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Le génome du kangourou décrypté
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 08 - 2011

Les scientifiques ont mis au jour, entre autres, les gènes responsables des sauts de l'animal. Le décryptage de ce génome pourrait permettre de mieux comprendre l'évolution des mammifères...
Le génome du kangourou a été séquencé pour la première fois, ce qui a permis de découvrir des gènes responsables de ses sauts caractéristiques ou permettant au lait maternel de protéger le fragile nouveau-né des infections, selon une étude publiée vendredi.
Le génome du Macropus eugenii, petit kangourou australien, a été décrypté par un consortium international associant des scientifiques de cinq pays (Australie, Etats-Unis, Japon, Angleterre, Allemagne). «C'est le premier représentant de ces mammifères sauteurs symbolisant l'Australie dont le génome est séquencé», relèvent les chercheurs dans l'article paraissant dans la revue Genome Biology, gratuitement accessible en ligne. «Le séquençage du tammar walliby nous a fourni de nombreuses possibilités de comprendre combien les marsupiaux sont différents de nous», selon le professeur Marilyn Renfree (Université de Melbourne). Parmi les caractéristiques biologiques étonnantes de ces kangourous, les chercheurs citent la très longue période de «suspension» du développement de l'embryon après la fécondation, «l'extrême synchronisation saisonnière» des naissances et l'allaitement prolongé et «sophistiqué».
A peine quelques heures après la naissance, la mère s'accouple à nouveau
A l'état sauvage, les femelles mettent au monde un unique petit vers le 22 janvier, environ un mois après le jour le plus long dans l'hémisphère Sud. Le nouveau-né pèse un demi-gramme (440 milligrammes) et mesure 1,6 mm de long. Il devra encore rester neuf à dix mois dans la poche de sa mère où il têtera un lait dont la composition s'adapte au fur et à mesure à son développement. A peine quelques heures après sa naissance, la mère s'accouple et un nouvel embryon est conçu. Mais l'ovule fécondé doit attendre onze mois avant d'entamer son développement. Vers la fin décembre, cette pause embryonnaire prend fin et la gestation commence: pendant 26 jours, le nouvel embryon se développe au sein de l'utérus maternel. Il rejoindra la poche maternelle laissée vide par son aîné.
Les chercheurs ont identifié des gènes permettant au lait maternel d'avoir un effet antibiotique protègeant le nouveau-né d'infections par des colibacilles ou d'autres bactéries. Cette découverte pourrait «être utile pour produire de futurs traitements pour les humains», relève le Pr Renfree. Outre des gènes impliqués dans le saut typique du kangourou, les scientifiques ont trouvé 1.500 gènes responsables de son excellent odorat. Le décryptage du génome du kangourou s'avère également important pour comprendre l'évolution des mammifères, alors que marsupiaux et autres mammifères ont eu un ancêtre commun voici 130 à 148 millions d'années.
Les scientifiques ont mis au jour, entre autres, les gènes responsables des sauts de l'animal. Le décryptage de ce génome pourrait permettre de mieux comprendre l'évolution des mammifères...
Le génome du kangourou a été séquencé pour la première fois, ce qui a permis de découvrir des gènes responsables de ses sauts caractéristiques ou permettant au lait maternel de protéger le fragile nouveau-né des infections, selon une étude publiée vendredi.
Le génome du Macropus eugenii, petit kangourou australien, a été décrypté par un consortium international associant des scientifiques de cinq pays (Australie, Etats-Unis, Japon, Angleterre, Allemagne). «C'est le premier représentant de ces mammifères sauteurs symbolisant l'Australie dont le génome est séquencé», relèvent les chercheurs dans l'article paraissant dans la revue Genome Biology, gratuitement accessible en ligne. «Le séquençage du tammar walliby nous a fourni de nombreuses possibilités de comprendre combien les marsupiaux sont différents de nous», selon le professeur Marilyn Renfree (Université de Melbourne). Parmi les caractéristiques biologiques étonnantes de ces kangourous, les chercheurs citent la très longue période de «suspension» du développement de l'embryon après la fécondation, «l'extrême synchronisation saisonnière» des naissances et l'allaitement prolongé et «sophistiqué».
A peine quelques heures après la naissance, la mère s'accouple à nouveau
A l'état sauvage, les femelles mettent au monde un unique petit vers le 22 janvier, environ un mois après le jour le plus long dans l'hémisphère Sud. Le nouveau-né pèse un demi-gramme (440 milligrammes) et mesure 1,6 mm de long. Il devra encore rester neuf à dix mois dans la poche de sa mère où il têtera un lait dont la composition s'adapte au fur et à mesure à son développement. A peine quelques heures après sa naissance, la mère s'accouple et un nouvel embryon est conçu. Mais l'ovule fécondé doit attendre onze mois avant d'entamer son développement. Vers la fin décembre, cette pause embryonnaire prend fin et la gestation commence: pendant 26 jours, le nouvel embryon se développe au sein de l'utérus maternel. Il rejoindra la poche maternelle laissée vide par son aîné.
Les chercheurs ont identifié des gènes permettant au lait maternel d'avoir un effet antibiotique protègeant le nouveau-né d'infections par des colibacilles ou d'autres bactéries. Cette découverte pourrait «être utile pour produire de futurs traitements pour les humains», relève le Pr Renfree. Outre des gènes impliqués dans le saut typique du kangourou, les scientifiques ont trouvé 1.500 gènes responsables de son excellent odorat. Le décryptage du génome du kangourou s'avère également important pour comprendre l'évolution des mammifères, alors que marsupiaux et autres mammifères ont eu un ancêtre commun voici 130 à 148 millions d'années.


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