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Les "Jeunes du 20 février" exigent des changements
Rassemblements dans plusieurs villes marocaines
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 02 - 2011

Des rassemblements se sont tenus samedi dans plusieurs villes marocaines pour exiger des réformes politiques de fond au Maroc et maintenir la mobilisation autour des revendications lancés par le Mouvement "Jeunes du 20 février".
Des rassemblements se sont tenus samedi dans plusieurs villes marocaines pour exiger des réformes politiques de fond au Maroc et maintenir la mobilisation autour des revendications lancés par le Mouvement "Jeunes du 20 février".
Ces rassemblements font suite aux manifestations du dimanche 20 février sur l'ensemble du territoire du royaume pour exiger des changements et au sit-in pacifique dispersé violemment lundi dernier à Rabat par la police. Les rassemblements de samedi ont eu lieu notamment à Rabat, Casablanca, Agadir, Mohammedia, Marrakech et Fès pour réclamer une nouvelle Constitution, la dissolution du Parlement, la démission du gouvernement et une vie dans la dignité.
A Rabat, les manifestants ont tenu un sit-in dans le centre ville en scandant "la véritable alternative c'est une constitution populaire et démocratique", "le peuple veut une nouvelle constitution", "nous refusons tous la Constitution du Makhzen", "gouvernement dégage", a-t-on constaté sur place.
Selon Kamilia Raouyane, animatrice du "comité des slogans" dans le mouvement des jeunes, l'objectif de ces rassemblements est de maintenir la mobilisation notamment après "la répression par les forces de police du sit-in de lundi dernier avant les prochaines actions au mois de mars".
"Notre mouvement grandit de jour en jour", a-t-elle déclaré à l'APS précisant que "plus de 60 organisations politiques, syndicales, professionnelles, estudiantines, des droits de l'homme et des corporations ont annoncé leur adhésion à notre action pour des changements au Maroc".
De son côté, Mme Khadija Riyadi, présidente de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) a souligné que ce sit-in était symbolique en attendant la grande marche en préparation par les jeunes prévue le mois prochain.
Pour sa part, Amina Bridai, militante de l'AMDH, a indiqué que la lutte se poursuit comme en atteste les marches à travers l'ensemble des villes du Maroc et ce, malgré "la répression policière" et la dispersion par la force des rassemblements d'Agadir, de Fès et de Marrakech.
L'appel à ces manifestations avait reçu l'appui de nombreuses organisations marocaines militant pour les droits de l'Homme, de militants de partis politiques et de syndicalistes et du prince Moulay Hicham El Alaoui, cousin du roi Mohammed VI.
"J'adhère à toute initiative qui appelle à la démocratisation de notre système politique, en prenant en compte la nécessité que cela soit fait de manière pacifiste et tolérante", a déclaré Moulay Hicham. Par ailleurs, un parti politique marocain, membre de la coalition gouvernementale a appelé à "l'établissement d'un agenda" pour "des réformes visant l'édification de fortes et réelles institutions, en mesure de répondre aux besoins de la situation actuelle aux niveaux régional et international".
Le Bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a estimé qu'une réforme constitutionnelle qui réaliserait la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs garantirait à toutes les institutions (Monarchie, Parlement, gouvernement, justice, région ) leurs rôles et places.
Cette réforme déterminerait "les prérogatives" de chaque institution en leur permettant d'"accomplir leur mission dans la structuration et la mise à niveau du champ politique".
En outre, l'appel à des changements a provoqué des scissions dans certaines formations politiques siégeant au Parlement marocain tel que le Parti justice et développement (PJD, islamiste) dont trois cadres dirigeant ont démissionné des instances dirigeantes.
Au lendemain de ces manifestations, le roi du Maroc, Mohammed VI a déclaré lundi qu'il ne céderait pas à "la démagogie" et continuerait à aller vers la concrétisation "du modèle marocain", dont le caractère est "irréversible".
Dans un discours prononcé à l'occasion de la mise en place d'un Conseil économique et social (CES), le roi du Maroc a ajouté qu'il entendait poursuivre "la réalisation des réformes structurantes, suivant une feuille de route dotée d'une vision et d'objectifs clairement définis". APS
Ces rassemblements font suite aux manifestations du dimanche 20 février sur l'ensemble du territoire du royaume pour exiger des changements et au sit-in pacifique dispersé violemment lundi dernier à Rabat par la police. Les rassemblements de samedi ont eu lieu notamment à Rabat, Casablanca, Agadir, Mohammedia, Marrakech et Fès pour réclamer une nouvelle Constitution, la dissolution du Parlement, la démission du gouvernement et une vie dans la dignité.
A Rabat, les manifestants ont tenu un sit-in dans le centre ville en scandant "la véritable alternative c'est une constitution populaire et démocratique", "le peuple veut une nouvelle constitution", "nous refusons tous la Constitution du Makhzen", "gouvernement dégage", a-t-on constaté sur place.
Selon Kamilia Raouyane, animatrice du "comité des slogans" dans le mouvement des jeunes, l'objectif de ces rassemblements est de maintenir la mobilisation notamment après "la répression par les forces de police du sit-in de lundi dernier avant les prochaines actions au mois de mars".
"Notre mouvement grandit de jour en jour", a-t-elle déclaré à l'APS précisant que "plus de 60 organisations politiques, syndicales, professionnelles, estudiantines, des droits de l'homme et des corporations ont annoncé leur adhésion à notre action pour des changements au Maroc".
De son côté, Mme Khadija Riyadi, présidente de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) a souligné que ce sit-in était symbolique en attendant la grande marche en préparation par les jeunes prévue le mois prochain.
Pour sa part, Amina Bridai, militante de l'AMDH, a indiqué que la lutte se poursuit comme en atteste les marches à travers l'ensemble des villes du Maroc et ce, malgré "la répression policière" et la dispersion par la force des rassemblements d'Agadir, de Fès et de Marrakech.
L'appel à ces manifestations avait reçu l'appui de nombreuses organisations marocaines militant pour les droits de l'Homme, de militants de partis politiques et de syndicalistes et du prince Moulay Hicham El Alaoui, cousin du roi Mohammed VI.
"J'adhère à toute initiative qui appelle à la démocratisation de notre système politique, en prenant en compte la nécessité que cela soit fait de manière pacifiste et tolérante", a déclaré Moulay Hicham. Par ailleurs, un parti politique marocain, membre de la coalition gouvernementale a appelé à "l'établissement d'un agenda" pour "des réformes visant l'édification de fortes et réelles institutions, en mesure de répondre aux besoins de la situation actuelle aux niveaux régional et international".
Le Bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a estimé qu'une réforme constitutionnelle qui réaliserait la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs garantirait à toutes les institutions (Monarchie, Parlement, gouvernement, justice, région ) leurs rôles et places.
Cette réforme déterminerait "les prérogatives" de chaque institution en leur permettant d'"accomplir leur mission dans la structuration et la mise à niveau du champ politique".
En outre, l'appel à des changements a provoqué des scissions dans certaines formations politiques siégeant au Parlement marocain tel que le Parti justice et développement (PJD, islamiste) dont trois cadres dirigeant ont démissionné des instances dirigeantes.
Au lendemain de ces manifestations, le roi du Maroc, Mohammed VI a déclaré lundi qu'il ne céderait pas à "la démagogie" et continuerait à aller vers la concrétisation "du modèle marocain", dont le caractère est "irréversible".
Dans un discours prononcé à l'occasion de la mise en place d'un Conseil économique et social (CES), le roi du Maroc a ajouté qu'il entendait poursuivre "la réalisation des réformes structurantes, suivant une feuille de route dotée d'une vision et d'objectifs clairement définis". APS


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