Les rebelles ont donc pris possession du palais Bab el-Aziziya où réside le « Guide » mais sans pouvoir lui mettre la main dessus. Khadafi comme Saddam en 2003 a disparu de la scène politique sans pour autant la quitter complètement tant son invisibilité continue de faire planer sur toute la Libye le spectre d'une réapparition calamiteuse. Les rebelles ont donc pris possession du palais Bab el-Aziziya où réside le « Guide » mais sans pouvoir lui mettre la main dessus. Khadafi comme Saddam en 2003 a disparu de la scène politique sans pour autant la quitter complètement tant son invisibilité continue de faire planer sur toute la Libye le spectre d'une réapparition calamiteuse. Pour autant Khadafi n'a pas donné signe de vie depuis le 30 avril, date à laquelle son plus jeune fils a péri dans un raid de l'Otan. Tout au plus il était apparu à la télé, à la mi-juin, jouant aux échecs avec le président russe de la Fédération internationale des échecs (Fide), Kirsan Ilioumjinov. Tandis que les insurgés continuent leur avancée dans Tripoli en s'emparant de la Télévision d'Etat, les spéculations sur le lieu où pourrait se trouver Mouammar Kadhafi vont bon train. La BBC annonce qu'il se serait enfui tantôt à Syrte, sa ville natale, ou dans son fief du sud du pays, à Sabha où il a fait une partie de ses études. On pense ainsi que Khadafi aurait eu l'idée d'aller vivre au sein de sa tribu comme avait tenté de le faire Saddam lorsqu'il était pourchassé par les Américains. Lundi matin, les insurgés faisaient état de la capture d'un de ses gardes du corps et semblaient nourrir des espoirs de capturer le Guide vivant. Mais ne l'ayant pas trouvé dans son palais, qu'ils ont fouillé de fond en comble mardi, les rebelles avaient émis l'hypothèse qu'il se serait réfugié dans le désert d'Ash Shurayf en Arabie saoudite, un pays où il est peu probable que le guide puisse trouver des soutiens tant il a mauvaise cote auprès de la famille royale qui dirige le pays. Mais Khadafi dans le pur style Saddam lors de la bataille de Baghdad s'est manifesté mardi à travers un message audio diffusé à la télévision dans lequel il a invité tous les Libyens à « nettoyer Tripoli ». « Je me suis promené incognito, sans que les gens me voient, et j'ai vu des jeunes prêts à défendre leur ville », déclare un tantinet provocateur le colonel Kadhafi. Et d'ajouter « nous ne nous rendrons pas. Nous n'abandonnerons pas Tripoli aux occupants et à leurs agents. Je suis avec vous dans cette bataille. Nous ne nous rendrons jamais et grâce à Dieu nous sortirons victorieux ». Son fils Seïf Al-Islam, donné pour prisonnier de l'insurrection, s'est arrangé pour réapparaître dans la nuit de lundi à mardi au milieu des journalistes pour prouver qu'il n'avait pas été arrêté. L'opinion apprendra de sa bouche que son père se trouvait en lieu sûr à Tripoli. A partir de l'Italie où il a trouvé refuge depuis vendredi, le commandant Abdessalam Jalloud, ancien numéro 2 du régime, a déclaré à RFI que dans l'éventualité où le colonel se trouverait encore dans la capitale, il n'avait aucun moyen de la quitter. Selon lui le guide « peut seulement partir sur la base d'un accord international et je pense que cette porte est fermée ». Distillées par la rebellion, les rumeurs de fuite de Khadafi sont relayées en fin de compte par les médias arabes et européens. Dimanche la chaîne Al Jazeera avait évoqué la présence de deux avions sud-africains sur l'aéroport de Tripoli, laissant entendre l'éventualité d'un départ en exil de Kadhafi, mais Pretoria a démenti. « Le gouvernement sud-africain voudrait réfuter et démentir les rumeurs selon lesquelles il a envoyé des avions en Libye pour transporter le colonel Kadhafi et sa famille vers une destination inconnue [...] Personne n'a demandé l'asile en Afrique du Sud » a affirmé lundi la ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane. Et d'asséner « pour nous, il est toujours en Libye ». Certaines rumeurs évoquent l'éventualité d'un départ vers le Venezuela. Mais Hugo Chavez n'a pas bougé le petit doigt pour proposer ses services même s'il a exprimé sa désapprobation des attitudes européenne et américaine. « Ils sont en train de détruire Tripoli sous les bombes (…) les forces étrangères sont en train de commettre un massacre là-bas sous prétexte de sauver des vies pour s'emparer d'un pays et de ses richesses ». Toutefois le quotidien italien Corriere della Sera, a avancé l'idée que le colonel pourrait s'être réfugié à l'ambassade du Venezuela. La thèse du scénario a été aussi avancée. Le CNT pourrait avoir conclu un accord avec Khadafi qui permettrait à ce dernier de s'exiler. Moussa Ibrahim, porte-parole du régime, avait déclaré dimanche que « Mouammar Kadhafi est prêt à négocier en personne avec les rebelles et a invité l'Otan à les convaincre de mettre fin à leur offensive contre Tripoli ». Et les rebelles libyens ont montré des dispositions favorables à ces propositions. Mais l'Otan, Paris et Rome affirment n'avoir pas d'information sur la situation de Khadafi et le Pentagone dont on connaît l'arsenal satellitaire qui lui permet de surveiller la région soutient qu'il « n'a pas connaissance de tentative de fuite ». Pour autant Khadafi n'a pas donné signe de vie depuis le 30 avril, date à laquelle son plus jeune fils a péri dans un raid de l'Otan. Tout au plus il était apparu à la télé, à la mi-juin, jouant aux échecs avec le président russe de la Fédération internationale des échecs (Fide), Kirsan Ilioumjinov. Tandis que les insurgés continuent leur avancée dans Tripoli en s'emparant de la Télévision d'Etat, les spéculations sur le lieu où pourrait se trouver Mouammar Kadhafi vont bon train. La BBC annonce qu'il se serait enfui tantôt à Syrte, sa ville natale, ou dans son fief du sud du pays, à Sabha où il a fait une partie de ses études. On pense ainsi que Khadafi aurait eu l'idée d'aller vivre au sein de sa tribu comme avait tenté de le faire Saddam lorsqu'il était pourchassé par les Américains. Lundi matin, les insurgés faisaient état de la capture d'un de ses gardes du corps et semblaient nourrir des espoirs de capturer le Guide vivant. Mais ne l'ayant pas trouvé dans son palais, qu'ils ont fouillé de fond en comble mardi, les rebelles avaient émis l'hypothèse qu'il se serait réfugié dans le désert d'Ash Shurayf en Arabie saoudite, un pays où il est peu probable que le guide puisse trouver des soutiens tant il a mauvaise cote auprès de la famille royale qui dirige le pays. Mais Khadafi dans le pur style Saddam lors de la bataille de Baghdad s'est manifesté mardi à travers un message audio diffusé à la télévision dans lequel il a invité tous les Libyens à « nettoyer Tripoli ». « Je me suis promené incognito, sans que les gens me voient, et j'ai vu des jeunes prêts à défendre leur ville », déclare un tantinet provocateur le colonel Kadhafi. Et d'ajouter « nous ne nous rendrons pas. Nous n'abandonnerons pas Tripoli aux occupants et à leurs agents. Je suis avec vous dans cette bataille. Nous ne nous rendrons jamais et grâce à Dieu nous sortirons victorieux ». Son fils Seïf Al-Islam, donné pour prisonnier de l'insurrection, s'est arrangé pour réapparaître dans la nuit de lundi à mardi au milieu des journalistes pour prouver qu'il n'avait pas été arrêté. L'opinion apprendra de sa bouche que son père se trouvait en lieu sûr à Tripoli. A partir de l'Italie où il a trouvé refuge depuis vendredi, le commandant Abdessalam Jalloud, ancien numéro 2 du régime, a déclaré à RFI que dans l'éventualité où le colonel se trouverait encore dans la capitale, il n'avait aucun moyen de la quitter. Selon lui le guide « peut seulement partir sur la base d'un accord international et je pense que cette porte est fermée ». Distillées par la rebellion, les rumeurs de fuite de Khadafi sont relayées en fin de compte par les médias arabes et européens. Dimanche la chaîne Al Jazeera avait évoqué la présence de deux avions sud-africains sur l'aéroport de Tripoli, laissant entendre l'éventualité d'un départ en exil de Kadhafi, mais Pretoria a démenti. « Le gouvernement sud-africain voudrait réfuter et démentir les rumeurs selon lesquelles il a envoyé des avions en Libye pour transporter le colonel Kadhafi et sa famille vers une destination inconnue [...] Personne n'a demandé l'asile en Afrique du Sud » a affirmé lundi la ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane. Et d'asséner « pour nous, il est toujours en Libye ». Certaines rumeurs évoquent l'éventualité d'un départ vers le Venezuela. Mais Hugo Chavez n'a pas bougé le petit doigt pour proposer ses services même s'il a exprimé sa désapprobation des attitudes européenne et américaine. « Ils sont en train de détruire Tripoli sous les bombes (…) les forces étrangères sont en train de commettre un massacre là-bas sous prétexte de sauver des vies pour s'emparer d'un pays et de ses richesses ». Toutefois le quotidien italien Corriere della Sera, a avancé l'idée que le colonel pourrait s'être réfugié à l'ambassade du Venezuela. La thèse du scénario a été aussi avancée. Le CNT pourrait avoir conclu un accord avec Khadafi qui permettrait à ce dernier de s'exiler. Moussa Ibrahim, porte-parole du régime, avait déclaré dimanche que « Mouammar Kadhafi est prêt à négocier en personne avec les rebelles et a invité l'Otan à les convaincre de mettre fin à leur offensive contre Tripoli ». Et les rebelles libyens ont montré des dispositions favorables à ces propositions. Mais l'Otan, Paris et Rome affirment n'avoir pas d'information sur la situation de Khadafi et le Pentagone dont on connaît l'arsenal satellitaire qui lui permet de surveiller la région soutient qu'il « n'a pas connaissance de tentative de fuite ».