APN: adoption de la loi relative à la mobilisation générale    Sortie d'une nouvelle promotion du Centre de formation des troupes spéciales de Biskra    Journée mondiale de l'enfant africain: le ministère de la Solidarité nationale organise une cérémonie au Jardin d'essai du Hamma    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55432 martyrs    Conseil supérieur de la Jeunesse: une caravane pour la préservation de la biodiversité fait une halte dans la wilaya d'Illizi    Bac 2025: le ministère de l'éducation insiste sur le strict respect des consignes sous peine d'exclusion    Festival national du théâtre comique: 7 pièces sélectionnées pour décrocher la "grappe d'Or"    4e jour de l'agression sioniste contre l'Iran: forte riposte de Téhéran    Convention de création d'un centre de développement de l'entrepreneuriat dans le domaine de l'horticulture et du paysagisme à Alger    Banque d'Algérie : M. Taleb reçoit une délégation du FMI    L'Iran promet une réponse dévastatrice aux attaques sionistes    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    Santé: M. Saihi s'entretient avec son homologue tunisien    Du football pour le plaisir des yeux    Une illusion utile à ceux qui gouvernent    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Une nouvelle nuit d'escalade    C'est parti !    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    Ooredoo organise une opération de nettoyage de forêt à Jijel    De nouveaux avions dès septembre pour transformer Alger en hub régional    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    Athlétisme/5e Journée Elite & Jeunes Talents: Nouveau record national du 400 mètres pour Ismaïl Bouaziza chez les U18    Mascara: inhumation du Moudjahid Khatir Abdelkader    Cyclisme/Tour du Cameroun: Islam Mansouri vainqueur du maillot jaune de la 21e édition    Le ministère de la Justice lance des sessions de formation au profit des magistrats et fonctionnaires    Emission d'une série de timbres postaux intitulée "femmes et hommes de théâtre"    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les forces du changement essoufflées
L'ANC et la CNCD en manque de dynamique
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2011

Les forces du changement sont-elles essoufflées ? Il y a tout lieu de le croire car depuis quelque temps, elles se sont presque totalement effacées du terrain des luttes politiques.
Les forces du changement sont-elles essoufflées ? Il y a tout lieu de le croire car depuis quelque temps, elles se sont presque totalement effacées du terrain des luttes politiques.
En effet, à l'exception de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) aile partis politiques qui maintient une illusion de survie à travers les rassemblements hebdomadaires qu'elle organise à la place du 1er mai tous les samedis, la CNCD Barakat, au sein de laquelle se sont regroupés les syndicats et les associations de la société civile et l'Alliance nationale pour le changement (ANC), qui regroupe plusieurs partis politiques et des personnalités nationales, donnent la nette impression d'avoir abondonné le terrain tant elles se font très discrètes. Cette éclipse a fait dire à beaucoup d'observateurs, à juste titre d'ailleurs, que la dynamique charriée par ces forces et qui a donné tant d'espoirs pour les partisans du changement s'est finalement enrayée. Une évidence que même les animateurs de ces structures ne peuvent nier. Djamal Benabdessalam, dont le mouvement auquel il appartient, El Islah en l'occurrence, est un des principaux animateurs de l'ANC, reconnaît, même s'il le dit à demi mots, que la dynamique de changement a connu un reflux ces dernières semaines. « On va peut être se rencontrer dans les prochains jours » a indiqué Djamal Benabdessalam, avant de tenter de justifier ce retrait de l'ANC du devant de la scène politique nationale. « l faut dire que cela est surtout dû à l'absence de certains membres de l'alliance qui étaient en voyage à l'étranger, mais aussi du mouvement El Islah à la situation interne qui nous a pris beaucoup de notre temps » a t-il en effet précisé. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a d'abord admis que depuis le meeting du 18 mars à la salle Atlas, qui est la seule manifestation publique connue de l'ANC, les membres de cette structure ne se sont plus rencontrés, mais s'est vite ravisé en soulignant la tenue de deux autres réunions par la suite. On est décidément loin, très loin même de l'entrain manifesté au tout début de la création de l'ANC dans le sillage des émeutes du début du mois de janvier dernier. Les membres de l'ANC, formée essentiellement par les mouvements El Islah, le Front national du changement (FNC) créé par les dissidents du MSP ainsi que l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, semblaient animés d'une grande volonté en vue d' imposer le changement. Ils projetaient de tenir un congrès national qui aura pour mission de rassembler les forces de l'opposition et d'élaborer une charte des libertés qui consacrera le changement et la rupture avec le système. De tout cela il n'en est rien pour le moment. La CNCD Barakat ne fait guère mieux puisqu'elle aussi semble avoir perdu de sa superbe et de sa dynamique. Après la scission intervenue au sein de la CNCD originelle, cette structure s'est certes manifestée par l'organisation de quelques meetings à Oran, Annaba, Ghardaïa mais surtout à Alger le 25 mars dernier à la salle Atlas, mais depuis, c'est presque le silence radio. Ses animateurs, qui ont fait de la lutte pacifique pour le changement leur principal credo et qui ont refusé les manifestations de rue pour éviter la confrontation avec les forces de l'ordre, brillent par leur absence. Reste la CNCD partis politiques qui fait parler d'elle chaque samedi. Mais ce rassemblement hebdomadaire ne mobilise guère plus qu'une vingtaine de militants, ce qui constitue un échec patent pour ses animateurs, le RCD en premier lieu. La CNCD aile politique, qui a annoncé la tenue prochaine d'un meeting populaire, a reconnu implicitement l'échec de son action.
En effet, à l'exception de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) aile partis politiques qui maintient une illusion de survie à travers les rassemblements hebdomadaires qu'elle organise à la place du 1er mai tous les samedis, la CNCD Barakat, au sein de laquelle se sont regroupés les syndicats et les associations de la société civile et l'Alliance nationale pour le changement (ANC), qui regroupe plusieurs partis politiques et des personnalités nationales, donnent la nette impression d'avoir abondonné le terrain tant elles se font très discrètes. Cette éclipse a fait dire à beaucoup d'observateurs, à juste titre d'ailleurs, que la dynamique charriée par ces forces et qui a donné tant d'espoirs pour les partisans du changement s'est finalement enrayée. Une évidence que même les animateurs de ces structures ne peuvent nier. Djamal Benabdessalam, dont le mouvement auquel il appartient, El Islah en l'occurrence, est un des principaux animateurs de l'ANC, reconnaît, même s'il le dit à demi mots, que la dynamique de changement a connu un reflux ces dernières semaines. « On va peut être se rencontrer dans les prochains jours » a indiqué Djamal Benabdessalam, avant de tenter de justifier ce retrait de l'ANC du devant de la scène politique nationale. « l faut dire que cela est surtout dû à l'absence de certains membres de l'alliance qui étaient en voyage à l'étranger, mais aussi du mouvement El Islah à la situation interne qui nous a pris beaucoup de notre temps » a t-il en effet précisé. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a d'abord admis que depuis le meeting du 18 mars à la salle Atlas, qui est la seule manifestation publique connue de l'ANC, les membres de cette structure ne se sont plus rencontrés, mais s'est vite ravisé en soulignant la tenue de deux autres réunions par la suite. On est décidément loin, très loin même de l'entrain manifesté au tout début de la création de l'ANC dans le sillage des émeutes du début du mois de janvier dernier. Les membres de l'ANC, formée essentiellement par les mouvements El Islah, le Front national du changement (FNC) créé par les dissidents du MSP ainsi que l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, semblaient animés d'une grande volonté en vue d' imposer le changement. Ils projetaient de tenir un congrès national qui aura pour mission de rassembler les forces de l'opposition et d'élaborer une charte des libertés qui consacrera le changement et la rupture avec le système. De tout cela il n'en est rien pour le moment. La CNCD Barakat ne fait guère mieux puisqu'elle aussi semble avoir perdu de sa superbe et de sa dynamique. Après la scission intervenue au sein de la CNCD originelle, cette structure s'est certes manifestée par l'organisation de quelques meetings à Oran, Annaba, Ghardaïa mais surtout à Alger le 25 mars dernier à la salle Atlas, mais depuis, c'est presque le silence radio. Ses animateurs, qui ont fait de la lutte pacifique pour le changement leur principal credo et qui ont refusé les manifestations de rue pour éviter la confrontation avec les forces de l'ordre, brillent par leur absence. Reste la CNCD partis politiques qui fait parler d'elle chaque samedi. Mais ce rassemblement hebdomadaire ne mobilise guère plus qu'une vingtaine de militants, ce qui constitue un échec patent pour ses animateurs, le RCD en premier lieu. La CNCD aile politique, qui a annoncé la tenue prochaine d'un meeting populaire, a reconnu implicitement l'échec de son action.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.