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Un hommage à l'équipe pédagogique
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2011

Mohand-Amokrane Handala directeur de l'école privé Assalas, situé au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, enseignant à l'université de la même ville et l'un des initiateurs de ces grandes retrouvailles a tenu à prononcer une allocution afin de rendre homage à l'équipe pédagogique et administrative du CEM d'Azazga. « Chers camarades, anciens élèves du CEG d'Azazga, nous voilà revenus au CEG après l'avoir quitté il y a plus de trente années, pour nous ressourcer, pour nous remémorer nos années de collège, une étape de notre vie qui nous a marqué à plus d'un titre.
Pour l'écrasante majorité d'entre nous, c'est la première fois que nous quittons notre petit village et que nous nous rencontrons et tissons nos premiers liens d'amitié et partageons nos peines et nos joies avec des élèves venus d'autres villages, d'Azeffoun, de Bouzeguène, de Beni-Douala, d'Yakouren, de Mekla, d'Illoula, des Ouadhias et de toute la Kabylie », a souligné Mohand-Amokrane Handala. Et d'ajouter : « Nous avons été particulièrement marqués par la qualité de l'enseignement et de l'éducation que nous avons reçus de la part de nos professeurs au CEG. La plupart d'entre nous vivions dans la pauvreté pour ne pas dire la misère : nous n'avions pas d'électricité et pas d'eau courante chez nous, nous ne connaissions pas la brosse à dents, le pyjama, nous ne savions pas qu'un repas est composé d'un hors-d'œuvre, un plat de résistance et un dessert, nous ne connaissions pas le riz, ni le flan…
C'est au CEG que nous avons découvert tout ça ». L'orateur a ajouté que
« l'école a été pour nous un véritable ascenseur de promotion sociale. Grâce d'une part à l'indépendance de l'Algérie qui nous a donnés la chance d'aller à l'école et d'autre part, disons-le sans ambages, aux coopérants français qui nous ont prodigué avec dévouement un savoir dont nos parents, nous-mêmes et toute la société algérienne avions soif. Nous avons eu la chance de fréquenter cette école-là des enseignants motivés et compétents, qui faisaient leur travail avec amour et dévouement, cette école qui nous a donné beaucoup d'espoir et une formation de base solide pour poursuivre, pour la plupart d'entre nous, des études universitaires ».
Lors de son intervention, Handala n'a pas manqué de citer quelques noms d'anciens professeurs en guise d'hommage à l'instar de M. Sahut, M. Coz, M. Bernardin, M. et Mme Joseph, M. et Mme Maréchal, M. et Mme Berger, Mme Hermozella, Mme Jaunet, Mme Bodin, M. Amara…
« Chers amis, toutes ces femmes et tous ces hommes nous ont marqués non seulement par la qualité de leur travail, mais aussi et surtout par leur comportement exemplaire, leur niveau de conscience professionnelle et d'éthique très élevé, leur honnêteté intellectuelle, ils ne trichaient jamais, ils étaient justes, ils aimaient leur travail, ils étaient compétents et humbles. Nous devons nous en inspirer pour que le CEG qui porte aujourd'hui le nom d'un valeureux chahid, Zaïdat Ahmed, retrouve son rayonnement d'antan, nous devons nous en inspirer pour sauver l'école algérienne et en faire une école moderne et performante » a conclu Handala Mohand-Amokrane qui a fréquenté l'établissement scolaire en question entre 1968 et 1972.
Mohand-Amokrane Handala directeur de l'école privé Assalas, situé au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, enseignant à l'université de la même ville et l'un des initiateurs de ces grandes retrouvailles a tenu à prononcer une allocution afin de rendre homage à l'équipe pédagogique et administrative du CEM d'Azazga. « Chers camarades, anciens élèves du CEG d'Azazga, nous voilà revenus au CEG après l'avoir quitté il y a plus de trente années, pour nous ressourcer, pour nous remémorer nos années de collège, une étape de notre vie qui nous a marqué à plus d'un titre.
Pour l'écrasante majorité d'entre nous, c'est la première fois que nous quittons notre petit village et que nous nous rencontrons et tissons nos premiers liens d'amitié et partageons nos peines et nos joies avec des élèves venus d'autres villages, d'Azeffoun, de Bouzeguène, de Beni-Douala, d'Yakouren, de Mekla, d'Illoula, des Ouadhias et de toute la Kabylie », a souligné Mohand-Amokrane Handala. Et d'ajouter : « Nous avons été particulièrement marqués par la qualité de l'enseignement et de l'éducation que nous avons reçus de la part de nos professeurs au CEG. La plupart d'entre nous vivions dans la pauvreté pour ne pas dire la misère : nous n'avions pas d'électricité et pas d'eau courante chez nous, nous ne connaissions pas la brosse à dents, le pyjama, nous ne savions pas qu'un repas est composé d'un hors-d'œuvre, un plat de résistance et un dessert, nous ne connaissions pas le riz, ni le flan…
C'est au CEG que nous avons découvert tout ça ». L'orateur a ajouté que
« l'école a été pour nous un véritable ascenseur de promotion sociale. Grâce d'une part à l'indépendance de l'Algérie qui nous a donnés la chance d'aller à l'école et d'autre part, disons-le sans ambages, aux coopérants français qui nous ont prodigué avec dévouement un savoir dont nos parents, nous-mêmes et toute la société algérienne avions soif. Nous avons eu la chance de fréquenter cette école-là des enseignants motivés et compétents, qui faisaient leur travail avec amour et dévouement, cette école qui nous a donné beaucoup d'espoir et une formation de base solide pour poursuivre, pour la plupart d'entre nous, des études universitaires ».
Lors de son intervention, Handala n'a pas manqué de citer quelques noms d'anciens professeurs en guise d'hommage à l'instar de M. Sahut, M. Coz, M. Bernardin, M. et Mme Joseph, M. et Mme Maréchal, M. et Mme Berger, Mme Hermozella, Mme Jaunet, Mme Bodin, M. Amara…
« Chers amis, toutes ces femmes et tous ces hommes nous ont marqués non seulement par la qualité de leur travail, mais aussi et surtout par leur comportement exemplaire, leur niveau de conscience professionnelle et d'éthique très élevé, leur honnêteté intellectuelle, ils ne trichaient jamais, ils étaient justes, ils aimaient leur travail, ils étaient compétents et humbles. Nous devons nous en inspirer pour que le CEG qui porte aujourd'hui le nom d'un valeureux chahid, Zaïdat Ahmed, retrouve son rayonnement d'antan, nous devons nous en inspirer pour sauver l'école algérienne et en faire une école moderne et performante » a conclu Handala Mohand-Amokrane qui a fréquenté l'établissement scolaire en question entre 1968 et 1972.


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