Rencontre des anciens élèves du CEG Les anciens élèves du CEG d'Azazga (collège d'enseignement général) se sont rencontrés la semaine dernière à l'initiative de Meftah Lahcen et de Mme Mokri. Ils étaient une trentaine, retraités pour certains, majoritairement cadres. D'autres sont en vacances, ou vivant à l'étranger. Mais tous avaient fait le CEG d'Azazga dans les années soixante-dix et pour certains le même lycée, Chihani Bachir. Certains ne s'étaient pas revus depuis presque quarante ans et l'ambiance fut spéciale et empreinte d'émotion et de nostalgie. Tous ont eu à prendre la parole pour louer l'initiative, se remémorer quelques anecdotes et rendre hommage aux enseignants de l'époque dont certains ont été retrouvés grâce à Internet. D'ailleurs, sans le web, jamais cette rencontre n'aurait eu lieu. Lors de ces retrouvailles autour d'un repas convivial, l'ambiance passait fréquemment de l'hilarité à la tristesse, à l'évocation d'un ancien camarade ou ancien enseignant ayant quitté ce monde ou dont le sort n'a pas été des plus reluisants. La discussion ayant tourné souvent autour de l'école, tous déplorent la dégradation du système éducatif et regrettent cette époque-là, où avec peu de moyens, les résultats et le niveau étaient nettement meilleurs. Avant de se séparer, il a été décidé d'une rencontre pour l'été prochain d'un maximum d'anciens élèves du CEG et du lycée Chihani Bachir d'Azazga, et pour ce faire, il est prévu de créer incessamment un site web ainsi qu'une association des anciens élèves du CEG dont le but est de se rencontrer et s'entraider éventuellement. Timizart : Clôture du festival de poésie amazighe La 8è édition du Festival de poésie amazighe, en hommage à Medjahed Hamid, auquel ont pris part quelque 60 participants, venus de différentes wilayas du pays, s'est clôturé vendredi dernier à Timizart. La manifestation a été organisée par les associations culturelles Youcef Oukaci et Si Mohand Ou M'hand avec d'autres partenaires officiels. L'ouverture de ces journées poétiques, devenues une tradition dans la région d'Ath Djennad, a réuni de nombreux hommes de culture, des élus locaux, des artistes, des universitaires et de simples citoyens amoureux de la poésie. Lors de leurs allocutions, les membres du comité d'organisation du festival, le directeur de la culture de Tizi Ouzou, le représentant du HCA et des élus, ont l'un après l'autre, insisté sur la dimension symbolique de ce rendez-vous culturel dont la première édition remonte à 2003. El Hadi Ould Ali, directeur de la culture a déclaré : « Je voudrais rendre hommage aux poètes et poétesses qui sont, chaque année, au rendez-vous. Ainsi, c'est véritablement un plaisir et un honneur de dédier ces journées poétiques à Medjahed Hamid. » « Cette année, le festival est dédié au maître Medjahed Hamid, dont le nom dépasse le patronyme parce que devenu un programme qui veille au redressement de la chanson kabyle, particulièrement au plan musical », estime, de son coté Abdenour Abdeslam, auteur d'ouvrages en langue amazighe, qui ajoute qu'il prépare une biographe autour de la vie et de l'œuvre du musicien. Medjahed Hamid, lui, se dit très ému, et il saisit l'occasion de plaider pour la sauvegarde du patrimoine culturel kabyle. Dans le programme d'animation concocté par le comité d'organisation, ont figuré des soirées théâtrales et des montages poétiques. Des ventes de livres et une exposition d'objets artisanaux ont eu lieu à la maison de jeunes Youcef Oukaci du chef-lieu communal. Des conférences-débats ont été de la partie lors des festivités. Outre Said Chemakh, docteur et enseignant à l'université de Tizi Ouzou, qui interviendra sur le thème « Youcef Oukaci gar wawal d twenza », Abdenour Abdeslam, présentera la communication ayant pour titre : « Si Mohand Ou M'hand en Kabylie, Charles Baudelaire en France, différemment traités ». Poésie et enfance » est, par ailleurs, le thème retenu par Hacène Halouene, universitaire, tandis que Par ailleurs, des visites des sites historiques de la région d'Ath Djennad ont été organisées lors du festival. Les invités ainsi que les participants à cette manifestation ont eu droit à des sorties mardi, mercredi et jeudi derniers sur les lieux historiques et ont pu découvrir la terre qui a enfanté Youcef Oukaci, le guerrier et le cavalier poète. Djemaâ Timzouert , M.Benyakoub
