Le Pakistan a annoncé lundi dernier la capture de Younis al Mauritani, présenté comme un haut dirigeant d'Al Qaïda, lors d'une opération conjointe avec les services de renseignement américains rapporte l'agence Reuters. Selon un communiqué des autorités pakistanaises, Younis al Mauritani a mené des actions à l'étranger et Oussama ben Laden lui avait confié la tâche de frapper des intérêts américains, européens et australiens. Deux autres responsables du réseau islamiste ont été arrêtés lors de cette opération menée aux abords de Quetta, dans le sud-ouest du Pakistan, selon l'armée pakistanaise, qui évoque un "nouveau coup fatal" porté à Al Qaïda. Il s'agit d'Abdoul Ghaffar al Chami et de Messara al Chami. Younis al Mauritani, précise l'armée pakistanaise, projetait de prendre pour cibles des intérêts économiques des Etats-Unis, "notamment des oléoducs, des gazoducs et des barrages hydroélectriques" et " de frapper des pétroliers ou des navires par le biais de vedettes bourrées d'explosifs dans les eaux internationales". Son arrestation a été saluée par la présidence américaine, qui y voit une illustration de la coopération avec Islamabad. "C'est un exemple du partenariat de longue date entre les Etats-Unis et le Pakistan dans la lutte contre le terrorisme, qui a permis de retirer de nombreux terroristes du champ de bataille au cours des dix dernières années", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison blanche. Les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan se sont tendues après la mort d'Oussama ben Laden, tué le 2 mai en territoire pakistanais par un commando américain. Le Pakistan a dénoncé une violation de sa souveraineté tandis que des doutes ont été exprimés aux Etats-Unis quant à la fiabilité des autorités pakistanaises, notamment des puissants services de renseignement, l'Inter-Services Intelligence, dans la lutte contre les extrémistes islamistes. L'armée pakistanaise souligne dans son communiqué que la capture de Younis al Mauritani est le fruit d'une collaboration avec les Etats-Unis. "Cette opération a été planifiée et menée avec l'assistance technique des agences du renseignement des Etats-Unis avec lesquelles l'Inter-Services Intelligence entretient une relation solide et historique", dit l'armée pakistanaise. "Les services de renseignement du Pakistan et des Etats-Unis continuent de collaborer étroitement pour renforcer la sécurité de leurs pays respectifs." A Washington, un responsable de l'administration a confirmé que les Etats-Unis avaient fourni des renseignements et une assistance technique tout en mettant en avant l'importance du travail accompli par les Pakistanais auxquels, a-t-il dit, "revient le mérite véritable d'éliminer du champ de bataille des menaces mortelles, comme (celle que représentait) Al Mauritani, par leur travail d'investigation et leurs actions". Des responsables américains ont annoncé la mort du numéro deux d'Al Qaïda, le Libyen Atiyah abd al Rahman, le 22 août, ce qui n'a pas été confirmé par les autorités pakistanaises. Le Pakistan a annoncé lundi dernier la capture de Younis al Mauritani, présenté comme un haut dirigeant d'Al Qaïda, lors d'une opération conjointe avec les services de renseignement américains rapporte l'agence Reuters. Selon un communiqué des autorités pakistanaises, Younis al Mauritani a mené des actions à l'étranger et Oussama ben Laden lui avait confié la tâche de frapper des intérêts américains, européens et australiens. Deux autres responsables du réseau islamiste ont été arrêtés lors de cette opération menée aux abords de Quetta, dans le sud-ouest du Pakistan, selon l'armée pakistanaise, qui évoque un "nouveau coup fatal" porté à Al Qaïda. Il s'agit d'Abdoul Ghaffar al Chami et de Messara al Chami. Younis al Mauritani, précise l'armée pakistanaise, projetait de prendre pour cibles des intérêts économiques des Etats-Unis, "notamment des oléoducs, des gazoducs et des barrages hydroélectriques" et " de frapper des pétroliers ou des navires par le biais de vedettes bourrées d'explosifs dans les eaux internationales". Son arrestation a été saluée par la présidence américaine, qui y voit une illustration de la coopération avec Islamabad. "C'est un exemple du partenariat de longue date entre les Etats-Unis et le Pakistan dans la lutte contre le terrorisme, qui a permis de retirer de nombreux terroristes du champ de bataille au cours des dix dernières années", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison blanche. Les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan se sont tendues après la mort d'Oussama ben Laden, tué le 2 mai en territoire pakistanais par un commando américain. Le Pakistan a dénoncé une violation de sa souveraineté tandis que des doutes ont été exprimés aux Etats-Unis quant à la fiabilité des autorités pakistanaises, notamment des puissants services de renseignement, l'Inter-Services Intelligence, dans la lutte contre les extrémistes islamistes. L'armée pakistanaise souligne dans son communiqué que la capture de Younis al Mauritani est le fruit d'une collaboration avec les Etats-Unis. "Cette opération a été planifiée et menée avec l'assistance technique des agences du renseignement des Etats-Unis avec lesquelles l'Inter-Services Intelligence entretient une relation solide et historique", dit l'armée pakistanaise. "Les services de renseignement du Pakistan et des Etats-Unis continuent de collaborer étroitement pour renforcer la sécurité de leurs pays respectifs." A Washington, un responsable de l'administration a confirmé que les Etats-Unis avaient fourni des renseignements et une assistance technique tout en mettant en avant l'importance du travail accompli par les Pakistanais auxquels, a-t-il dit, "revient le mérite véritable d'éliminer du champ de bataille des menaces mortelles, comme (celle que représentait) Al Mauritani, par leur travail d'investigation et leurs actions". Des responsables américains ont annoncé la mort du numéro deux d'Al Qaïda, le Libyen Atiyah abd al Rahman, le 22 août, ce qui n'a pas été confirmé par les autorités pakistanaises.