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Louisa Hanoune s'adresse à Bouteflika
Estimant le processus des réformes bloqué par le FLN
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 10 - 2011

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est adressée, hier à Alger, à l'ouverture de la rencontre régionale des cadres des wilayas du Centre, au président de la République pour qu'«il exerce ses prérogatives pour respecter ses propres engagements devant le peuple».
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est adressée, hier à Alger, à l'ouverture de la rencontre régionale des cadres des wilayas du Centre, au président de la République pour qu'«il exerce ses prérogatives pour respecter ses propres engagements devant le peuple».
Les engagements auxquels se réfère la patronne du PT ont trait aux réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat, en avril dernier, et dont les projets de loi sont en discussion à l'APN. Louisa Hanoune s'alarme du fait que le processus des réformes «est biaisé et vidé de sa substance», et accuse l'alliance présidentielle, notamment le FLN, qui se vante de soutenir le programme du chef de l'Etat, de «combattre les réformes». Le double langage du FLN est dénoncé par la SG du PT qui relève la contradiction entre les mesures annoncées en Conseil des ministres et les textes examinés à l'APN que ce soit pour l'élargissement de la représentativité des femmes au sein des assemblées élues, le nomadisme politique ou l'incompatibilité des mandats. «Le peuple n'est pas dupe et observe intelligemment», a-t-elle soutenu, exhorte les militants de son parti «à se préparer à toutes les éventualités» entre autres, «la tenue des élections anticipées ou à l'ingérence étrangère», et réitère sa revendication pour «l'élection d'une Assemblée constituante souveraine», qui nous prémunira des convoitises étrangères. Sur ce volet, Louisa Hanoune en parlera longuement et se réfèrera à la disparition violente du colonel Mouammar Kadhafi qui est, a-t-elle estimé, «un tournant pour l'humanité» et accuse l'Otan d'être sans foi ni loi. «L'Onu a envoyé des mercenaires en Libye pour perpétrer un coup d'Etat militaire», s'est-elle indigné, précisant qu'elle n'est ni pour Kadhafi ni pour son système. Pour Louisa Hanoune, les coalisés n'ont pas agi de la sorte pour l'amour des Libyens, ni pour la concrétisation de la démocratie. Selon elle, les intérêts économiques des pays occidentaux sont les principales raisons. Selon elle, les Etats-Unis et l'Union européenne qui se trouvent confrontés à une sévère crise économique et financière, recherchent de nouveaux marchés pour leurs économies et, du même coup, affirmer leur présence par le biais du Grand Moyen-Orient et l'Africom. La destruction de la Libye leur offre cette opportunité de les relancer. Les Libyens vont payer chèrement la reconstruction (200 milliards de dollars) à travers les fonds placés à l'étranger et les réserves gazières et pétrolières du pays, a-t-elle expliqué, s'alarmant du fait que la mort du colonel Kadhafi «n'est pas la fin de la guerre civile, mais le début d'un saut vers l'inconnu», et craint «la somalisation de la Libye». Selon elle, «la boîte à Pandore est ouverte», et elle estime qu'«il faut tirer des leçons» du drame libyen. «Il ne faut pas s'appuyer sur les Occidentaux, mais sur le peuple souverain», a-t-elle averti, craignant que les délégations étrangères qui se succèdent à Alger, «ne renforcent les pressions sur le gouvernement» pour abandonner les mesures prises pour protéger l'économie nationale. Elle estime qu'«il est temps d'ouvrir un débat sur l'orientation économique» du pays et souhaite «la renationalisation des entreprises privatisées» et que «les responsables du processus de privatisation doivent rendre des comptes». Elle salue les résultats de la Tripartite, même s'ils son insuffisants, se dit satisfaite de l'accord de principe pour l'abrogation du 87 bis et de la revalorisation des pensions de retraite de 40%. Elle appelle les travailleurs à soutenir les ouvriers en grève, de l'hôtel Aurassi, ceux de la laiterie de Draâ Ben Khedda et ceux de la cimenterie de M'Sila
Les engagements auxquels se réfère la patronne du PT ont trait aux réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat, en avril dernier, et dont les projets de loi sont en discussion à l'APN. Louisa Hanoune s'alarme du fait que le processus des réformes «est biaisé et vidé de sa substance», et accuse l'alliance présidentielle, notamment le FLN, qui se vante de soutenir le programme du chef de l'Etat, de «combattre les réformes». Le double langage du FLN est dénoncé par la SG du PT qui relève la contradiction entre les mesures annoncées en Conseil des ministres et les textes examinés à l'APN que ce soit pour l'élargissement de la représentativité des femmes au sein des assemblées élues, le nomadisme politique ou l'incompatibilité des mandats. «Le peuple n'est pas dupe et observe intelligemment», a-t-elle soutenu, exhorte les militants de son parti «à se préparer à toutes les éventualités» entre autres, «la tenue des élections anticipées ou à l'ingérence étrangère», et réitère sa revendication pour «l'élection d'une Assemblée constituante souveraine», qui nous prémunira des convoitises étrangères. Sur ce volet, Louisa Hanoune en parlera longuement et se réfèrera à la disparition violente du colonel Mouammar Kadhafi qui est, a-t-elle estimé, «un tournant pour l'humanité» et accuse l'Otan d'être sans foi ni loi. «L'Onu a envoyé des mercenaires en Libye pour perpétrer un coup d'Etat militaire», s'est-elle indigné, précisant qu'elle n'est ni pour Kadhafi ni pour son système. Pour Louisa Hanoune, les coalisés n'ont pas agi de la sorte pour l'amour des Libyens, ni pour la concrétisation de la démocratie. Selon elle, les intérêts économiques des pays occidentaux sont les principales raisons. Selon elle, les Etats-Unis et l'Union européenne qui se trouvent confrontés à une sévère crise économique et financière, recherchent de nouveaux marchés pour leurs économies et, du même coup, affirmer leur présence par le biais du Grand Moyen-Orient et l'Africom. La destruction de la Libye leur offre cette opportunité de les relancer. Les Libyens vont payer chèrement la reconstruction (200 milliards de dollars) à travers les fonds placés à l'étranger et les réserves gazières et pétrolières du pays, a-t-elle expliqué, s'alarmant du fait que la mort du colonel Kadhafi «n'est pas la fin de la guerre civile, mais le début d'un saut vers l'inconnu», et craint «la somalisation de la Libye». Selon elle, «la boîte à Pandore est ouverte», et elle estime qu'«il faut tirer des leçons» du drame libyen. «Il ne faut pas s'appuyer sur les Occidentaux, mais sur le peuple souverain», a-t-elle averti, craignant que les délégations étrangères qui se succèdent à Alger, «ne renforcent les pressions sur le gouvernement» pour abandonner les mesures prises pour protéger l'économie nationale. Elle estime qu'«il est temps d'ouvrir un débat sur l'orientation économique» du pays et souhaite «la renationalisation des entreprises privatisées» et que «les responsables du processus de privatisation doivent rendre des comptes». Elle salue les résultats de la Tripartite, même s'ils son insuffisants, se dit satisfaite de l'accord de principe pour l'abrogation du 87 bis et de la revalorisation des pensions de retraite de 40%. Elle appelle les travailleurs à soutenir les ouvriers en grève, de l'hôtel Aurassi, ceux de la laiterie de Draâ Ben Khedda et ceux de la cimenterie de M'Sila


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