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Le casse-tête syrien
Les violences se poursuivent et les solutions s'éloignent
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 02 - 2012

La Syrie semble plonger dans une confusion telle que ni les Nations unies, ni la Ligue arabe ne semblent en mesure de contenir une situation au demeurant chaotique.
La Syrie semble plonger dans une confusion telle que ni les Nations unies, ni la Ligue arabe ne semblent en mesure de contenir une situation au demeurant chaotique.
Le régime de Assad s'accroche au pouvoir contre vents et marées, alors que les violences s'intensifient jour après jour. Si la mission d'observateurs de la Ligue arabe n'a été d'aucun apport dans la résolution de la crise, le veto russe ajourne une solution consensuelle, rendant de la sorte imperceptible une éventuelle sortie de crise.
Du moins dans le court terme. En effet, le Conseil de sécurité de l'Onu devait étudier hier, un projet de résolution qui reprend les grandes lignes d'un plan de la Ligue arabe, lequel document a suscité de vives critiques de la part de Moscou, qui a annoncé son opposition au texte. Il s'agit du troisième projet de résolution sur la Syrie depuis le début des violences le printemps dernier. Le premier a reçu un double veto, russe et chinois.Le second, présenté par la Russie, faisait porter la responsabilité des violences en Syrie aussi bien au pouvoir qu'à l'opposition syrienne, une option rejetée par les pays occidentaux. Cette fois, le plan est élaboré par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Donc, le SG de l'Onu devait présenter le projet avec le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, devant le Conseil de sécurité. Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et américain vont plaider en sa faveur. "L'appel à l'arrêt de toutes les violences, la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, le retrait des forces armées des villes syriennes et enfin le transfert des pouvoirs de Bachar Al Assad à son vice-président" avant l'ouverture de négociations avec l'opposition, telles sont les grandes lignes de ce plan. Le vice-président, sera chargé de former un gouvernement d'union nationale et de préparer des "élections transparentes et démocratiques", sous supervision internationale et de la Ligue arabe.
Disposant, au même titre également que Pékin, d'un droit de veto et d'un siège permanent au Conseil de sécurité, La Russie exclut toute négociation de ce texte jugé "inacceptable". Réaffirmant son opposition à une telle résolution, Moscou a proposé d'accueillir sur son sol des négociations entre les autorités syriennes et l'opposition. Moscou et Pékin avaient déjà mis leur veto en octobre dernier à un précédent projet de résolution proposé en octobre par les Occidentaux, qui contenait "un schéma inacceptable de règlement". Ce nouveau plan intervient après la décision de la Ligue arabe de suspendre le travail des observateurs en Syrie suite à la récente recrudescence des violences dans le pays. Les affrontements opposant protestataires et armée régulière ont fait une centaine de victimes au cours de ces dernières vingt-quatre heures en Syrie, selon des médias se référant à l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres. Selon les défenseurs des droits de l'homme, on dénombre au moins 55 civils parmi les morts, 40 personnes ayant péri à Homs (Centre), neuf autres à Deraa (Sud), cinq dans la banlieue de la capitale syrienne et une à Idleb (Nord-Ouest). 25 soldats, 10 déserteurs et six policiers complètent le bilan des victimes. Selon les estimations des Nations unies, la confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a déjà fait plus de 5.000 morts. Pour sa part, Damas affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.
Le régime de Assad s'accroche au pouvoir contre vents et marées, alors que les violences s'intensifient jour après jour. Si la mission d'observateurs de la Ligue arabe n'a été d'aucun apport dans la résolution de la crise, le veto russe ajourne une solution consensuelle, rendant de la sorte imperceptible une éventuelle sortie de crise.
Du moins dans le court terme. En effet, le Conseil de sécurité de l'Onu devait étudier hier, un projet de résolution qui reprend les grandes lignes d'un plan de la Ligue arabe, lequel document a suscité de vives critiques de la part de Moscou, qui a annoncé son opposition au texte. Il s'agit du troisième projet de résolution sur la Syrie depuis le début des violences le printemps dernier. Le premier a reçu un double veto, russe et chinois.Le second, présenté par la Russie, faisait porter la responsabilité des violences en Syrie aussi bien au pouvoir qu'à l'opposition syrienne, une option rejetée par les pays occidentaux. Cette fois, le plan est élaboré par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Donc, le SG de l'Onu devait présenter le projet avec le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, devant le Conseil de sécurité. Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et américain vont plaider en sa faveur. "L'appel à l'arrêt de toutes les violences, la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, le retrait des forces armées des villes syriennes et enfin le transfert des pouvoirs de Bachar Al Assad à son vice-président" avant l'ouverture de négociations avec l'opposition, telles sont les grandes lignes de ce plan. Le vice-président, sera chargé de former un gouvernement d'union nationale et de préparer des "élections transparentes et démocratiques", sous supervision internationale et de la Ligue arabe.
Disposant, au même titre également que Pékin, d'un droit de veto et d'un siège permanent au Conseil de sécurité, La Russie exclut toute négociation de ce texte jugé "inacceptable". Réaffirmant son opposition à une telle résolution, Moscou a proposé d'accueillir sur son sol des négociations entre les autorités syriennes et l'opposition. Moscou et Pékin avaient déjà mis leur veto en octobre dernier à un précédent projet de résolution proposé en octobre par les Occidentaux, qui contenait "un schéma inacceptable de règlement". Ce nouveau plan intervient après la décision de la Ligue arabe de suspendre le travail des observateurs en Syrie suite à la récente recrudescence des violences dans le pays. Les affrontements opposant protestataires et armée régulière ont fait une centaine de victimes au cours de ces dernières vingt-quatre heures en Syrie, selon des médias se référant à l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres. Selon les défenseurs des droits de l'homme, on dénombre au moins 55 civils parmi les morts, 40 personnes ayant péri à Homs (Centre), neuf autres à Deraa (Sud), cinq dans la banlieue de la capitale syrienne et une à Idleb (Nord-Ouest). 25 soldats, 10 déserteurs et six policiers complètent le bilan des victimes. Selon les estimations des Nations unies, la confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a déjà fait plus de 5.000 morts. Pour sa part, Damas affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.


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