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Superstition… pneumatique
Querelle fraternelle
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2012

Pour Salah et Rachid et leurs deux familles respectives, c'était là un très grand jour.
Ils allaient enfin entrer dans la belle villa à deux étages qu'ils avaient mis dix ans à bâtir dans la wilaya de Boumerdès. Ils y avaient mis toutes leurs économies, mais leur sacrifice n'avait pas été vain. Ils avaient réussi à quitter le petit F3 familial où ils étaient nés, avaient grandi et fondé chacun une famille.
Ils regrettaient une seule chose : que leurs parents ne soient plus de ce monde pour partager leur bonheur. Leurs pauvres parents ! Toute leur vie, ils l'avaient passée à endurer les affres de l'exiguïté et de l'humidité.
Les deux frères âgés de 35 et de 38 ans, deux jours plus tôt, s'étaient rendus à leur nouvelle demeure et Salah dit à son frère aîné :
- Maintenant que nous sommes seuls Rachid, j'aimerais qu'on règle un petit détail.
- Lequel ?
- Choisis l'étage où tu veux habiter, Rachid…
- Tu as raison Salah. C'est un problème que nous réglerons toi et moi… et le hasard…
- Toi et moi et le hasard ? Je ne comprends pas.
- C'est simple… Aucun d'entre nous ne choisira l'étage qu'il habitera… Ainsi aucun n'aura l'impression de s'être fait avoir par l'autre.
- Explique-toi ?
- Procédons à un tirage au sort.
- Un tirage au sort ? Très bonne idée
C'est ainsi que Salah, le plus jeune, eut droit au premier étage et son aîné s'installa au second.
Quelques jours après l'installation des deux familles, Salah revint de son travail et il s'en était fallu de très peu pour qu'il ait une syncope. Pourquoi ? Parce qu'il avait vu qu'un énorme pneu côtoyait sur la terrasse l'antenne parabolique de son frère aîné. Il se gratta la tête, se demandant ce que faisait un tel pneu sur la terrasse de leur belle demeure. Ce n'est qu'une fois qu'il se fut approché un peu plus de la bâtisse qu'il constata également la présence d'un autre objet insolite sur la terrasse : un petit pot de fleur contenant une raquette de cactus. Il comprit alors que les deux objets étaient en fait deux ingrédients entrant dans une pratique superstitieuse. Ce ne pouvait être que l'œuvre de sa belle-sœur, se dit Salah qui décida d'aller voir son frère aîné pour lui faire remarquer que cette pratique d'un autre âge non seulement enlaidissait leur villa mais risquait de faire d'eux la risée du quartier. Mais quelle ne fut sa surprise lorsque son frère aîné lui répondit :
- Je préfère être la risée du quartier plutôt que d'avoir à subir les fâcheuses conséquences du regard envieux de tous ces gens au milieu desquels nous vivons… Non mais tu as vu leurs regards, Salah ? De vrais missiles ! De véritables armes de destruction massive. Hier, j'ai glissé sur le trottoir… tout à l'heure c'était ma femme qui a failli perdre sa main droite après que la porte du rez-de-chaussée se fut refermée brusquement sur ses doigts…
- Oh ! C'est à cause d'un courant d'air Rachid…
- Non… c'est le boulanger qui se trouve en face de notre villa qui a un mauvais regard ! Et en plus, il est albinos !
- Oh ! ce sont des superstitions Rachid. Bon admettons, que le mauvais œil existe, tu penses que c'est avec un cactus et un pneu que tu vas le conjurer ?
- Parfaitement…Nos ancêtres recouraient au cactus parce que, paraît-il, ses épines s'envolent et se plantent dans les yeux des envieux malintentionnés…
- Oui, j'ai entendu ces balivernes datant de plusieurs siècles probablement… mais un pneu ! On peut tolérer un cactus parce qu'il fait aussi office de plante ornementale mais un pneu, Rachid… C'est très moche…
- Mais c'est très efficace…
- Rachid, je te jure que nous aurons l'air ridicule au milieu de nos voisins… Regarde… Il n'y a que nous qui avons un pneu sur notre terrasse… Et puis quelle taille ! C'est un pneu de semi-remorque ou quoi ? Tu aurais pu placer un petit pneu…
- Mais Salah, tu as vu la taille des yeux de nos voisins ? Non… Crois-moi c'est un pneu de cette taille qu'il leur faut pour les neutraliser. Aux grands maux, les grands remèdes !
- Rachid… moi, j'ai peur pour nos enfants… Leurs camarades risquent de se moquer d'eux…
- Mais non mais non… Ici à Boudouaou c'est tout le monde qui a peur du mauvais œil et chacun le combat à sa manière.
Deux jours plus tard, alors qu'il se trouvait au marché, Salah entendit deux hommes en train de converser à haute voix comme si ils voulaient être entendus.
- Et toi que t'as prescrit le médecin ? dit le premier.
- Deux pneus, matin et soir, après les repas !
- Ah ! mais c'est comme moi, répondit le second… Sauf que moi, il me les a conseillés avant les repas.
Salah comprit que c'était lui qui était visé par ces propos. Il serra les dents et fit semblant de ne les avoir pas entendus… Il continua à vaquer à son occupation, mais dès qu'il fut rentré à la maison, il en toucha un mot à Rachid. Celui-ci éclata de rire :
- Pauvre Salah ! C'est ça qui te désole ? Mais tu n'as donc pas compris que l'intention de ces deux types est de nous pousser à enlever ce pneu et ce cactus pour que nous soyons vulnérables ?
- Non…Rachid… ils ne cherchent pas à nous rendre vulnérables… ils sont juste en train de se payer notre tête… Leurs moqueries iront crescendo et il arrivera un jour où ces moqueries seront si insupportables que ni nous ni nos enfants ne pourrons quitter la maison sans essuyer des railleries.
- Mais non, mais non…
Le lendemain matin, en sortant pour se rendre à l'école, les enfants de Rachid et de Salah trouvèrent une montagne de pneus devant la porte. Ils étaient empilés de telle sorte que pour pouvoir passer ils durent faire appel à leurs pères respectifs. Ceux-ci descendirent et Salah dut se retenir pour ne pas hurler :
- Tu as vu ce que nous ont valu tes superstitions ? La prochaine fois, il y aura des cactus devant la porte… Allez, Rachid sois raisonnable ! Enlève ton pneu et ton cactus.
- Non… Ce qui vient d'arriver est la preuve que nous vivons au milieu de gens haineux dont ils faut se prémunir !
- Rachid, si tu ne les enlèves pas c'est moi qui vais le faire.
- Je t'interdis de les toucher ! Ils ne sont pas sur ton balcon !
- Le problème n'est pas de savoir où ils se trouvent, Rachid… Toi et moi sommes frères… Ce qui te touche me touche…
- Oh ! Salah ! cesse de dire des bêtises !
- Je suis en train de dire des bêtises, hein ? Eh bien tu vas voir !
Salah, après avoir ôté les pneus qui obstruaient le portail de la villa, monta à la terrasse et entreprit d'enlever le pneu. Il venait de l'arracher lorsque Rachid se planta derrière lui en criant :
- Salah ! Lâche ce pneu !
- Salah se retourna et vit que son frère tenait une pelle.
- Tu vas me frapper avec cette pelle, Rachid ?
- Oui…Touche encore à ce pneu et tu verras.
Salah se saisit à nouveau du pneu et il reçut à la tête un coup si violent qu'il en perdit connaissance.
Quand il rouvrit les yeux, il s'était retrouvé dans une chambre d'hôpital spécialisée en soins intensifs.
Quand il eut repris suffisamment ses esprits, il apprit qu'il était demeuré sans connaissance pendant une semaine.
Rachid s'est retrouvé il y a quelques jours au tribunal de Boudouaou où il était jugé pour coups et blessures avec arme blanche sur la personne de son frère cadet.
Le Procureur de la République a requis contre lui une année de prison ferme.
Pour Salah et Rachid et leurs deux familles respectives, c'était là un très grand jour.
Ils allaient enfin entrer dans la belle villa à deux étages qu'ils avaient mis dix ans à bâtir dans la wilaya de Boumerdès. Ils y avaient mis toutes leurs économies, mais leur sacrifice n'avait pas été vain. Ils avaient réussi à quitter le petit F3 familial où ils étaient nés, avaient grandi et fondé chacun une famille.
Ils regrettaient une seule chose : que leurs parents ne soient plus de ce monde pour partager leur bonheur. Leurs pauvres parents ! Toute leur vie, ils l'avaient passée à endurer les affres de l'exiguïté et de l'humidité.
Les deux frères âgés de 35 et de 38 ans, deux jours plus tôt, s'étaient rendus à leur nouvelle demeure et Salah dit à son frère aîné :
- Maintenant que nous sommes seuls Rachid, j'aimerais qu'on règle un petit détail.
- Lequel ?
- Choisis l'étage où tu veux habiter, Rachid…
- Tu as raison Salah. C'est un problème que nous réglerons toi et moi… et le hasard…
- Toi et moi et le hasard ? Je ne comprends pas.
- C'est simple… Aucun d'entre nous ne choisira l'étage qu'il habitera… Ainsi aucun n'aura l'impression de s'être fait avoir par l'autre.
- Explique-toi ?
- Procédons à un tirage au sort.
- Un tirage au sort ? Très bonne idée
C'est ainsi que Salah, le plus jeune, eut droit au premier étage et son aîné s'installa au second.
Quelques jours après l'installation des deux familles, Salah revint de son travail et il s'en était fallu de très peu pour qu'il ait une syncope. Pourquoi ? Parce qu'il avait vu qu'un énorme pneu côtoyait sur la terrasse l'antenne parabolique de son frère aîné. Il se gratta la tête, se demandant ce que faisait un tel pneu sur la terrasse de leur belle demeure. Ce n'est qu'une fois qu'il se fut approché un peu plus de la bâtisse qu'il constata également la présence d'un autre objet insolite sur la terrasse : un petit pot de fleur contenant une raquette de cactus. Il comprit alors que les deux objets étaient en fait deux ingrédients entrant dans une pratique superstitieuse. Ce ne pouvait être que l'œuvre de sa belle-sœur, se dit Salah qui décida d'aller voir son frère aîné pour lui faire remarquer que cette pratique d'un autre âge non seulement enlaidissait leur villa mais risquait de faire d'eux la risée du quartier. Mais quelle ne fut sa surprise lorsque son frère aîné lui répondit :
- Je préfère être la risée du quartier plutôt que d'avoir à subir les fâcheuses conséquences du regard envieux de tous ces gens au milieu desquels nous vivons… Non mais tu as vu leurs regards, Salah ? De vrais missiles ! De véritables armes de destruction massive. Hier, j'ai glissé sur le trottoir… tout à l'heure c'était ma femme qui a failli perdre sa main droite après que la porte du rez-de-chaussée se fut refermée brusquement sur ses doigts…
- Oh ! C'est à cause d'un courant d'air Rachid…
- Non… c'est le boulanger qui se trouve en face de notre villa qui a un mauvais regard ! Et en plus, il est albinos !
- Oh ! ce sont des superstitions Rachid. Bon admettons, que le mauvais œil existe, tu penses que c'est avec un cactus et un pneu que tu vas le conjurer ?
- Parfaitement…Nos ancêtres recouraient au cactus parce que, paraît-il, ses épines s'envolent et se plantent dans les yeux des envieux malintentionnés…
- Oui, j'ai entendu ces balivernes datant de plusieurs siècles probablement… mais un pneu ! On peut tolérer un cactus parce qu'il fait aussi office de plante ornementale mais un pneu, Rachid… C'est très moche…
- Mais c'est très efficace…
- Rachid, je te jure que nous aurons l'air ridicule au milieu de nos voisins… Regarde… Il n'y a que nous qui avons un pneu sur notre terrasse… Et puis quelle taille ! C'est un pneu de semi-remorque ou quoi ? Tu aurais pu placer un petit pneu…
- Mais Salah, tu as vu la taille des yeux de nos voisins ? Non… Crois-moi c'est un pneu de cette taille qu'il leur faut pour les neutraliser. Aux grands maux, les grands remèdes !
- Rachid… moi, j'ai peur pour nos enfants… Leurs camarades risquent de se moquer d'eux…
- Mais non mais non… Ici à Boudouaou c'est tout le monde qui a peur du mauvais œil et chacun le combat à sa manière.
Deux jours plus tard, alors qu'il se trouvait au marché, Salah entendit deux hommes en train de converser à haute voix comme si ils voulaient être entendus.
- Et toi que t'as prescrit le médecin ? dit le premier.
- Deux pneus, matin et soir, après les repas !
- Ah ! mais c'est comme moi, répondit le second… Sauf que moi, il me les a conseillés avant les repas.
Salah comprit que c'était lui qui était visé par ces propos. Il serra les dents et fit semblant de ne les avoir pas entendus… Il continua à vaquer à son occupation, mais dès qu'il fut rentré à la maison, il en toucha un mot à Rachid. Celui-ci éclata de rire :
- Pauvre Salah ! C'est ça qui te désole ? Mais tu n'as donc pas compris que l'intention de ces deux types est de nous pousser à enlever ce pneu et ce cactus pour que nous soyons vulnérables ?
- Non…Rachid… ils ne cherchent pas à nous rendre vulnérables… ils sont juste en train de se payer notre tête… Leurs moqueries iront crescendo et il arrivera un jour où ces moqueries seront si insupportables que ni nous ni nos enfants ne pourrons quitter la maison sans essuyer des railleries.
- Mais non, mais non…
Le lendemain matin, en sortant pour se rendre à l'école, les enfants de Rachid et de Salah trouvèrent une montagne de pneus devant la porte. Ils étaient empilés de telle sorte que pour pouvoir passer ils durent faire appel à leurs pères respectifs. Ceux-ci descendirent et Salah dut se retenir pour ne pas hurler :
- Tu as vu ce que nous ont valu tes superstitions ? La prochaine fois, il y aura des cactus devant la porte… Allez, Rachid sois raisonnable ! Enlève ton pneu et ton cactus.
- Non… Ce qui vient d'arriver est la preuve que nous vivons au milieu de gens haineux dont ils faut se prémunir !
- Rachid, si tu ne les enlèves pas c'est moi qui vais le faire.
- Je t'interdis de les toucher ! Ils ne sont pas sur ton balcon !
- Le problème n'est pas de savoir où ils se trouvent, Rachid… Toi et moi sommes frères… Ce qui te touche me touche…
- Oh ! Salah ! cesse de dire des bêtises !
- Je suis en train de dire des bêtises, hein ? Eh bien tu vas voir !
Salah, après avoir ôté les pneus qui obstruaient le portail de la villa, monta à la terrasse et entreprit d'enlever le pneu. Il venait de l'arracher lorsque Rachid se planta derrière lui en criant :
- Salah ! Lâche ce pneu !
- Salah se retourna et vit que son frère tenait une pelle.
- Tu vas me frapper avec cette pelle, Rachid ?
- Oui…Touche encore à ce pneu et tu verras.
Salah se saisit à nouveau du pneu et il reçut à la tête un coup si violent qu'il en perdit connaissance.
Quand il rouvrit les yeux, il s'était retrouvé dans une chambre d'hôpital spécialisée en soins intensifs.
Quand il eut repris suffisamment ses esprits, il apprit qu'il était demeuré sans connaissance pendant une semaine.
Rachid s'est retrouvé il y a quelques jours au tribunal de Boudouaou où il était jugé pour coups et blessures avec arme blanche sur la personne de son frère cadet.
Le Procureur de la République a requis contre lui une année de prison ferme.


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