Le président syrien Bachar Al-Assad a reçu, samedi à Damas, Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, tandis que ses troupes bombardaient la ville d'Idlib, dans le Nord-ouest. La rencontre au palais présidentiel s'est déroulée dans une "atmosphère positive", rapporte la télévision d'Etat syrienne, qui ne fournit aucune précision sur les échanges entre les deux hommes. Le président syrien a déclaré à son interlocuteur qu'aucune initiative politique ne pouvait réussir tant que des "groupes terroristes" propageraient le chaos en Syrie, rapporte le point. "La Syrie est prête à transformer en succès toute initiative honnête visant à trouver une solution aux événements dont nous sommes témoins. Aucun dialogue politique, aucune action politique ne peut réussir tandis que des groupes terroristes armés opèrent et sèment le chaos et l'instabilité", a-t-il dit lors de cette rencontre, précise l'agence de presse officielle Sana. L'ancien secrétaire général des Nations unies a indiqué cette semaine qu'il plaiderait pour une solution politique au conflit qui dure depuis un an en Syrie et a fait plusieurs milliers de morts. "Nous ferons tout notre possible pour appeler et pousser à la cessation des hostilités et à la fin du bain de sang et de la violence", a-t-il dit jeudi au Caire. "J'espère que personne ne songe sérieusement à recourir à la force dans cette situation. Je crois qu'accroître la militarisation ne ferait qu'aggraver la situation." A New York, son successeur à la tête de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué qu'il l'avait "très fortement" exhorté à "assurer qu'il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat". Kofi Annan, qui devait quitter la Syrie hier, doit aussi rencontrer des représentants de l'opposition syrienne. Mais les dissidents syriens estiment que le temps du dialogue est révolu et que cela reviendrait simplement à donner du temps aux forces gouvernementales pour les écraser. "Nous soutenons toutes les initiatives visant à stopper les assassinats, mais nous les rejetons si elles donnent à Bachar davantage de temps pour briser la révolution et se maintenir au pouvoir", a affirmé, samedi, Melham al-Droubi, membre de la confrérie des Frères musulmans et du Conseil national syrien, vivant en exil en Arabie saoudite. Le président syrien Bachar Al-Assad a reçu, samedi à Damas, Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, tandis que ses troupes bombardaient la ville d'Idlib, dans le Nord-ouest. La rencontre au palais présidentiel s'est déroulée dans une "atmosphère positive", rapporte la télévision d'Etat syrienne, qui ne fournit aucune précision sur les échanges entre les deux hommes. Le président syrien a déclaré à son interlocuteur qu'aucune initiative politique ne pouvait réussir tant que des "groupes terroristes" propageraient le chaos en Syrie, rapporte le point. "La Syrie est prête à transformer en succès toute initiative honnête visant à trouver une solution aux événements dont nous sommes témoins. Aucun dialogue politique, aucune action politique ne peut réussir tandis que des groupes terroristes armés opèrent et sèment le chaos et l'instabilité", a-t-il dit lors de cette rencontre, précise l'agence de presse officielle Sana. L'ancien secrétaire général des Nations unies a indiqué cette semaine qu'il plaiderait pour une solution politique au conflit qui dure depuis un an en Syrie et a fait plusieurs milliers de morts. "Nous ferons tout notre possible pour appeler et pousser à la cessation des hostilités et à la fin du bain de sang et de la violence", a-t-il dit jeudi au Caire. "J'espère que personne ne songe sérieusement à recourir à la force dans cette situation. Je crois qu'accroître la militarisation ne ferait qu'aggraver la situation." A New York, son successeur à la tête de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué qu'il l'avait "très fortement" exhorté à "assurer qu'il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat". Kofi Annan, qui devait quitter la Syrie hier, doit aussi rencontrer des représentants de l'opposition syrienne. Mais les dissidents syriens estiment que le temps du dialogue est révolu et que cela reviendrait simplement à donner du temps aux forces gouvernementales pour les écraser. "Nous soutenons toutes les initiatives visant à stopper les assassinats, mais nous les rejetons si elles donnent à Bachar davantage de temps pour briser la révolution et se maintenir au pouvoir", a affirmé, samedi, Melham al-Droubi, membre de la confrérie des Frères musulmans et du Conseil national syrien, vivant en exil en Arabie saoudite.