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Conférence de presse sur Baba Merzoug, le canon-symbole
Forum d'El moudjahid
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 11 - 2011

Une conférence de presse a été animée, mercredi dernier au centre de presse d'El Moudjahid par maître Fatima Benbraham, présidente du Comité national pour la restitution de Baba Merzoug et Belkacem Babaci représentant de la fondation Casbah sur l'impératif retour du canon Baba Merzoug. Le canon en question, saisi par l'armée coloniale française depuis 1833 dans la cour d'honneur de l'arsenal de Brest en Bretagne, est l'une des rares pièces «représentant le symbole de la puissance algérienne», souligne maître Fatima Benbraham.
Baba Merzoug, connu aussi sous le nom de «la Consulaire », est un gigantesque canon de bronze, fondu à alger en 1542 par un fondeur vénitien, en commémoration de l'achèvement du môle «jutée» reliant la ville au palon espagnol, détruit par Kheireddine Barberousse en 1529, ce canon mesure 6,25 mètres et sa portée est de 4,800 mètres, il a été fabriqué à Dar-n'has et installé près de la porte de Bab el-Oued. S'exprimant sur l'histoire de Baba Merzoug Fatima Benbraham a insisté sur l'importance de la restitution de ce symbole à Algérie, disant :«Ce canon appartient à tout les Algériens, et nous permettra de rendre l'Histoire à sa place». Baba Merzoug, pièce lourde, est chargée de l'Histoire algérienne, car en 1662, les Algériens, avec leur flotte et les canons installés au bord de la mer, étaient les maîtres incontestés de la Méditerranée après avoir dicté aux Hollandais et aux Anglais des pactes de non-agression, et même chose pour la marine française, et d'autres passant au large des côtes méditerranéennes. Durant cette période, aucune force maritime étrangère n'a réussi à se rapprocher de la Baie d'Alger, et ce affirme Mr Benbraham, grâce « aux canons que possédait Alger, des armes dissuasives contre toute intrusion, à leur tête le plus grand canon de cette époque, Baba Merzoug qui a défendu Alger très
longtemps ». La nécessaire restitution de ce symbole fort en Algérie était généralement le point dominant de cette rencontre. Le Comité national pour la restitution de Baba Merzoug, présidé par Fatima Benbraham, compte organiser une action nationale et sensibiliser les responsables algériens de la défense nationale et les moudjahidine de l'importance de ce symbole pour les Algériens et leur Histoire. Par ailleurs, Belkacem Babaci, chercheur en histoire et auteur du livre Baba Merzoug, est revenu sur son expérience et les difficiles moments vécus au cours de ses recherches dans l'histoire de Baba Merzoug autant en Algérie qu'à l'étranger. «Depuis que j'avais 12 ans mon grand-père me racontait l'histoire de Baba Merzoug, un canon légendaire. Suite à ces histoires, j'ai décidé d'effectuer des recherche sur ce canon… », a expliqué Babaci. Baba Merzoug protègeait la côte algéroise, c'est pour cela, affirme Babaci, que le nom choisi pour le canon est significatif, « Baba veux dire le sage, et merzoug veut dire fortuné ». En fait, Baba Merzoug reste, a-t-il dit, un patrimoine dont l'histoire nous transporte vers des cycles passés où l'Algérie était maître de la Méditerrané, ce canon relate l'histoire réelle de l'Algérie. Babaci ne cesse depuis une dizaine d'années d'effectuer des demandes auprès des autorités françaises pour la restitution du canon pour l'Algérie. Il ne manquera pas d'assurer qu'il faut maintenir la pression pour récupérer le canon. Les conférenciers ont déclaré que le mois de juillet de l'année prochaine est le jour fixé par les autorités françaises pour la restitution du canon. Baba Merzoug trône, depuis 1833, dans la cour d'honneur de l'Arsenal de Brest en Bretagne. Après 182 ans d'absence, pourra-t-il enfin rentrer à la maison pour y célébrer avec son peuple le cinquantenaire de l'indépendance !
Une conférence de presse a été animée, mercredi dernier au centre de presse d'El Moudjahid par maître Fatima Benbraham, présidente du Comité national pour la restitution de Baba Merzoug et Belkacem Babaci représentant de la fondation Casbah sur l'impératif retour du canon Baba Merzoug. Le canon en question, saisi par l'armée coloniale française depuis 1833 dans la cour d'honneur de l'arsenal de Brest en Bretagne, est l'une des rares pièces «représentant le symbole de la puissance algérienne», souligne maître Fatima Benbraham.
Baba Merzoug, connu aussi sous le nom de «la Consulaire », est un gigantesque canon de bronze, fondu à alger en 1542 par un fondeur vénitien, en commémoration de l'achèvement du môle «jutée» reliant la ville au palon espagnol, détruit par Kheireddine Barberousse en 1529, ce canon mesure 6,25 mètres et sa portée est de 4,800 mètres, il a été fabriqué à Dar-n'has et installé près de la porte de Bab el-Oued. S'exprimant sur l'histoire de Baba Merzoug Fatima Benbraham a insisté sur l'importance de la restitution de ce symbole à Algérie, disant :«Ce canon appartient à tout les Algériens, et nous permettra de rendre l'Histoire à sa place». Baba Merzoug, pièce lourde, est chargée de l'Histoire algérienne, car en 1662, les Algériens, avec leur flotte et les canons installés au bord de la mer, étaient les maîtres incontestés de la Méditerranée après avoir dicté aux Hollandais et aux Anglais des pactes de non-agression, et même chose pour la marine française, et d'autres passant au large des côtes méditerranéennes. Durant cette période, aucune force maritime étrangère n'a réussi à se rapprocher de la Baie d'Alger, et ce affirme Mr Benbraham, grâce « aux canons que possédait Alger, des armes dissuasives contre toute intrusion, à leur tête le plus grand canon de cette époque, Baba Merzoug qui a défendu Alger très
longtemps ». La nécessaire restitution de ce symbole fort en Algérie était généralement le point dominant de cette rencontre. Le Comité national pour la restitution de Baba Merzoug, présidé par Fatima Benbraham, compte organiser une action nationale et sensibiliser les responsables algériens de la défense nationale et les moudjahidine de l'importance de ce symbole pour les Algériens et leur Histoire. Par ailleurs, Belkacem Babaci, chercheur en histoire et auteur du livre Baba Merzoug, est revenu sur son expérience et les difficiles moments vécus au cours de ses recherches dans l'histoire de Baba Merzoug autant en Algérie qu'à l'étranger. «Depuis que j'avais 12 ans mon grand-père me racontait l'histoire de Baba Merzoug, un canon légendaire. Suite à ces histoires, j'ai décidé d'effectuer des recherche sur ce canon… », a expliqué Babaci. Baba Merzoug protègeait la côte algéroise, c'est pour cela, affirme Babaci, que le nom choisi pour le canon est significatif, « Baba veux dire le sage, et merzoug veut dire fortuné ». En fait, Baba Merzoug reste, a-t-il dit, un patrimoine dont l'histoire nous transporte vers des cycles passés où l'Algérie était maître de la Méditerrané, ce canon relate l'histoire réelle de l'Algérie. Babaci ne cesse depuis une dizaine d'années d'effectuer des demandes auprès des autorités françaises pour la restitution du canon pour l'Algérie. Il ne manquera pas d'assurer qu'il faut maintenir la pression pour récupérer le canon. Les conférenciers ont déclaré que le mois de juillet de l'année prochaine est le jour fixé par les autorités françaises pour la restitution du canon. Baba Merzoug trône, depuis 1833, dans la cour d'honneur de l'Arsenal de Brest en Bretagne. Après 182 ans d'absence, pourra-t-il enfin rentrer à la maison pour y célébrer avec son peuple le cinquantenaire de l'indépendance !


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