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Les faux-fuyants du partenaire indien
Complexe sidérurgique d'Arcelor-Mittal à El Hadjar
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 01 - 2012

Rien ne va plus au complexe sidérurgique d'Arcelor-Mittal d'El Hadjar (Annaba). Les événements semblent s'accélérer au lendemain des déclarations du Premier ministre à ce sujet. Le torchon brûle entre l'administration algérienne et le partenaire indien, détenteur de 70% des parts du complexe, sur fond d'un litige financier avec la Banque extérieure d'Algérie, créancière de cette entité économique. En effet, le directeur général d'Arcelor-Mittal Annaba, Vincent Le Gouic, le staff technique et l'avocat de l'entreprise, ont procédé, hier, au dépôt de la déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal territorialement compétent, celui d'El Hadjar en l'occurrence. Pour rappel, la direction générale du complexe d'Arcelor-Mittal avait demandé à la BEA un prêt de 200 millions de dollars « pour effectuer les travaux de rénovation des installations prévues dans le cadre du programme d'investissement » et « pour procéder au remboursement d'un crédit de 120 millions de dollars contracté auprès de la même banque », à se fier aux révélations du partenaire social et la direction de ce complexe. Un plan de financement bloqué par la banque créancière réclamant en date du 31 décembre dernier une demande de garantie. D'ailleurs, le P-dg de la BEA, Mohamed Loukal a accusé hier le groupe Arcelor Mittal, le partenaire de l'Algérie dans le complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba), de vouloir faire endosser à sa banque ses propres contraintes financières. « La filiale du groupe indien avait utilisé comme parade durant tout le processus de négociations des propositions de garanties de prêt qui n'ont pas de valeur », s'en est-il plaint, avant d'ajouter que « dans ce dossier il y a lieu de ne pas se tromper de cible et de vouloir incriminer la BEA à tout prix qui n'a pas pour habitude, au plan éthique, de commenter ses relations avec sa clientèle quels que soient les aléas qui pourraient les caractériser ». Ce faisant, la BEA s'est trouvée ainsi « confinée à assurer les remontées de trésoreries vers ses banques (privées) et la paie des travailleurs du
complexe », ajoute-t-il. La banque algérienne est intervenue plusieurs fois auprès des responsables de l'entreprise pour les convaincre de normaliser cette relation bancaire. Mais suite à la persistance de cette relation, elle avait même étudié un plan de délocalisation de son agence implantée au sein du site industriel, devenue vulnérable sur le plan de la rentabilité, précise encore M. Loukal. Mais Arcelor-Mittal avait repris langue avec la BEA en septembre 2011 en vue de l'obtention d'un crédit d'exploitation classique destiné au financement du cycle de production du complexe d'El Hadjar d'un montant de 5 milliards DA et aussi pour le rachat d'une dette de 9 milliards DA (environ 120 millions de dollars), contractée antérieurement auprès de Société Générale Algérie, une banque privée internationale de droit algérien.
Rien ne va plus au complexe sidérurgique d'Arcelor-Mittal d'El Hadjar (Annaba). Les événements semblent s'accélérer au lendemain des déclarations du Premier ministre à ce sujet. Le torchon brûle entre l'administration algérienne et le partenaire indien, détenteur de 70% des parts du complexe, sur fond d'un litige financier avec la Banque extérieure d'Algérie, créancière de cette entité économique. En effet, le directeur général d'Arcelor-Mittal Annaba, Vincent Le Gouic, le staff technique et l'avocat de l'entreprise, ont procédé, hier, au dépôt de la déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal territorialement compétent, celui d'El Hadjar en l'occurrence. Pour rappel, la direction générale du complexe d'Arcelor-Mittal avait demandé à la BEA un prêt de 200 millions de dollars « pour effectuer les travaux de rénovation des installations prévues dans le cadre du programme d'investissement » et « pour procéder au remboursement d'un crédit de 120 millions de dollars contracté auprès de la même banque », à se fier aux révélations du partenaire social et la direction de ce complexe. Un plan de financement bloqué par la banque créancière réclamant en date du 31 décembre dernier une demande de garantie. D'ailleurs, le P-dg de la BEA, Mohamed Loukal a accusé hier le groupe Arcelor Mittal, le partenaire de l'Algérie dans le complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba), de vouloir faire endosser à sa banque ses propres contraintes financières. « La filiale du groupe indien avait utilisé comme parade durant tout le processus de négociations des propositions de garanties de prêt qui n'ont pas de valeur », s'en est-il plaint, avant d'ajouter que « dans ce dossier il y a lieu de ne pas se tromper de cible et de vouloir incriminer la BEA à tout prix qui n'a pas pour habitude, au plan éthique, de commenter ses relations avec sa clientèle quels que soient les aléas qui pourraient les caractériser ». Ce faisant, la BEA s'est trouvée ainsi « confinée à assurer les remontées de trésoreries vers ses banques (privées) et la paie des travailleurs du
complexe », ajoute-t-il. La banque algérienne est intervenue plusieurs fois auprès des responsables de l'entreprise pour les convaincre de normaliser cette relation bancaire. Mais suite à la persistance de cette relation, elle avait même étudié un plan de délocalisation de son agence implantée au sein du site industriel, devenue vulnérable sur le plan de la rentabilité, précise encore M. Loukal. Mais Arcelor-Mittal avait repris langue avec la BEA en septembre 2011 en vue de l'obtention d'un crédit d'exploitation classique destiné au financement du cycle de production du complexe d'El Hadjar d'un montant de 5 milliards DA et aussi pour le rachat d'une dette de 9 milliards DA (environ 120 millions de dollars), contractée antérieurement auprès de Société Générale Algérie, une banque privée internationale de droit algérien.


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