Le projet de loi organique relative aux partis politiques approuvé    «L'initiative économique doit être gérée dans un climat empreint d'anticipation positive»    Une nouvelle société savante dédiée à la cosmétologie    3,5 millions d'Algériens utilisent l'application de sécurité sociale ''El-Hanaa''    Crise humanitaire et système de santé défaillant    Une réunion d'urgence de la Ligue arabe se tiendra pour répondre à la reconnaissance par Israël du ''Somaliland''    Le CSNU convoque une session d'urgence sur la reconnaissance par Israël du ''Somaliland''    Handball : Cinq matches amicaux au menu de la sélection algérienne    L'Algérie rallume la flamme !    Le Championnat national d'hiver du 29 décembre au 2 janvier à Oran    La Sûreté d'Alger continue sa campagne de sensibilisation dans les lieux publics    Lutte contre le commerce informel et poursuite des opérations de terrain    Une saison agricole qui s'annonce prometteuse    Le 27 décembre 1978, jour de la mort du Président, un chaos émotionnel pour tout un peuple    Berceau d'une révolution mathématique    «Un hommage au défunt président Houari Boumediene»    Adoption de la loi organique portant statut de la magistrature    Ouverture officielle du camp «Arts des jeunes» à Taghit    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La pièce séduit les amateurs du 4e art
SOUK ERDJEL À Boumerdes
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2012

La représentation de la pièce Souk Erdjel (Le marché des hommes) de la coopérative théâtrale M'Hamed Yazid d'Alger, a été agréablement accueillie jeudi à Boumerdès par les amateurs du 4e art.
En effet, le public de la maison de la culture où a été présentée cette pièce a suivi avec intérêt les péripéties de cette comédie théâtrale écrite par Lamri Kaouane et mise en scène par la comédienne Souad Sebki.
Interprétée dans un décor sobre, consistant en deux chaises, une femme et la photo grandeur nature d'un homme, l'histoire de cette œuvre théâtrale aborde un problème social fort sensible : le mariage et l'ensemble des contraintes familiales et sociales rencontrées par la femme, notamment dans sa quête de l'homme idéal.
Deux femmes : Djamila, une jeune et jolie fille (interprétée par Nadia Kadri) et Laamria, une vieille fille, dont le rôle est admirablement campé par la comédienne Abdelmoumene Yasmina, se disputent les faveurs d'une émission télévisuelle où la récompense n'est autre que l'homme idéal, dont rêvent toutes les femmes. Le rôle du prince charmant, dans cette pièce produite en 2010, est interprété par le comédien Yazid Mansouri.
salle el Mougar
Le mythe d'Orphée revisité
Orphéus , un spectacle alliant théâtre, musique et danse, de la compagnie italienne "Scena madre", a été présenté jeudi soir à Alger (salle el Mougar) devant un public essentiellement italophone.
Le spectacle, inspiré du mythe d'Orphée et tiré de la tradition grecque, a été réécrit par Daniela Giordano, directrice de la compagnie qui a décidé de le délocaliser en Afrique, "terre d'amour et d'harmonie", selon elle.
Seule comédienne sur scène, Daniela Giordano interprète le rôle de Yamé, l'épouse africaine d'Orphée, transposant la tragédie dans la réalité contemporaine, alors que Orphée est joué par le danseur sénégalais Jean Ndiaye.
Comme dans le mythe, le personnage cherche son épouse tout au long de la pièce, en même temps qu'il se cherche lui, dans une quête de la maturité et de l'amour que traduit une chorégraphie contemporaine, élaborée par Lamine Dabo.
La nouvelle écriture et la mise en scène de cette pièce ont permis l'introduction d'un volet musical africain exécuté par Ismaila Mbaye au djembé et Djibril Gningue à la kora et au chant.
Les deux musiciens sénégalais assuraient autant le bruit et les musiques de fond que les intermèdes, musicaux purement sénégalais.
En guise de décor, un simple losange en tissu blanc, accroché au fond de la scène, indiquait la séparation entre le monde des vivants, celui d'Orphée, et le territoire des morts qui garde captive son épouse, laissant le reste de l'espace scénique ouvert pour permettre au danseur et à l'actrice d'évoluer et s'exprimer librement.
Cette pièce se focalise sur la diversité, et surtout sur l'Afrique, "seul endroit de la terre ou l'homme peut vivre en communion avec la nature", a confié à l'APS, Daniela Giordano, auteur et comédienne, expliquant que la version africaine d'Orphée tournait autour de la différence entre Blancs et Noirs et que "celle-ci devait être préservée".
Pour cette artiste, la différence, l'altérité est "l'unique façon de vivre en paix". Même si ce concept est difficile à assimiler, dit-elle, "l'art et la scène permettent justement de voir très grand, et surtout de partager ses idées (en tant qu'artiste) avec le public, quel qu'il soit", dit-elle.
L'auteur a aussi confié qu'en réécrivant cette pièce elle rendait un peu justice à l'amour, puisque dans le mythe original Ophée perd son épouse pour toujours, alors que dans la version moderne les deux êtres finissent par se retrouver pour rester ensemble, une fois qu'Orphée est prêt et assez mature pour retrouver son épouse.
Crée en 2000, le spectacle Orpheus est, depuis, joué dans plusieurs pays d'Europe et d'Afrique du Nord et a été primé de nombreuses fois.
La représentation de la pièce Souk Erdjel (Le marché des hommes) de la coopérative théâtrale M'Hamed Yazid d'Alger, a été agréablement accueillie jeudi à Boumerdès par les amateurs du 4e art.
En effet, le public de la maison de la culture où a été présentée cette pièce a suivi avec intérêt les péripéties de cette comédie théâtrale écrite par Lamri Kaouane et mise en scène par la comédienne Souad Sebki.
Interprétée dans un décor sobre, consistant en deux chaises, une femme et la photo grandeur nature d'un homme, l'histoire de cette œuvre théâtrale aborde un problème social fort sensible : le mariage et l'ensemble des contraintes familiales et sociales rencontrées par la femme, notamment dans sa quête de l'homme idéal.
Deux femmes : Djamila, une jeune et jolie fille (interprétée par Nadia Kadri) et Laamria, une vieille fille, dont le rôle est admirablement campé par la comédienne Abdelmoumene Yasmina, se disputent les faveurs d'une émission télévisuelle où la récompense n'est autre que l'homme idéal, dont rêvent toutes les femmes. Le rôle du prince charmant, dans cette pièce produite en 2010, est interprété par le comédien Yazid Mansouri.
salle el Mougar
Le mythe d'Orphée revisité
Orphéus , un spectacle alliant théâtre, musique et danse, de la compagnie italienne "Scena madre", a été présenté jeudi soir à Alger (salle el Mougar) devant un public essentiellement italophone.
Le spectacle, inspiré du mythe d'Orphée et tiré de la tradition grecque, a été réécrit par Daniela Giordano, directrice de la compagnie qui a décidé de le délocaliser en Afrique, "terre d'amour et d'harmonie", selon elle.
Seule comédienne sur scène, Daniela Giordano interprète le rôle de Yamé, l'épouse africaine d'Orphée, transposant la tragédie dans la réalité contemporaine, alors que Orphée est joué par le danseur sénégalais Jean Ndiaye.
Comme dans le mythe, le personnage cherche son épouse tout au long de la pièce, en même temps qu'il se cherche lui, dans une quête de la maturité et de l'amour que traduit une chorégraphie contemporaine, élaborée par Lamine Dabo.
La nouvelle écriture et la mise en scène de cette pièce ont permis l'introduction d'un volet musical africain exécuté par Ismaila Mbaye au djembé et Djibril Gningue à la kora et au chant.
Les deux musiciens sénégalais assuraient autant le bruit et les musiques de fond que les intermèdes, musicaux purement sénégalais.
En guise de décor, un simple losange en tissu blanc, accroché au fond de la scène, indiquait la séparation entre le monde des vivants, celui d'Orphée, et le territoire des morts qui garde captive son épouse, laissant le reste de l'espace scénique ouvert pour permettre au danseur et à l'actrice d'évoluer et s'exprimer librement.
Cette pièce se focalise sur la diversité, et surtout sur l'Afrique, "seul endroit de la terre ou l'homme peut vivre en communion avec la nature", a confié à l'APS, Daniela Giordano, auteur et comédienne, expliquant que la version africaine d'Orphée tournait autour de la différence entre Blancs et Noirs et que "celle-ci devait être préservée".
Pour cette artiste, la différence, l'altérité est "l'unique façon de vivre en paix". Même si ce concept est difficile à assimiler, dit-elle, "l'art et la scène permettent justement de voir très grand, et surtout de partager ses idées (en tant qu'artiste) avec le public, quel qu'il soit", dit-elle.
L'auteur a aussi confié qu'en réécrivant cette pièce elle rendait un peu justice à l'amour, puisque dans le mythe original Ophée perd son épouse pour toujours, alors que dans la version moderne les deux êtres finissent par se retrouver pour rester ensemble, une fois qu'Orphée est prêt et assez mature pour retrouver son épouse.
Crée en 2000, le spectacle Orpheus est, depuis, joué dans plusieurs pays d'Europe et d'Afrique du Nord et a été primé de nombreuses fois.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.