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Les pré-emplois veulent des contrats permanents
Ils ont manifesté hier à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2012

Plus de cinquante personnes se sont rassemblées, hier à Alger, au niveau de la Maison de la presse «Tahar Djaout» pour exprimer leur ras-le-bol de la politique de pré-emploi engagée par le gouvernement. Au départ, les manifestants, une centaine, venus de plusieurs wilayas du pays, ont tenté d'organiser un sit-in au niveau du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale mais l'intervention des forces de sécurité a freiné leur mouvement. Les forces de sécurité ont interpellé une quarantaine de manifestants qu'ils ont conduits au commissariat de Sidi M'Hamed, a déclaré, Mlle Malika Fallil, la coordinatrice du Comité national des travailleurs du pré-emploi et le filet social qui est affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). Ce comité, a-t-on précisé, compte aujourd'hui pas moins de 5.000 adhérents. Selon notre interlocutrice, parmi les protestataires figurent des jeunes ayant été licenciés de leur poste de travail en raison de leur soutien à ce mouvement syndical.
Le comité national des travailleurs du pré-emploi réclame des pouvoirs publics l'intégration de l'ensemble des travailleurs de ce dispositif en plus de ceux ayant été licenciés.Dans leurs revendications, on peut lire aussi, le droit à la retraite, la fin du travail précaire, l'ouverture d'un dialogue. Ils exigent, par ailleurs, la suspension des concours de recrutement et ce, jusqu'à ce que les autorités concernées procèdent à la régularisation de la situation des contractants actuels.
Ils dénoncent la politique de pré-emploi mise en place par les pouvoirs publics. Les postes d'emploi provisoires qui leur sont attribués, affirment-ils, débouchent sur la précarité. Les protestataires dénoncent, également, la décision émanant du Premier ministre de ne pas renouveler leurs contrats de travail et ce depuis quelques temps déjà. «Nous nous interrogeons sur notre sort», a dit, Mlle Fallil. Aujourd'hui, a-t-elle expliqué, ces jeunes qui travaillent dans le cadre de ce dispositif font l'objet d'exploitation, étant donné, a-t-elle ajouté, qu'ils font le même travail que leurs collègues qui bénéficient d'un statut de permanents. «Nous travaillons de 8h à 16h comme tout le monde», a-t-elle dit. Les jeunes protestataires qui scandaient : «Y'en a marre de cette misère» ou encore «Nous continuerons à protester jusqu'à la libération de nos collègues», ont eu un goût des nouvelles méthodes policières censées les dissuader de poursuivre leur regroupement. En effet, les services de sécurité leur ont expliqué que la libération de leurs collègues ne se fera qu'à condition de mettre un terme à leur mouvement de protestation. Ce sont là les nouvelles méthodes employées par la police nationale et qui s'assimileraient à du «chantage», sommes-nous tentés de dire. «Mais qu'en est-il du droit de tout un chacun à faire entendre ses revendications pacifiquement ?», s'interroge-t-on encore, à quelques mois seulement des élections législatives où les appels aux jeunes à venir participer au vote ne cessent d'affluer.
Plus de cinquante personnes se sont rassemblées, hier à Alger, au niveau de la Maison de la presse «Tahar Djaout» pour exprimer leur ras-le-bol de la politique de pré-emploi engagée par le gouvernement. Au départ, les manifestants, une centaine, venus de plusieurs wilayas du pays, ont tenté d'organiser un sit-in au niveau du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale mais l'intervention des forces de sécurité a freiné leur mouvement. Les forces de sécurité ont interpellé une quarantaine de manifestants qu'ils ont conduits au commissariat de Sidi M'Hamed, a déclaré, Mlle Malika Fallil, la coordinatrice du Comité national des travailleurs du pré-emploi et le filet social qui est affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). Ce comité, a-t-on précisé, compte aujourd'hui pas moins de 5.000 adhérents. Selon notre interlocutrice, parmi les protestataires figurent des jeunes ayant été licenciés de leur poste de travail en raison de leur soutien à ce mouvement syndical.
Le comité national des travailleurs du pré-emploi réclame des pouvoirs publics l'intégration de l'ensemble des travailleurs de ce dispositif en plus de ceux ayant été licenciés.Dans leurs revendications, on peut lire aussi, le droit à la retraite, la fin du travail précaire, l'ouverture d'un dialogue. Ils exigent, par ailleurs, la suspension des concours de recrutement et ce, jusqu'à ce que les autorités concernées procèdent à la régularisation de la situation des contractants actuels.
Ils dénoncent la politique de pré-emploi mise en place par les pouvoirs publics. Les postes d'emploi provisoires qui leur sont attribués, affirment-ils, débouchent sur la précarité. Les protestataires dénoncent, également, la décision émanant du Premier ministre de ne pas renouveler leurs contrats de travail et ce depuis quelques temps déjà. «Nous nous interrogeons sur notre sort», a dit, Mlle Fallil. Aujourd'hui, a-t-elle expliqué, ces jeunes qui travaillent dans le cadre de ce dispositif font l'objet d'exploitation, étant donné, a-t-elle ajouté, qu'ils font le même travail que leurs collègues qui bénéficient d'un statut de permanents. «Nous travaillons de 8h à 16h comme tout le monde», a-t-elle dit. Les jeunes protestataires qui scandaient : «Y'en a marre de cette misère» ou encore «Nous continuerons à protester jusqu'à la libération de nos collègues», ont eu un goût des nouvelles méthodes policières censées les dissuader de poursuivre leur regroupement. En effet, les services de sécurité leur ont expliqué que la libération de leurs collègues ne se fera qu'à condition de mettre un terme à leur mouvement de protestation. Ce sont là les nouvelles méthodes employées par la police nationale et qui s'assimileraient à du «chantage», sommes-nous tentés de dire. «Mais qu'en est-il du droit de tout un chacun à faire entendre ses revendications pacifiquement ?», s'interroge-t-on encore, à quelques mois seulement des élections législatives où les appels aux jeunes à venir participer au vote ne cessent d'affluer.


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