plan s'articule autour de plusieurs points: «Intégrer de manière pragmatique les enjeux de la mondialisation, viser une croissance endogène par l'utilisation des ressources nationales, opérer un choix de segments d'activités structurants et porteurs à promouvoir, susceptibles d'assurer la relance industrielle et la croissance économique'', ajoute M. Benmeradi.
En outre, ce plan est structuré autour de six axes principaux : le premier concerne l'instrumentation du dispositif institutionnel de pilotage: cinq organes de consultation et d'exécution du Plan national de développement des IAA (PNDIAA) seront proposés prochainement au gouvernement, comme premières mesures prioritaires, a-t-il souligné.
Plus concrètement, il s'agit pour cette filière de la création d'un Conseil national, d'une Délégation interministérielle, d'un Observatoire, d'un Comité intersectoriel de logistique et d'un fonds spécial de soutien.
Le deuxième axe porte sur "la mise en place des leviers de compétitivité", ajoute le ministre indiquant, dans ce contexte, que "quinze actions sont avancées et constituent un creuset de modernisation du secteur agroalimentaire et dont la propagation aura des répercussions importantes sur le positionnement futur du pays".
Il s'agit, entre autres, de quatre technopoles agroalimentaires au sein des zones de développement industriel, d'un pôle de compétitivité, d'un centre technique des IAA, de quatre plateformes logistiques agroalimentaires, de mise en réseau des entreprises, de cinq consortiums d'exportation, du renforcement des capacités d'exportation d'un panel de 200 entreprises (...).
Le troisième axe de ce plan concerne l'"agrofourniture". Les trois actions proposées dans ce sens "visent à asseoir une politique résolument orientée vers la satisfaction des besoins du secteur agricole (matériels, intrants, extension potentiel orienté vers l'alimentation animale) et l'amélioration de sa productivité", selon le ministre.
Quant au quatrième axe, il touche à "la mise à niveau de l'amont agricole". Sept actions pivots "ont été dégagées", indique le ministre, pour "augmenter l'offre et améliorer la compétitivité du secteur, notamment le traitement des facteurs structurels pour enclencher une dynamique de modernisation agricole, l'accentuation de la spécialisation régionale pour orienter et sécuriser les investisseurs dans la filière de transformation et créer une connectivité pérenne».
Le cinquième axe porte sur la création d'un "environnement et un marché assainis et performants". Selon M. Benmeradi, "huit propositions sont déclinées dont l'une porte sur la réorientation indispensable du modèle alimentaire actuel (apport énergétique et coût) pour limiter la facture alimentaire".
Quant au dernier axe, il concerne le développement de la transformation dont une douzaine d'actions principales "sont préconisées et visent un meilleur maillage et une proximité agricole susceptible de constituer un facteur de promotion du milieu rural et de création d'emplois, le développement des industries où la valorisation des produits est très en retard et la rationalisation de celles dont le développement résulte d'une orientation inappropriée des investissements", explique le ministre.
Selon les chiffres du ministère, le secteur des IAA représente 50 à 55% du Produit intérieur brut (PIB) industriel et 40 à 45% de la valeur ajoutée.
En termes d'emploi, les IAA occupent plus de 140.000 travailleurs, soit 40% de la population active industrielle exerçant dans plus de 17.100 entreprises.
La facture des importations des produits agroalimentaires a atteint 5,8 milliards de dollars en 2009 contre 7,8 milliards en 2008, alors que les exportations sont estimées à 114 millions de dollars.
«Les exportations restent très marginales par rapport au volume des importations (...) et qui démontre la dépendance de notre pays vis-à-vis du marché international", note le ministre.
«L'enjeu de la diversification de l'économie est lancinant et les IAA doivent y jouer un rôle majeur en contribuant à réduire la facture des importations de produits alimentaires d'une part, et à accroître la part des exportations en termes de produits agroalimentaires, d'autre part", a-t-il souligné.
«Le développement des IAA requiert donc une démarche concertée entre tous les acteurs économiques et institutionnels», résume M. Benmeradi.
Pas seulement le secteur public…
Abordant le volet de la promotion de l'industrie nationale, le ministre a affirme qui celle-ci ne doit pas uniquement se reposer sur uniquement sur uniquement sur le secteur public.
«Le secteur privé et l'investisseur étranger doivent également jouer un rôle dans ce développement, notamment en termes de savoir faire et d'apport technologique", a-t-il estimé.
Selon M. Benmeradi, des actions ont déjà été engagées pour développer et promouvoir l'industrie nationale.
«Un programme de mise à niveau avec des moyens conséquents est mis en place. De plus l'Etat, à travers les fonds d'investissements, peut accompagner ces entreprises dans la réalisation de leurs investissements", a rappelé le ministre.
Il a expliqué que l'Etat appuie les entreprises industrielles publiques dans la réalisation de leurs plans de développement et offre aux entreprises privées des moyens pour leur permettre de se développer.
Le programme de relance de l'industrie nationale arrêté par le gouvernement a retenu une série d'actions en cours de mise en œuvre, a indiqué le ministre.
Ces actions, a-t-il poursuivi, "portent principalement sur l'intégration de l'industrie nationale en favorisant la remontée des filières telles que les industries agroalimentaires, la pharmacie et l'électronique, le développement et la promotion de la sous-traitance, qui inclut la promotion de la PME et l'émergence de pôles de sous-traitance autour des grandes entreprises, les donneurs d'ordres".
La relance de l'investissement public dans les branches d'activités ayant un fort potentiel de croissance en ciblant, notamment, les industries développées à partir des ressources naturelles telles que l'acier, le ciment, les engrais, constitue l'autre action retenu dans le programme de relance de l'industrie nationale.
Ce programme prévoit également la substitution aux importations. "L'objectif étant de substituer progressivement l'importation par la production nationale, notamment en matière de produits industriels et de pièces de rechange", a-t-il souligné. I. A.
Dans l'entetien qu'il a accordé à l'APS, samedi passé, le membre du gouvernement a dévoilé le contenu de ce plan d'actions stratégique de développement des IAA à l'horizon 2014 " qui est retenu par le ministère et sera proposé au gouvernement".
Ce plan a pour "objectif d'accroître les marges de progrès de nos entreprises et de préparer notre économie à faire face aux défis de la mondialisation auxquels elle est déjà confrontée et à gagner ainsi le défi de la sécurité alimentaire», a-t-il expliqué.
En terme opérationnel, ce plan s'articule autour de plusieurs points: «Intégrer de manière pragmatique les enjeux de la mondialisation, viser une croissance endogène par l'utilisation des ressources nationales, opérer un choix de segments d'activités structurants et porteurs à promouvoir, susceptibles d'assurer la relance industrielle et la croissance économique'', ajoute M. Benmeradi.
En outre, ce plan est structuré autour de six axes principaux : le premier concerne l'instrumentation du dispositif institutionnel de pilotage: cinq organes de consultation et d'exécution du Plan national de développement des IAA (PNDIAA) seront proposés prochainement au gouvernement, comme premières mesures prioritaires, a-t-il souligné.
Plus concrètement, il s'agit pour cette filière de la création d'un Conseil national, d'une Délégation interministérielle, d'un Observatoire, d'un Comité intersectoriel de logistique et d'un fonds spécial de soutien.
Le deuxième axe porte sur "la mise en place des leviers de compétitivité", ajoute le ministre indiquant, dans ce contexte, que "quinze actions sont avancées et constituent un creuset de modernisation du secteur agroalimentaire et dont la propagation aura des répercussions importantes sur le positionnement futur du pays".
Il s'agit, entre autres, de quatre technopoles agroalimentaires au sein des zones de développement industriel, d'un pôle de compétitivité, d'un centre technique des IAA, de quatre plateformes logistiques agroalimentaires, de mise en réseau des entreprises, de cinq consortiums d'exportation, du renforcement des capacités d'exportation d'un panel de 200 entreprises (...).
Le troisième axe de ce plan concerne l'"agrofourniture". Les trois actions proposées dans ce sens "visent à asseoir une politique résolument orientée vers la satisfaction des besoins du secteur agricole (matériels, intrants, extension potentiel orienté vers l'alimentation animale) et l'amélioration de sa productivité", selon le ministre.
Quant au quatrième axe, il touche à "la mise à niveau de l'amont agricole". Sept actions pivots "ont été dégagées", indique le ministre, pour "augmenter l'offre et améliorer la compétitivité du secteur, notamment le traitement des facteurs structurels pour enclencher une dynamique de modernisation agricole, l'accentuation de la spécialisation régionale pour orienter et sécuriser les investisseurs dans la filière de transformation et créer une connectivité pérenne».
Le cinquième axe porte sur la création d'un "environnement et un marché assainis et performants". Selon M. Benmeradi, "huit propositions sont déclinées dont l'une porte sur la réorientation indispensable du modèle alimentaire actuel (apport énergétique et coût) pour limiter la facture alimentaire".
Quant au dernier axe, il concerne le développement de la transformation dont une douzaine d'actions principales "sont préconisées et visent un meilleur maillage et une proximité agricole susceptible de constituer un facteur de promotion du milieu rural et de création d'emplois, le développement des industries où la valorisation des produits est très en retard et la rationalisation de celles dont le développement résulte d'une orientation inappropriée des investissements", explique le ministre.
Selon les chiffres du ministère, le secteur des IAA représente 50 à 55% du Produit intérieur brut (PIB) industriel et 40 à 45% de la valeur ajoutée.
En termes d'emploi, les IAA occupent plus de 140.000 travailleurs, soit 40% de la population active industrielle exerçant dans plus de 17.100 entreprises.
La facture des importations des produits agroalimentaires a atteint 5,8 milliards de dollars en 2009 contre 7,8 milliards en 2008, alors que les exportations sont estimées à 114 millions de dollars.
«Les exportations restent très marginales par rapport au volume des importations (...) et qui démontre la dépendance de notre pays vis-à-vis du marché international", note le ministre.
«L'enjeu de la diversification de l'économie est lancinant et les IAA doivent y jouer un rôle majeur en contribuant à réduire la facture des importations de produits alimentaires d'une part, et à accroître la part des exportations en termes de produits agroalimentaires, d'autre part", a-t-il souligné.
«Le développement des IAA requiert donc une démarche concertée entre tous les acteurs économiques et institutionnels», résume M. Benmeradi.
Pas seulement le secteur public…
Abordant le volet de la promotion de l'industrie nationale, le ministre a affirme qui celle-ci ne doit pas uniquement se reposer sur uniquement sur uniquement sur le secteur public.
«Le secteur privé et l'investisseur étranger doivent également jouer un rôle dans ce développement, notamment en termes de savoir faire et d'apport technologique", a-t-il estimé.
Selon M. Benmeradi, des actions ont déjà été engagées pour développer et promouvoir l'industrie nationale.
«Un programme de mise à niveau avec des moyens conséquents est mis en place. De plus l'Etat, à travers les fonds d'investissements, peut accompagner ces entreprises dans la réalisation de leurs investissements", a rappelé le ministre.
Il a expliqué que l'Etat appuie les entreprises industrielles publiques dans la réalisation de leurs plans de développement et offre aux entreprises privées des moyens pour leur permettre de se développer.
Le programme de relance de l'industrie nationale arrêté par le gouvernement a retenu une série d'actions en cours de mise en œuvre, a indiqué le ministre.
Ces actions, a-t-il poursuivi, "portent principalement sur l'intégration de l'industrie nationale en favorisant la remontée des filières telles que les industries agroalimentaires, la pharmacie et l'électronique, le développement et la promotion de la sous-traitance, qui inclut la promotion de la PME et l'émergence de pôles de sous-traitance autour des grandes entreprises, les donneurs d'ordres".
La relance de l'investissement public dans les branches d'activités ayant un fort potentiel de croissance en ciblant, notamment, les industries développées à partir des ressources naturelles telles que l'acier, le ciment, les engrais, constitue l'autre action retenu dans le programme de relance de l'industrie nationale.
Ce programme prévoit également la substitution aux importations. "L'objectif étant de substituer progressivement l'importation par la production nationale, notamment en matière de produits industriels et de pièces de rechange", a-t-il souligné. I. A.


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