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La Grèce sous pression maximale
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2011

La pression s'accroît sur la Grèce. Sommée par ses partenaires d'accélérer ses réformes, Athènes se voit aussi menacé d'un possible gel de l'aide du FMI en cas de manque de garanties financières. Vendredi, les partis politiques locaux ont échoué à s'entendre sur un nouveau plan d'austérité. Le peuple grec «ne doit pas être prisonnier d'un chantage», a lancé le Parti communiste à l'issue d'une réunion de crise convoquée par le chef de l'Etat. Les représentants des formations politiques devaient se prononcer sur un programme de rigueur mêlant accélération des privatisations - télécoms, Banque postale - et coupes budgétaires à hauteur de 6 milliards d'euros. L'opposition conservatrice avait rejeté à l'avance le plan. Ce programme est pourtant un préalable au déblocage, fin juin, de la cinquième tranche de 12 milliards d'euros sur les 110 milliards de prêts consentis l'an dernier. Une mission de la troïka BCE-UE-FMI envoyée sur place devrait rendre son verdict dans les jours à venir. «Il y a des règles spécifiques au FMI et l'une de ces règles est que le FMI ne peut agir pour débloquer une tranche de prêts que lorsqu'il y a une garantie de refinancement pour les douze mois suivants», a souligné jeudi soir le patron de l'eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Une règle confirmée à Washington par une porte-parole du Fonds : «Nous ne prêtons jamais si nous n'avons pas l'assurance qu'il n'y a pas de rupture dans le financement.» Or la Grèce doit théoriquement retourner dès 2012 sur les marchés pour lever 30 milliards d'euros - une hypothèse de plus en plus irréaliste, compte tenu des taux prohibitifs qu'elle devrait affronter. Bref, l'horizon s'obscurcit. Si le FMI n'obtient pas les assurances nécessaires au déblocage de son prêt, le problème tournerait au casse-tête, le Fonds estimant qu'il reviendrait aux Européens de prendre en charge cette part de l'aide. «Ce ne sera pas possible car dans certains Parlements nationaux, en Allemagne, en Finlande, aux Pays-Bas et dans d'autres pays, on n'est pas prêts à faire cela», a prévenu Juncker. Dimanche, le premier ministre grec, Georges Papandréou, a averti qu'un refus de versement équivaudrait «selon toute probabilité à la banqueroute» du pays. Un saut dans l'inconnu pour l'ensemble de la zone euro. «Nous soutiendrons l'euro et la solidarité à l'intérieur de la zone euro», a affirmé vendredi Nicolas Sarkozy à l'issue du G8. Le président français a redit écarter toute restructuration de la dette grecque… tout en se disant prêt à «réfléchir» à ce que les «banques privées» créancières «puissent prendre une part du fardeau», comme l'Allemagne le réclame. La frontière entre ces deux options est ténue.
La pression s'accroît sur la Grèce. Sommée par ses partenaires d'accélérer ses réformes, Athènes se voit aussi menacé d'un possible gel de l'aide du FMI en cas de manque de garanties financières. Vendredi, les partis politiques locaux ont échoué à s'entendre sur un nouveau plan d'austérité. Le peuple grec «ne doit pas être prisonnier d'un chantage», a lancé le Parti communiste à l'issue d'une réunion de crise convoquée par le chef de l'Etat. Les représentants des formations politiques devaient se prononcer sur un programme de rigueur mêlant accélération des privatisations - télécoms, Banque postale - et coupes budgétaires à hauteur de 6 milliards d'euros. L'opposition conservatrice avait rejeté à l'avance le plan. Ce programme est pourtant un préalable au déblocage, fin juin, de la cinquième tranche de 12 milliards d'euros sur les 110 milliards de prêts consentis l'an dernier. Une mission de la troïka BCE-UE-FMI envoyée sur place devrait rendre son verdict dans les jours à venir. «Il y a des règles spécifiques au FMI et l'une de ces règles est que le FMI ne peut agir pour débloquer une tranche de prêts que lorsqu'il y a une garantie de refinancement pour les douze mois suivants», a souligné jeudi soir le patron de l'eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Une règle confirmée à Washington par une porte-parole du Fonds : «Nous ne prêtons jamais si nous n'avons pas l'assurance qu'il n'y a pas de rupture dans le financement.» Or la Grèce doit théoriquement retourner dès 2012 sur les marchés pour lever 30 milliards d'euros - une hypothèse de plus en plus irréaliste, compte tenu des taux prohibitifs qu'elle devrait affronter. Bref, l'horizon s'obscurcit. Si le FMI n'obtient pas les assurances nécessaires au déblocage de son prêt, le problème tournerait au casse-tête, le Fonds estimant qu'il reviendrait aux Européens de prendre en charge cette part de l'aide. «Ce ne sera pas possible car dans certains Parlements nationaux, en Allemagne, en Finlande, aux Pays-Bas et dans d'autres pays, on n'est pas prêts à faire cela», a prévenu Juncker. Dimanche, le premier ministre grec, Georges Papandréou, a averti qu'un refus de versement équivaudrait «selon toute probabilité à la banqueroute» du pays. Un saut dans l'inconnu pour l'ensemble de la zone euro. «Nous soutiendrons l'euro et la solidarité à l'intérieur de la zone euro», a affirmé vendredi Nicolas Sarkozy à l'issue du G8. Le président français a redit écarter toute restructuration de la dette grecque… tout en se disant prêt à «réfléchir» à ce que les «banques privées» créancières «puissent prendre une part du fardeau», comme l'Allemagne le réclame. La frontière entre ces deux options est ténue.

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