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La pièce séduit les amateurs du 4e art
SOUK ERDJEL À Boumerdes
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2012

La représentation de la pièce Souk Erdjel (Le marché des hommes) de la coopérative théâtrale M'Hamed Yazid d'Alger, a été agréablement accueillie jeudi à Boumerdès par les amateurs du 4e art.
En effet, le public de la maison de la culture où a été présentée cette pièce a suivi avec intérêt les péripéties de cette comédie théâtrale écrite par Lamri Kaouane et mise en scène par la comédienne Souad Sebki.
Interprétée dans un décor sobre, consistant en deux chaises, une femme et la photo grandeur nature d'un homme, l'histoire de cette œuvre théâtrale aborde un problème social fort sensible : le mariage et l'ensemble des contraintes familiales et sociales rencontrées par la femme, notamment dans sa quête de l'homme idéal.
Deux femmes : Djamila, une jeune et jolie fille (interprétée par Nadia Kadri) et Laamria, une vieille fille, dont le rôle est admirablement campé par la comédienne Abdelmoumene Yasmina, se disputent les faveurs d'une émission télévisuelle où la récompense n'est autre que l'homme idéal, dont rêvent toutes les femmes. Le rôle du prince charmant, dans cette pièce produite en 2010, est interprété par le comédien Yazid Mansouri.
salle el Mougar
Le mythe d'Orphée revisité
Orphéus , un spectacle alliant théâtre, musique et danse, de la compagnie italienne "Scena madre", a été présenté jeudi soir à Alger (salle el Mougar) devant un public essentiellement italophone.
Le spectacle, inspiré du mythe d'Orphée et tiré de la tradition grecque, a été réécrit par Daniela Giordano, directrice de la compagnie qui a décidé de le délocaliser en Afrique, "terre d'amour et d'harmonie", selon elle.
Seule comédienne sur scène, Daniela Giordano interprète le rôle de Yamé, l'épouse africaine d'Orphée, transposant la tragédie dans la réalité contemporaine, alors que Orphée est joué par le danseur sénégalais Jean Ndiaye.
Comme dans le mythe, le personnage cherche son épouse tout au long de la pièce, en même temps qu'il se cherche lui, dans une quête de la maturité et de l'amour que traduit une chorégraphie contemporaine, élaborée par Lamine Dabo.
La nouvelle écriture et la mise en scène de cette pièce ont permis l'introduction d'un volet musical africain exécuté par Ismaila Mbaye au djembé et Djibril Gningue à la kora et au chant.
Les deux musiciens sénégalais assuraient autant le bruit et les musiques de fond que les intermèdes, musicaux purement sénégalais.
En guise de décor, un simple losange en tissu blanc, accroché au fond de la scène, indiquait la séparation entre le monde des vivants, celui d'Orphée, et le territoire des morts qui garde captive son épouse, laissant le reste de l'espace scénique ouvert pour permettre au danseur et à l'actrice d'évoluer et s'exprimer librement.
Cette pièce se focalise sur la diversité, et surtout sur l'Afrique, "seul endroit de la terre ou l'homme peut vivre en communion avec la nature", a confié à l'APS, Daniela Giordano, auteur et comédienne, expliquant que la version africaine d'Orphée tournait autour de la différence entre Blancs et Noirs et que "celle-ci devait être préservée".
Pour cette artiste, la différence, l'altérité est "l'unique façon de vivre en paix". Même si ce concept est difficile à assimiler, dit-elle, "l'art et la scène permettent justement de voir très grand, et surtout de partager ses idées (en tant qu'artiste) avec le public, quel qu'il soit", dit-elle.
L'auteur a aussi confié qu'en réécrivant cette pièce elle rendait un peu justice à l'amour, puisque dans le mythe original Ophée perd son épouse pour toujours, alors que dans la version moderne les deux êtres finissent par se retrouver pour rester ensemble, une fois qu'Orphée est prêt et assez mature pour retrouver son épouse.
Crée en 2000, le spectacle Orpheus est, depuis, joué dans plusieurs pays d'Europe et d'Afrique du Nord et a été primé de nombreuses fois.
La représentation de la pièce Souk Erdjel (Le marché des hommes) de la coopérative théâtrale M'Hamed Yazid d'Alger, a été agréablement accueillie jeudi à Boumerdès par les amateurs du 4e art.
En effet, le public de la maison de la culture où a été présentée cette pièce a suivi avec intérêt les péripéties de cette comédie théâtrale écrite par Lamri Kaouane et mise en scène par la comédienne Souad Sebki.
Interprétée dans un décor sobre, consistant en deux chaises, une femme et la photo grandeur nature d'un homme, l'histoire de cette œuvre théâtrale aborde un problème social fort sensible : le mariage et l'ensemble des contraintes familiales et sociales rencontrées par la femme, notamment dans sa quête de l'homme idéal.
Deux femmes : Djamila, une jeune et jolie fille (interprétée par Nadia Kadri) et Laamria, une vieille fille, dont le rôle est admirablement campé par la comédienne Abdelmoumene Yasmina, se disputent les faveurs d'une émission télévisuelle où la récompense n'est autre que l'homme idéal, dont rêvent toutes les femmes. Le rôle du prince charmant, dans cette pièce produite en 2010, est interprété par le comédien Yazid Mansouri.
salle el Mougar
Le mythe d'Orphée revisité
Orphéus , un spectacle alliant théâtre, musique et danse, de la compagnie italienne "Scena madre", a été présenté jeudi soir à Alger (salle el Mougar) devant un public essentiellement italophone.
Le spectacle, inspiré du mythe d'Orphée et tiré de la tradition grecque, a été réécrit par Daniela Giordano, directrice de la compagnie qui a décidé de le délocaliser en Afrique, "terre d'amour et d'harmonie", selon elle.
Seule comédienne sur scène, Daniela Giordano interprète le rôle de Yamé, l'épouse africaine d'Orphée, transposant la tragédie dans la réalité contemporaine, alors que Orphée est joué par le danseur sénégalais Jean Ndiaye.
Comme dans le mythe, le personnage cherche son épouse tout au long de la pièce, en même temps qu'il se cherche lui, dans une quête de la maturité et de l'amour que traduit une chorégraphie contemporaine, élaborée par Lamine Dabo.
La nouvelle écriture et la mise en scène de cette pièce ont permis l'introduction d'un volet musical africain exécuté par Ismaila Mbaye au djembé et Djibril Gningue à la kora et au chant.
Les deux musiciens sénégalais assuraient autant le bruit et les musiques de fond que les intermèdes, musicaux purement sénégalais.
En guise de décor, un simple losange en tissu blanc, accroché au fond de la scène, indiquait la séparation entre le monde des vivants, celui d'Orphée, et le territoire des morts qui garde captive son épouse, laissant le reste de l'espace scénique ouvert pour permettre au danseur et à l'actrice d'évoluer et s'exprimer librement.
Cette pièce se focalise sur la diversité, et surtout sur l'Afrique, "seul endroit de la terre ou l'homme peut vivre en communion avec la nature", a confié à l'APS, Daniela Giordano, auteur et comédienne, expliquant que la version africaine d'Orphée tournait autour de la différence entre Blancs et Noirs et que "celle-ci devait être préservée".
Pour cette artiste, la différence, l'altérité est "l'unique façon de vivre en paix". Même si ce concept est difficile à assimiler, dit-elle, "l'art et la scène permettent justement de voir très grand, et surtout de partager ses idées (en tant qu'artiste) avec le public, quel qu'il soit", dit-elle.
L'auteur a aussi confié qu'en réécrivant cette pièce elle rendait un peu justice à l'amour, puisque dans le mythe original Ophée perd son épouse pour toujours, alors que dans la version moderne les deux êtres finissent par se retrouver pour rester ensemble, une fois qu'Orphée est prêt et assez mature pour retrouver son épouse.
Crée en 2000, le spectacle Orpheus est, depuis, joué dans plusieurs pays d'Europe et d'Afrique du Nord et a été primé de nombreuses fois.


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