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Hommage posthume à la comédienne Nadia Samir
Centre culturel algérien à Paris
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 06 - 2011

Un hommage posthume a été rendu mercredi dernier au Centre culturel algérien à Paris à la comédienne d‘origine algérienne Nadia Samir, décédée le 2 mai dernier dans un hôpital parisien suite à une longue maladie.
Cet hommage qui s‘est déroulé en présence du directeur du CCA, le romancier Yasmina Khadra, a donné lieu à des interventions et témoignages chaleureux et émouvants, en présence de parents, proches et amis de la défunte qui soulignèrent à l‘unanimité le talent, l‘humilité et la sensibilité de celle qui fut "la première speakerine d‘origine maghrébine à investir l‘écran de la chaîne de télévision française TF1 durant les années 80".
Apportant son témoignage, le journaliste et dirigeant de l‘audiovisuel, Hervé Bourges, qui fut président de cette chaîne de service publique à l‘époque, s‘est rappelé avoir décidé de recruter des présentatrices "de qualité qui ne seraient pas seulement des bouts de bois, mais des femmes qui présenteraient avec intelligence les programmes aux spectateurs".
"Dans le résultat du concours que la chaîne a organisé, le nom de Nadia Samir est sortie du lot car elle était excellente, dégageait un rayonnement extraordinaire et le nom qu‘elle portait était également un plus pour la chaîne", a-t-il dit. Hervé Bourges qui est également président du Comité permanent de la diversité de France Télévisions a également exprimé son regret que les médias français "aient si peu parlé de cette grande dame au moment de son décès". Pour le réalisateur Yves Boisset, Nadia Samir, "n‘a pas eu la carrière de comédienne qu‘elle aurait pu avoir et mérité" insistant sur la "grande qualité" de ses prestations dans les films où elle incarnait un personnage. Il a par ailleurs souligné "le rôle important" qu‘elle a eu dans de nombreuses associations pour lesquelles "elle a consacré beaucoup de son temps" tout comme il s‘est souvenu qu‘elle avait œuvré pour "une meilleure prise en charge de la diversité et de la promotion de la cause de femmes maghrébines en France". Evoquant sa grande amitié avec la défunte, Djeloul Bagoura, producteur de l‘émission "Vivre l‘Islam" sur une chaîne de télévision française, a estimé quant à lui que le fait que Nadia Samir ait été une animatrice de télévision "l‘avait quelque peu cataloguée aux yeux des réalisateurs qui ont feint d‘ignorer ses talents indéniables de comédienne". Il a en outre évoqué "les moments très difficiles qu‘elle avait traversés ces dernières années, saluant la discrétion et le courage face à la maladie". Présente à l‘hommage, Roxane, la fille de Nadia Samir s‘est de son côté souvenue des moments intenses où sa mère s‘investissait dans son travail de comédienne, se rappelant particulièrement de ses instants de bonheur à chaque fois qu‘elle décrochait un rôle. Des comédiens, dont Fawzi Saîchi, Fettouma Ousliha, Mohamed Ouardache, et bien d‘autres sont intervenus dans le débat pour apporter un témoignage émouvant à celle qui fut leur consœur, leur amie et surtout cette compatriote "qui avait toujours l‘Algérie au cœur". Nadia Samir eu des rôles majeurs dans des films tels que Leïla et les autres de Sid- Ali Mazif, Bab El Oued city de Merzak Allouache, La-bas mon pays d‘Alexandre Arcady et Le courage d‘aimer de Claude Lelouch.
Un hommage posthume a été rendu mercredi dernier au Centre culturel algérien à Paris à la comédienne d‘origine algérienne Nadia Samir, décédée le 2 mai dernier dans un hôpital parisien suite à une longue maladie.
Cet hommage qui s‘est déroulé en présence du directeur du CCA, le romancier Yasmina Khadra, a donné lieu à des interventions et témoignages chaleureux et émouvants, en présence de parents, proches et amis de la défunte qui soulignèrent à l‘unanimité le talent, l‘humilité et la sensibilité de celle qui fut "la première speakerine d‘origine maghrébine à investir l‘écran de la chaîne de télévision française TF1 durant les années 80".
Apportant son témoignage, le journaliste et dirigeant de l‘audiovisuel, Hervé Bourges, qui fut président de cette chaîne de service publique à l‘époque, s‘est rappelé avoir décidé de recruter des présentatrices "de qualité qui ne seraient pas seulement des bouts de bois, mais des femmes qui présenteraient avec intelligence les programmes aux spectateurs".
"Dans le résultat du concours que la chaîne a organisé, le nom de Nadia Samir est sortie du lot car elle était excellente, dégageait un rayonnement extraordinaire et le nom qu‘elle portait était également un plus pour la chaîne", a-t-il dit. Hervé Bourges qui est également président du Comité permanent de la diversité de France Télévisions a également exprimé son regret que les médias français "aient si peu parlé de cette grande dame au moment de son décès". Pour le réalisateur Yves Boisset, Nadia Samir, "n‘a pas eu la carrière de comédienne qu‘elle aurait pu avoir et mérité" insistant sur la "grande qualité" de ses prestations dans les films où elle incarnait un personnage. Il a par ailleurs souligné "le rôle important" qu‘elle a eu dans de nombreuses associations pour lesquelles "elle a consacré beaucoup de son temps" tout comme il s‘est souvenu qu‘elle avait œuvré pour "une meilleure prise en charge de la diversité et de la promotion de la cause de femmes maghrébines en France". Evoquant sa grande amitié avec la défunte, Djeloul Bagoura, producteur de l‘émission "Vivre l‘Islam" sur une chaîne de télévision française, a estimé quant à lui que le fait que Nadia Samir ait été une animatrice de télévision "l‘avait quelque peu cataloguée aux yeux des réalisateurs qui ont feint d‘ignorer ses talents indéniables de comédienne". Il a en outre évoqué "les moments très difficiles qu‘elle avait traversés ces dernières années, saluant la discrétion et le courage face à la maladie". Présente à l‘hommage, Roxane, la fille de Nadia Samir s‘est de son côté souvenue des moments intenses où sa mère s‘investissait dans son travail de comédienne, se rappelant particulièrement de ses instants de bonheur à chaque fois qu‘elle décrochait un rôle. Des comédiens, dont Fawzi Saîchi, Fettouma Ousliha, Mohamed Ouardache, et bien d‘autres sont intervenus dans le débat pour apporter un témoignage émouvant à celle qui fut leur consœur, leur amie et surtout cette compatriote "qui avait toujours l‘Algérie au cœur". Nadia Samir eu des rôles majeurs dans des films tels que Leïla et les autres de Sid- Ali Mazif, Bab El Oued city de Merzak Allouache, La-bas mon pays d‘Alexandre Arcady et Le courage d‘aimer de Claude Lelouch.


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