Chaque heure qui nous rapproche du coup d'envoi de la finale de la Coupe d'Algérie 2011, entre la JS Kabylie et l'USM Harrach, fait monter la pression d'un cran. La 47e édition de la Coupe d'Algérie a un goût particulier cette année puisqu'elle mettra aux prises deux prestigieux clubs connus pour leurs galeries. Chaque heure qui nous rapproche du coup d'envoi de la finale de la Coupe d'Algérie 2011, entre la JS Kabylie et l'USM Harrach, fait monter la pression d'un cran. La 47e édition de la Coupe d'Algérie a un goût particulier cette année puisqu'elle mettra aux prises deux prestigieux clubs connus pour leurs galeries. En matière de préparation, les deux formations se trouvent depuis quelques jours déjà en regroupement loin des yeux de leurs fans. Si la JS Kabylie a, en effet, jugé utile d‘entrer en stage bloqué dans la capitale pour s‘habituer au climat avant le jour "J", l‘USM Harrach sous la houlette de Boualem Charef a préféré se préparer à Tipaza loin de la pression de ses supporters inconditionnels. Les Kabyles et les Algérois d‘El Harrach que le trophée fuit depuis, respectivement dix-sept et vingt-quatre ans, tenteront de réécrire une nouvelle fois "leur nom" dans les annales de l‘épreuve populaire de Dame Coupe. Les deux clubs se retrouvent, pour la deuxième fois dans cette compétition depuis sa création en 1963, c‘était en 1979 lors des quarts de finale remportés par les Canaris. Ces derniers qui comptent quatre trophées à leur palmarès, dont le premier a été remporté en 1977 alors que Mohand Chérif Hannachi avait tout juste 25 ans et jouait en tant qu‘axial au sein du club, ne jurent que par un cinquième titre. Les coéquipiers de Saad Tadjer qui s‘apprêtent à jouer leur neuvième finale, auront, a coup sûr, un léger avantage face aux gars de Lavigerie qui comptent, eux aussi, compenser leur manque d‘expérience dans cette joute par la rage de vaincre. Auteur d‘un parcours exemplaire toutes compétitions confondues, la JSK est en mesure de retrouver ses sensations dans cette compétition, et rééditer, pourquoi pas, le coup de 1994 contre l‘AS Ain Mlila battue sur le score d‘un but à zéro, grâce à un but mortel de Hadj Adlene signé durant les prolongations. À la tête des Jaune et Vert depuis la fin de l‘année écoulée, Rachid Belhout, l‘ex-coach de l‘Olympique de Béja compte offrir le cinquième titre à la Kabylie après avoir perdu avec le club le plus titré en Algérie, l‘USM Alger en finale de 2007 devant le doyen du football algérien, le MC Alger. « J‘ai raté une coupe, je ne veux pas louper une seconde. Pour la finale, ça va être très difficile pour nous devant l‘USMH. La saison écoulée, j‘étais en Tunisie et on a gagné la coupe avec l‘O Béja. Cette saison, je veux rééditer le même coup avec la JSK », a reconnu l‘entraîneur en chef de la JSK. Sur l‘ensemble des joueurs qui jouent actuellement au sein de la JS Kabylie, seul Lamara Douicher était présent lors de la dernière finale disputée face à l‘USM Alger, et estime que tout le monde est conscient de la lourde tâche « Les joueurs sont hyper-motivés en vue de cette finale, on a déjà oublié la déroute de Libreville, et on doit se concentrer sur cette affiche face à l‘USMH. Nous nous apprêtons à disputer le match le plus important de la saison, et nous devons tout faire pour ne pas décevoir nos fans qui attendent beaucoup de nous », a-t-il indiqué. Le baroudeur de la JS Kabylie, Farès Hamiti, estime de son côté que « L‘USMH est un adversaire redoutable. On doit prendre très au sérieux cette équipe pour éviter toute mauvaise surprise. Le match ne sera pas facile, mais on va se démener comme des diables sur le terrain afin d‘offrir à la Kabylie sa cinquième coupe d‘Algérie. Nos supporters peuvent nous faire confiance et on ne les décevra pas », a indiqué l‘auteur de but la victoire de la JSK face au MC Oran en demi-finale. L‘adversaire de la JS Kabylie, l‘USM Harrach de son côté essayera d‘arracher son troisième titre dans son histoire. Les camarades de Boualem que fuit également le trophée depuis 24 ans, ne comptent pas rater cette belle opportunité pour écrire en lettres d‘or leurs noms dans l‘histoire du club. « Depuis notre qualification pour la finale de la Coupe d‘Algérie, nous pensons déjà au match de dimanche. Nous sommes sereins. On se parle entre nous joueurs mais sans trop s‘attarder sur le sujet pour ne pas nous mettre trop de pression sur les épaules », a avoué Salim Boumechra tout en reconnaissant que les Kabyles sont « un dur morceau », habitués aux grands rendez-vous, mais, rassure le même joueur l‘USMH qui a éliminé le tenant du titre l‘ES Sétif, ne compte pas s‘arrêter en si bon chemin « Nous respectons énormément l‘équipe de la JS Kabylie qui a nettement plus d‘expérience que nous dans ce genre de matches. Cela nous met dans la peau de l‘outsider, cela nous convient le mieux », a-t-il indiqué. Intense préparation avant le jour "J" En prévision de la finale, l‘USMH a entamé mardi un stage de préparation au centre Grand bleu de Tipasa, avec, au programme, des entraînements quotidiens au stade de Koléa. Troisième en championnat, Sem Sem s‘est préparée de la meilleure des façons à la finale en allant tenir en échec l‘USM Alger sur son terrain fétiche d‘Omar- Hamadi (0-0) pour le compte de la 20e journée de Ligue 1. A l‘inverse, la JSK a complètement raté sa sortie africaine, dans le cadre des huitièmes de finale aller de la Coupe de la Confédération, en chutant lourdement à Libreville face au FC Missile (3-0). "Les joueurs avaient la tête en finale", a reconnu le président Mohand Chérif Hannachi après cette déroute, alors que l‘entraîneur Rachid Belhout a appelé ses joueurs à "vite oublier cette défaite et à tourner la page pour penser uniquement au principal objectif qui est la finale". Pour ce faire, Belhout a axé son travail sur la récupération et l‘aspect psychologique pour vite oublier la lourde défaite de Libreville et se concentrer pleinement sur le trophée de la Coupe d‘Algérie. Boumechra le poison, Hamiti le baroudeur La finale de la 47e édition de Dame Coupe promet un beau duel entre, côté harrachi, Salim Boumechra, un vrai métronome au milieu du terrain et, côté kabyle, le baroudeur Farès Hamiti qui a sorti son équipe de l‘impasse à plusieurs reprises, particulièrement en demi-finale contre le MC Oran en surgissant à la 82e minute pour délivrer les siens d‘une tête croisée alors que le score était de un but partout. Depuis son transfert à l‘USMH durant le mercato estival en provenance du MC Alger où il n‘a que très peu brillé, Boumechra, formé à l‘ASM Oran, se sent comme un poisson dans l‘eau et a su faire oublier le départ de l‘ancienne coqueluche, Abdelmoumène Djabou, vers l‘ESS. Hamiti a, pour sa part, bien digéré son passage à vide de fin d‘année marquée par ses démêlés avec la justice, comme en témoignent ses cinq réalisations en coupe qui font de lui le meilleur buteur de la compétition. D‘autre part, l‘attaquant de la JSK, Younes Sofiane, disputera dimanche un match spécial, lui qui a été formé à l‘USMH avant de quitter "Lavigerie" en direction du MC Alger, puis du CR Belouizdad avant d‘atterrir en Kabylie. En matière de préparation, les deux formations se trouvent depuis quelques jours déjà en regroupement loin des yeux de leurs fans. Si la JS Kabylie a, en effet, jugé utile d‘entrer en stage bloqué dans la capitale pour s‘habituer au climat avant le jour "J", l‘USM Harrach sous la houlette de Boualem Charef a préféré se préparer à Tipaza loin de la pression de ses supporters inconditionnels. Les Kabyles et les Algérois d‘El Harrach que le trophée fuit depuis, respectivement dix-sept et vingt-quatre ans, tenteront de réécrire une nouvelle fois "leur nom" dans les annales de l‘épreuve populaire de Dame Coupe. Les deux clubs se retrouvent, pour la deuxième fois dans cette compétition depuis sa création en 1963, c‘était en 1979 lors des quarts de finale remportés par les Canaris. Ces derniers qui comptent quatre trophées à leur palmarès, dont le premier a été remporté en 1977 alors que Mohand Chérif Hannachi avait tout juste 25 ans et jouait en tant qu‘axial au sein du club, ne jurent que par un cinquième titre. Les coéquipiers de Saad Tadjer qui s‘apprêtent à jouer leur neuvième finale, auront, a coup sûr, un léger avantage face aux gars de Lavigerie qui comptent, eux aussi, compenser leur manque d‘expérience dans cette joute par la rage de vaincre. Auteur d‘un parcours exemplaire toutes compétitions confondues, la JSK est en mesure de retrouver ses sensations dans cette compétition, et rééditer, pourquoi pas, le coup de 1994 contre l‘AS Ain Mlila battue sur le score d‘un but à zéro, grâce à un but mortel de Hadj Adlene signé durant les prolongations. À la tête des Jaune et Vert depuis la fin de l‘année écoulée, Rachid Belhout, l‘ex-coach de l‘Olympique de Béja compte offrir le cinquième titre à la Kabylie après avoir perdu avec le club le plus titré en Algérie, l‘USM Alger en finale de 2007 devant le doyen du football algérien, le MC Alger. « J‘ai raté une coupe, je ne veux pas louper une seconde. Pour la finale, ça va être très difficile pour nous devant l‘USMH. La saison écoulée, j‘étais en Tunisie et on a gagné la coupe avec l‘O Béja. Cette saison, je veux rééditer le même coup avec la JSK », a reconnu l‘entraîneur en chef de la JSK. Sur l‘ensemble des joueurs qui jouent actuellement au sein de la JS Kabylie, seul Lamara Douicher était présent lors de la dernière finale disputée face à l‘USM Alger, et estime que tout le monde est conscient de la lourde tâche « Les joueurs sont hyper-motivés en vue de cette finale, on a déjà oublié la déroute de Libreville, et on doit se concentrer sur cette affiche face à l‘USMH. Nous nous apprêtons à disputer le match le plus important de la saison, et nous devons tout faire pour ne pas décevoir nos fans qui attendent beaucoup de nous », a-t-il indiqué. Le baroudeur de la JS Kabylie, Farès Hamiti, estime de son côté que « L‘USMH est un adversaire redoutable. On doit prendre très au sérieux cette équipe pour éviter toute mauvaise surprise. Le match ne sera pas facile, mais on va se démener comme des diables sur le terrain afin d‘offrir à la Kabylie sa cinquième coupe d‘Algérie. Nos supporters peuvent nous faire confiance et on ne les décevra pas », a indiqué l‘auteur de but la victoire de la JSK face au MC Oran en demi-finale. L‘adversaire de la JS Kabylie, l‘USM Harrach de son côté essayera d‘arracher son troisième titre dans son histoire. Les camarades de Boualem que fuit également le trophée depuis 24 ans, ne comptent pas rater cette belle opportunité pour écrire en lettres d‘or leurs noms dans l‘histoire du club. « Depuis notre qualification pour la finale de la Coupe d‘Algérie, nous pensons déjà au match de dimanche. Nous sommes sereins. On se parle entre nous joueurs mais sans trop s‘attarder sur le sujet pour ne pas nous mettre trop de pression sur les épaules », a avoué Salim Boumechra tout en reconnaissant que les Kabyles sont « un dur morceau », habitués aux grands rendez-vous, mais, rassure le même joueur l‘USMH qui a éliminé le tenant du titre l‘ES Sétif, ne compte pas s‘arrêter en si bon chemin « Nous respectons énormément l‘équipe de la JS Kabylie qui a nettement plus d‘expérience que nous dans ce genre de matches. Cela nous met dans la peau de l‘outsider, cela nous convient le mieux », a-t-il indiqué. Intense préparation avant le jour "J" En prévision de la finale, l‘USMH a entamé mardi un stage de préparation au centre Grand bleu de Tipasa, avec, au programme, des entraînements quotidiens au stade de Koléa. Troisième en championnat, Sem Sem s‘est préparée de la meilleure des façons à la finale en allant tenir en échec l‘USM Alger sur son terrain fétiche d‘Omar- Hamadi (0-0) pour le compte de la 20e journée de Ligue 1. A l‘inverse, la JSK a complètement raté sa sortie africaine, dans le cadre des huitièmes de finale aller de la Coupe de la Confédération, en chutant lourdement à Libreville face au FC Missile (3-0). "Les joueurs avaient la tête en finale", a reconnu le président Mohand Chérif Hannachi après cette déroute, alors que l‘entraîneur Rachid Belhout a appelé ses joueurs à "vite oublier cette défaite et à tourner la page pour penser uniquement au principal objectif qui est la finale". Pour ce faire, Belhout a axé son travail sur la récupération et l‘aspect psychologique pour vite oublier la lourde défaite de Libreville et se concentrer pleinement sur le trophée de la Coupe d‘Algérie. Boumechra le poison, Hamiti le baroudeur La finale de la 47e édition de Dame Coupe promet un beau duel entre, côté harrachi, Salim Boumechra, un vrai métronome au milieu du terrain et, côté kabyle, le baroudeur Farès Hamiti qui a sorti son équipe de l‘impasse à plusieurs reprises, particulièrement en demi-finale contre le MC Oran en surgissant à la 82e minute pour délivrer les siens d‘une tête croisée alors que le score était de un but partout. Depuis son transfert à l‘USMH durant le mercato estival en provenance du MC Alger où il n‘a que très peu brillé, Boumechra, formé à l‘ASM Oran, se sent comme un poisson dans l‘eau et a su faire oublier le départ de l‘ancienne coqueluche, Abdelmoumène Djabou, vers l‘ESS. Hamiti a, pour sa part, bien digéré son passage à vide de fin d‘année marquée par ses démêlés avec la justice, comme en témoignent ses cinq réalisations en coupe qui font de lui le meilleur buteur de la compétition. D‘autre part, l‘attaquant de la JSK, Younes Sofiane, disputera dimanche un match spécial, lui qui a été formé à l‘USMH avant de quitter "Lavigerie" en direction du MC Alger, puis du CR Belouizdad avant d‘atterrir en Kabylie.
