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Un mégaprojet pour hydrater le Hoggar
Transfert d'eau In Salah-Tamanrasset
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2011

Désormais, cet immense projet qui était au stade de l'étude, vient d'être concrétisé et alimentera les populations du Hoggar en eau potable et en grandes quantités.
Désormais, cet immense projet qui était au stade de l'étude, vient d'être concrétisé et alimentera les populations du Hoggar en eau potable et en grandes quantités.
Le mégaprojet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset, dont le coût global est de 197 milliards de dinars, est dorénavant une réalité: il a été mis en service mardi par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Au delà de son impact économique, ce transfert, qui consiste à approvisionner la ville de Tamanrasset à partir de In Saleh en eau potable sur une distance de plus de 700 km pour un coût global de 197 milliards de dinars, aura d'importantes retombées sociales pour la région. Avec un potentiel de plus de 45.000 milliards de mètres cubes (m3), la nappe d'In Salah peut largement couvrir les besoins en eau potable de toute la région pour les cinq à six siècles prochains à raison d'une consommation annuelle de cinq milliards de m3, alors que les besoins actuels des 337.400 habitants de la ville de Tamanrasset et ses environs ne dépassent pas les 25.000 m3/jour pour une capacité initiale de 50.000 m3/jour appelée à doubler à l'horizon 2030, selon les données techniques du projet. Les ressources en eau nécessaires à la satisfaction de ces besoins sont mobilisées au niveau de deux champs de captage situés à 70 km au nord de la ville d'In Saleh. Un troisième champ sera délimité pour une éventuelle mobilisation complémentaire. Outre ces champs captant, le transfert In Salah-Tamanrasset est également composé d'un réservoir terminal d'une capacité de 50.000 m3 destiné à stocker les eaux mobilisées à partir des forages des champs captant. De même, six stations de pompage ont été mises en place le long du tracé des conduites, alors qu'une station de déminéralisation d'une capacité de 100.000 m3 par jour a été réalisée pour réduire le taux de salinité des eaux. La réalisation de cette infrastructure a été confiée à deux groupements d'entreprises: CGC-SIPSC (Chine) et Cosider-Zakhem-Erciyas (Algérie, Liban, Turquie).
Irrigation et développement de l'agriculture saharienne
L'exploitation et la gestion du transfert seront assurées par une entreprise sous forme d'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). La nouvelle entité prendra en charge cette mission à l'instar d'autres ouvrages hydrauliques déjà opérationnels. Ce projet a pu être livré dans le délai contractuel grâce au rythme de travaux très soutenu malgré une température ambiante très élevée. Par ailleurs, une dizaine d'agglomérations de quelque 10.000 habitants chacune, devraient être créées au cours du prochain quinquennat tout au long du tracé du transfert. Le ''noyau dur'' de ces agglomérations sera constitué à partir des logements de fonction programmés pour les travailleurs chargés de la gestion et l'exploitation des stations de pompages qui font partie de ce projet. Ces regroupements urbains seront dotés de services publics "indispensables" comme les stations-service, les bureaux de poste, les centres sanitaires et les infrastructures scolaires. Le gouvernement prévoit également, dans la même optique, de développer les localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l'instar d'In Amguel, Tit, Outoul et Arak. Le développement de ces centres urbains a été déjà entamé à travers, particulièrement, les programmes de développement de wilayas. Ainsi, l'agriculture peut devenir florissante tant les opportunités de développer l'agriculture saharienne devient une réalité, car les moyens d'irrigation sont présentes et importantes.
Le mégaprojet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset, dont le coût global est de 197 milliards de dinars, est dorénavant une réalité: il a été mis en service mardi par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Au delà de son impact économique, ce transfert, qui consiste à approvisionner la ville de Tamanrasset à partir de In Saleh en eau potable sur une distance de plus de 700 km pour un coût global de 197 milliards de dinars, aura d'importantes retombées sociales pour la région. Avec un potentiel de plus de 45.000 milliards de mètres cubes (m3), la nappe d'In Salah peut largement couvrir les besoins en eau potable de toute la région pour les cinq à six siècles prochains à raison d'une consommation annuelle de cinq milliards de m3, alors que les besoins actuels des 337.400 habitants de la ville de Tamanrasset et ses environs ne dépassent pas les 25.000 m3/jour pour une capacité initiale de 50.000 m3/jour appelée à doubler à l'horizon 2030, selon les données techniques du projet. Les ressources en eau nécessaires à la satisfaction de ces besoins sont mobilisées au niveau de deux champs de captage situés à 70 km au nord de la ville d'In Saleh. Un troisième champ sera délimité pour une éventuelle mobilisation complémentaire. Outre ces champs captant, le transfert In Salah-Tamanrasset est également composé d'un réservoir terminal d'une capacité de 50.000 m3 destiné à stocker les eaux mobilisées à partir des forages des champs captant. De même, six stations de pompage ont été mises en place le long du tracé des conduites, alors qu'une station de déminéralisation d'une capacité de 100.000 m3 par jour a été réalisée pour réduire le taux de salinité des eaux. La réalisation de cette infrastructure a été confiée à deux groupements d'entreprises: CGC-SIPSC (Chine) et Cosider-Zakhem-Erciyas (Algérie, Liban, Turquie).
Irrigation et développement de l'agriculture saharienne
L'exploitation et la gestion du transfert seront assurées par une entreprise sous forme d'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). La nouvelle entité prendra en charge cette mission à l'instar d'autres ouvrages hydrauliques déjà opérationnels. Ce projet a pu être livré dans le délai contractuel grâce au rythme de travaux très soutenu malgré une température ambiante très élevée. Par ailleurs, une dizaine d'agglomérations de quelque 10.000 habitants chacune, devraient être créées au cours du prochain quinquennat tout au long du tracé du transfert. Le ''noyau dur'' de ces agglomérations sera constitué à partir des logements de fonction programmés pour les travailleurs chargés de la gestion et l'exploitation des stations de pompages qui font partie de ce projet. Ces regroupements urbains seront dotés de services publics "indispensables" comme les stations-service, les bureaux de poste, les centres sanitaires et les infrastructures scolaires. Le gouvernement prévoit également, dans la même optique, de développer les localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l'instar d'In Amguel, Tit, Outoul et Arak. Le développement de ces centres urbains a été déjà entamé à travers, particulièrement, les programmes de développement de wilayas. Ainsi, l'agriculture peut devenir florissante tant les opportunités de développer l'agriculture saharienne devient une réalité, car les moyens d'irrigation sont présentes et importantes.


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