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« Il est nécessaire de faire prévaloir la logique de la paix sur celle de la guerre »
Messahel à propos de la crise libyenne :
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2011

Face à une crise qui s'intensifie en Libye, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a souligné, à Addis Abeba, la nécessité de « faire prévaloir la logique de la paix sur celle de la guerre », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Intervenant lors de la réunion du Comité ad hoc de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur la Libye, tenue lundi dans la capitale éthiopienne, M. Messahel a réitéré « l'appui de l'Algérie à la feuille de route de l'Union africaine » et a appelé « les pays africains à apporter leur soutien actif à cette démarche commune africaine ».
Face à une crise qui s'intensifie en Libye, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a souligné, à Addis Abeba, la nécessité de « faire prévaloir la logique de la paix sur celle de la guerre », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Intervenant lors de la réunion du Comité ad hoc de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur la Libye, tenue lundi dans la capitale éthiopienne, M. Messahel a réitéré « l'appui de l'Algérie à la feuille de route de l'Union africaine » et a appelé « les pays africains à apporter leur soutien actif à cette démarche commune africaine ».
Cette démarche consiste à régler un problème africain, « dans le respect de l'intégrité de la Libye, de sa souveraineté et de l'unité de son peuple », a-t-on expliqué de même source. Dans cette logique, la feuille de route de l'UA identifie 4 impératifs qu'il convient de mettre en œuvre "avec engagement et détermination", à savoir un cessez-le-feu immédiat et effectif qui soit vérifiable, la prise en charge des aspects humanitaires dont le sort des migrants africains, un dialogue inclusif entre tous les Libyens et la prise en charge des aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie et au progrès, a souligné le ministère. M. Messahel a également mis en relief, durant son intervention, les conséquences de la situation en Libye sur la sécurité et la stabilité des pays voisins et notamment ceux de l'espace sahélo-saharien, « au vu de la circulation incontrôlée de grandes quantités d'armes de différentes catégories, et des tentatives de récupération de la part des groupes terroristes et extrémistes », a-t-on ajouté dans le communiqué. Au plan humanitaire, le ministre délégué a notamment exhorté l'UA à la "solidarité" avec les pays du voisinage de la Libye, qui accueillent dans des "conditions difficiles", des milliers de réfugiés fuyant la Libye, parmi eux figure un grand nombre de migrants africains.
M. Messahel a mis l'accent sur la responsabilité de l'Afrique de veiller à assurer la paix et la stabilité du continent, « sans lesquelles aucun développement durable ne peut se concevoir », au cours de la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA consacrée aux nouvelles menaces et à la sécurité en Afrique, tenue mardi à Addis Abeba, a ajouté le communiqué. Il a indiqué que l'UA s'était déjà dotée, d'une part, d'outils pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits, comme le CPS, le groupe des sages, le système d'alerte rapide, la force africaine en attente, et d'autre part, de principes doctrinaux et d'instruments politiques visant à promouvoir et à renforcer les valeurs partagées du dialogue et de la bonne gouvernance. Ces mécanismes et outils, a-t-on précisé dans le document, « méritaient d'être évalués, et si nécessaire, adaptés en fonction des menaces nouvelles à la paix et à la sécurité sur le continent ». Par la même occasion, a-t-on appris, le ministre s'est entretenu avec l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Abdelilah Elkhatib, avec lequel il a échangé les vues sur la manière de résoudre la crise en Libye, en veillant à une "coordination effective" avec l'UA, conformément à la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu. L'Algérie, rappelle-t-on, a, maintes fois, réaffirmé sa position à l'égard de la crise en Libye qui est celle de l'UA basée sur le principe de "non ingérence dans les affaires intérieures d'autrui".
Cette démarche consiste à régler un problème africain, « dans le respect de l'intégrité de la Libye, de sa souveraineté et de l'unité de son peuple », a-t-on expliqué de même source. Dans cette logique, la feuille de route de l'UA identifie 4 impératifs qu'il convient de mettre en œuvre "avec engagement et détermination", à savoir un cessez-le-feu immédiat et effectif qui soit vérifiable, la prise en charge des aspects humanitaires dont le sort des migrants africains, un dialogue inclusif entre tous les Libyens et la prise en charge des aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie et au progrès, a souligné le ministère. M. Messahel a également mis en relief, durant son intervention, les conséquences de la situation en Libye sur la sécurité et la stabilité des pays voisins et notamment ceux de l'espace sahélo-saharien, « au vu de la circulation incontrôlée de grandes quantités d'armes de différentes catégories, et des tentatives de récupération de la part des groupes terroristes et extrémistes », a-t-on ajouté dans le communiqué. Au plan humanitaire, le ministre délégué a notamment exhorté l'UA à la "solidarité" avec les pays du voisinage de la Libye, qui accueillent dans des "conditions difficiles", des milliers de réfugiés fuyant la Libye, parmi eux figure un grand nombre de migrants africains.
M. Messahel a mis l'accent sur la responsabilité de l'Afrique de veiller à assurer la paix et la stabilité du continent, « sans lesquelles aucun développement durable ne peut se concevoir », au cours de la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA consacrée aux nouvelles menaces et à la sécurité en Afrique, tenue mardi à Addis Abeba, a ajouté le communiqué. Il a indiqué que l'UA s'était déjà dotée, d'une part, d'outils pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits, comme le CPS, le groupe des sages, le système d'alerte rapide, la force africaine en attente, et d'autre part, de principes doctrinaux et d'instruments politiques visant à promouvoir et à renforcer les valeurs partagées du dialogue et de la bonne gouvernance. Ces mécanismes et outils, a-t-on précisé dans le document, « méritaient d'être évalués, et si nécessaire, adaptés en fonction des menaces nouvelles à la paix et à la sécurité sur le continent ». Par la même occasion, a-t-on appris, le ministre s'est entretenu avec l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Abdelilah Elkhatib, avec lequel il a échangé les vues sur la manière de résoudre la crise en Libye, en veillant à une "coordination effective" avec l'UA, conformément à la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu. L'Algérie, rappelle-t-on, a, maintes fois, réaffirmé sa position à l'égard de la crise en Libye qui est celle de l'UA basée sur le principe de "non ingérence dans les affaires intérieures d'autrui".


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