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28 milliards d'euros pour la Grèce
Conseil d'administration du FMI
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 03 - 2012

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd'hui un accord de quatre ans portant sur 23,8 milliards de DTS (environ 28 milliards d'euros, soit 36,7 milliards de dollars EU) au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) en faveur de la Grèce, à l'appui du programme d'ajustement économique des autorités. Cette approbation ouvre la voie au décaissement immédiat de 1,4 milliard de DTS (environ 1,65 milliard d'euros, soit 2,2 milliards de dollars EU). L'accord au titre du MEDC permet un accès exceptionnel aux ressources du FMI, équivalent à 2.159 % de la quote-part de la Grèce.
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd'hui un accord de quatre ans portant sur 23,8 milliards de DTS (environ 28 milliards d'euros, soit 36,7 milliards de dollars EU) au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) en faveur de la Grèce, à l'appui du programme d'ajustement économique des autorités. Cette approbation ouvre la voie au décaissement immédiat de 1,4 milliard de DTS (environ 1,65 milliard d'euros, soit 2,2 milliards de dollars EU). L'accord au titre du MEDC permet un accès exceptionnel aux ressources du FMI, équivalent à 2.159 % de la quote-part de la Grèce.
Le Conseil d'administration a aussi pris note de l'annulation par la Grèce de l'accord de confirmation de trois ans conclu en faveur de ce pays, qui avait été approuvé en mai 2010.
Le soutien du secteur officiel au deuxième programme de la Grèce comporte un nouveau financement de 130 milliards d'euros (environ 170 milliards de dollars EU), qui s'ajoute au solde du premier programme de 34 milliards d'euros (environ 44 milliards de dollars EU). La contribution de 28 milliards d'euros du FMI sera décaissée en tranches égales sur une période de quatre ans. Elle représente environ trois onzièmes du total, non compris les paiements liés à la participation du secteur privé et les remboursements d'obligations détenues par la Banque centrale européenne. L'engagement maximal du FMI restera donc à peu près inchangé par rapport à l'accord de confirmation.
Au terme des débats du Conseil d'administration, Lagarde, Directrice générale du FMI et Présidente du Conseil, a fait la déclaré que «la Grèce a consenti d'énormes efforts pour mettre en œuvre un ensemble de mesures douloureuses au cours de ces deux dernières années, en dépit d'une profonde récession économique et d'un environnement social difficile. Le déficit budgétaire a été sensiblement réduit et la compétitivité s'améliore progressivement. Cependant, le pays reste confronté à de redoutables défis, notamment un important déficit de compétitivité, une dette publique élevée et un système bancaire sous-capitalisé».
Le nouveau programme appuyé par le FMI permettra à la Grèce d'affronter ces défis tout en restant dans la zone euro. Il est axé sur le rétablissement de la compétitivité et de la croissance, de la viabilité des finances publiques et de la stabilité financière. Les autorités adhèrent pleinement à ces objectifs ambitieux et se tiennent prêtes à prendre toute mesure supplémentaire qui s'avérerait nécessaire. L'opération réussie d'échange de créances, l'allégement de dette et le soutien à long terme consenti à la Grèce par ses partenaires européens, ainsi que l'adhésion des principaux partis politiques grecs aux objectifs du programme et aux mesures qu'il prévoit sont autant d'assurances importantes pour le nouveau programme.
«La priorité de la Grèce est d'entreprendre des réformes structurelles qui permettront de rehausser la compétitivité. Les mesures courageuses du gouvernement visant à réformer le marché du travail joueront un rôle déterminant à cet égard, et seront complétées par des mesures de libéralisation des professions et des marchés de produits, une amélioration du climat des affaires et la privatisation d'actifs publics», selon Lagarde.
Un nouvel ajustement budgétaire important s'impose pour placer durablement la dette sur une trajectoire descendante. Pour dégager un excédent primaire du PIB en 2014, il faudra procéder à des réductions politiquement difficiles des dépenses publiques et prendre des mesures énergiques pour remédier à la fraude fiscale. Il importe que l'ajustement soit à la fois équitable et durable ; pour cela, il convient de renforcer le socle de protection sociale et les efforts de recouvrement des impôts.
La stabilité du secteur financier et la confiance des déposants constituent aussi des priorités. Le programme assure l'accès des banques grecques aux liquidités dont elles ont besoin et prévoit des fonds en vue de leur recapitalisation, ainsi que des incitations à en préserver la propriété privée. Les structures en place pour la résolution des défaillances bancaires et la gouvernance des organismes de contrôle ont été renforcées afin de garantir que les fonds publics soient utilisés à bon escient et éviter les conflits d'intérêts.
Les risques qui pèsent sur l'application de ce programme restent exceptionnellement élevés et excluent tout dérapage. La mise en œuvre intégrale et en temps voulu de l'ajustement prévu, ainsi que le large soutien du public et l'appui des partenaires européens de la Grèce, seront déterminants. Les dirigeants de la zone euro ont réaffirmé leur engagement de fournir un soutien adéquat à la Grèce pendant la durée du programme et au-delà jusqu'à ce que le pays retrouve accès aux marchés, à condition que la Grèce se conforme pleinement aux exigences et aux objectifs du programme d'ajustement.
Evolution récente
de l'économie
Depuis 2009, la Grèce s'emploie à résorber ses déséquilibres budgétaires et extérieurs, tout en traversant une profonde récession. Le PIB réel a diminué de plus de 13 % depuis 2009. Le ralentissement s'est amorcé par la baisse de l'investissement privé en 2009, tandis que la compression au niveau du secteur public n'a commencé qu'en 2010. Avec la chute des revenus et de l'emploi, la consommation privée est devenue le principal vecteur de la récession en 2011.
Les gains de compétitivité ne sont pas encore manifestes à l'échelle de toute l'économie et le déficit extérieur courant reste proche de 10 % du PIB. La croissance de la productivité n'est devenue positive qu'à la fin de 2011 grâce à l'accélération de l'ajustement du marché du travail. Cependant, cela s'est fait au prix d'une aggravation rapide du chômage. La lenteur de l'ajustement malgré la profonde récession s'explique en grande partie par la rigidité des salaires et des prix sur les marchés de l'emploi et des produits et par la petite taille du secteur des biens échangeables.
Malgré la gravité de la récession, le déficit budgétaire a connu une amélioration considérable de PIB entre 2009 et 2011. Pourtant, le déficit primaire du PIB affiché en 2011 est encore très loin de l'excédent primaire de du PIB qui serait nécessaire pour stabiliser la dette à long terme. La récession et les pertes résultant de la détention de titres de dette publique ont durement ébranlé le système bancaire : les banques sont maintenant sous-capitalisées et ont besoin d'une aide publique accrue.
Résumé du programme
Le programme économique des autorités grecques vise, à terme, à rétablir la compétitivité et la croissance, à parvenir à la viabilité des finances publiques et à assurer la stabilité financière. En s'appuyant sur les progrès accomplis dans le cadre de l'accord de confirmation, les autorités ont recalibré leur stratégie en mettant davantage l'accent sur la mise en œuvre des réformes structurelles pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois.
Renforcer la compétitivité. Le programme vise à rendre le marché du travail plus dynamique de manière à améliorer la compétitivité, à rehausser la croissance et à réduire le chômage. Des mesures plus fortes visant à réduire les rigidités sur les marchés des produits et des services seront mises en œuvre pour accroître la concurrence et faire baisser les prix. Le gouvernement entend rétablir l'investissement et la croissance par un programme ambitieux de privatisation et une réduction marquée des obstacles bureaucratiques à l'investissement.
Améliorer la situation budgétaire. Le programme laisse une marge de manœuvre pour couvrir l'impact des réformes structurelles en 2012, en visant un déficit primaire de 1 % du PIB. Cependant, l'essentiel de l'ajustement budgétaire aura lieu en 2013–14 de manière à ramener le solde primaire au nouvel objectif de 4? % du PIB. Afin de renforcer la situation des finances publiques, le gouvernement s'attachera en particulier à améliorer le recouvrement des impôts, mais, même si des efforts ambitieux sont accomplis dans ce domaine, il restera nécessaire de procéder à une nouvelle diminution des dépenses. Ce résultat sera obtenu surtout par la réduction de la taille de la fonction publique et par un ciblage plus efficace des transferts sociaux. Le socle de protection sociale sera renforcé afin de protéger les couches les plus vulnérables de la société.
Rétablir la stabilité du secteur financier. Un volume important de ressources sera utilisé pour aider les banques à surmonter les effets de la récession et de la restructuration de la dette publique. L'aide publique sera structurée de manière à fournir des incitations à maintenir la propriété privée des banques là où cela est possible. Les structures en place pour régler les défaillances bancaires et la recapitalisation des banques ainsi que pour assurer la surveillance du secteur financier seront aussi renforcées afin de garantir une gestion efficace des fonds de recapitalisation des banques et une surveillance effective du système.
Réduire l'endettement. La participation conjointe du secteur privé et du secteur officiel devrait permettre un allégement suffisant de la dette pour que celle-ci descende en dessous de 120 % du PIB à l'horizon 2020, conformément au scénario de référence du programme.
Perspectives de croissance
En 2012, la croissance devrait se situer entre – 4 % et – 5 %, en raison de l'influence dominante de l'ajustement budgétaire et des réformes du marché du travail. La reprise devrait s'amorcer, en glissement trimestriel, en 2013, et bénéficier d'une évolution conjoncturelle modérée de 2014 à 2016.
La Grèce est devenue membre du FMI le 27 décembre 1945 et sa quote-part au FMI s'élève à 1,1 milliard de DTS (environ 1,3 milliard d'euros, soit 1,7 milliard de dollars EU).
Le Conseil d'administration a aussi pris note de l'annulation par la Grèce de l'accord de confirmation de trois ans conclu en faveur de ce pays, qui avait été approuvé en mai 2010.
Le soutien du secteur officiel au deuxième programme de la Grèce comporte un nouveau financement de 130 milliards d'euros (environ 170 milliards de dollars EU), qui s'ajoute au solde du premier programme de 34 milliards d'euros (environ 44 milliards de dollars EU). La contribution de 28 milliards d'euros du FMI sera décaissée en tranches égales sur une période de quatre ans. Elle représente environ trois onzièmes du total, non compris les paiements liés à la participation du secteur privé et les remboursements d'obligations détenues par la Banque centrale européenne. L'engagement maximal du FMI restera donc à peu près inchangé par rapport à l'accord de confirmation.
Au terme des débats du Conseil d'administration, Lagarde, Directrice générale du FMI et Présidente du Conseil, a fait la déclaré que «la Grèce a consenti d'énormes efforts pour mettre en œuvre un ensemble de mesures douloureuses au cours de ces deux dernières années, en dépit d'une profonde récession économique et d'un environnement social difficile. Le déficit budgétaire a été sensiblement réduit et la compétitivité s'améliore progressivement. Cependant, le pays reste confronté à de redoutables défis, notamment un important déficit de compétitivité, une dette publique élevée et un système bancaire sous-capitalisé».
Le nouveau programme appuyé par le FMI permettra à la Grèce d'affronter ces défis tout en restant dans la zone euro. Il est axé sur le rétablissement de la compétitivité et de la croissance, de la viabilité des finances publiques et de la stabilité financière. Les autorités adhèrent pleinement à ces objectifs ambitieux et se tiennent prêtes à prendre toute mesure supplémentaire qui s'avérerait nécessaire. L'opération réussie d'échange de créances, l'allégement de dette et le soutien à long terme consenti à la Grèce par ses partenaires européens, ainsi que l'adhésion des principaux partis politiques grecs aux objectifs du programme et aux mesures qu'il prévoit sont autant d'assurances importantes pour le nouveau programme.
«La priorité de la Grèce est d'entreprendre des réformes structurelles qui permettront de rehausser la compétitivité. Les mesures courageuses du gouvernement visant à réformer le marché du travail joueront un rôle déterminant à cet égard, et seront complétées par des mesures de libéralisation des professions et des marchés de produits, une amélioration du climat des affaires et la privatisation d'actifs publics», selon Lagarde.
Un nouvel ajustement budgétaire important s'impose pour placer durablement la dette sur une trajectoire descendante. Pour dégager un excédent primaire du PIB en 2014, il faudra procéder à des réductions politiquement difficiles des dépenses publiques et prendre des mesures énergiques pour remédier à la fraude fiscale. Il importe que l'ajustement soit à la fois équitable et durable ; pour cela, il convient de renforcer le socle de protection sociale et les efforts de recouvrement des impôts.
La stabilité du secteur financier et la confiance des déposants constituent aussi des priorités. Le programme assure l'accès des banques grecques aux liquidités dont elles ont besoin et prévoit des fonds en vue de leur recapitalisation, ainsi que des incitations à en préserver la propriété privée. Les structures en place pour la résolution des défaillances bancaires et la gouvernance des organismes de contrôle ont été renforcées afin de garantir que les fonds publics soient utilisés à bon escient et éviter les conflits d'intérêts.
Les risques qui pèsent sur l'application de ce programme restent exceptionnellement élevés et excluent tout dérapage. La mise en œuvre intégrale et en temps voulu de l'ajustement prévu, ainsi que le large soutien du public et l'appui des partenaires européens de la Grèce, seront déterminants. Les dirigeants de la zone euro ont réaffirmé leur engagement de fournir un soutien adéquat à la Grèce pendant la durée du programme et au-delà jusqu'à ce que le pays retrouve accès aux marchés, à condition que la Grèce se conforme pleinement aux exigences et aux objectifs du programme d'ajustement.
Evolution récente
de l'économie
Depuis 2009, la Grèce s'emploie à résorber ses déséquilibres budgétaires et extérieurs, tout en traversant une profonde récession. Le PIB réel a diminué de plus de 13 % depuis 2009. Le ralentissement s'est amorcé par la baisse de l'investissement privé en 2009, tandis que la compression au niveau du secteur public n'a commencé qu'en 2010. Avec la chute des revenus et de l'emploi, la consommation privée est devenue le principal vecteur de la récession en 2011.
Les gains de compétitivité ne sont pas encore manifestes à l'échelle de toute l'économie et le déficit extérieur courant reste proche de 10 % du PIB. La croissance de la productivité n'est devenue positive qu'à la fin de 2011 grâce à l'accélération de l'ajustement du marché du travail. Cependant, cela s'est fait au prix d'une aggravation rapide du chômage. La lenteur de l'ajustement malgré la profonde récession s'explique en grande partie par la rigidité des salaires et des prix sur les marchés de l'emploi et des produits et par la petite taille du secteur des biens échangeables.
Malgré la gravité de la récession, le déficit budgétaire a connu une amélioration considérable de PIB entre 2009 et 2011. Pourtant, le déficit primaire du PIB affiché en 2011 est encore très loin de l'excédent primaire de du PIB qui serait nécessaire pour stabiliser la dette à long terme. La récession et les pertes résultant de la détention de titres de dette publique ont durement ébranlé le système bancaire : les banques sont maintenant sous-capitalisées et ont besoin d'une aide publique accrue.
Résumé du programme
Le programme économique des autorités grecques vise, à terme, à rétablir la compétitivité et la croissance, à parvenir à la viabilité des finances publiques et à assurer la stabilité financière. En s'appuyant sur les progrès accomplis dans le cadre de l'accord de confirmation, les autorités ont recalibré leur stratégie en mettant davantage l'accent sur la mise en œuvre des réformes structurelles pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois.
Renforcer la compétitivité. Le programme vise à rendre le marché du travail plus dynamique de manière à améliorer la compétitivité, à rehausser la croissance et à réduire le chômage. Des mesures plus fortes visant à réduire les rigidités sur les marchés des produits et des services seront mises en œuvre pour accroître la concurrence et faire baisser les prix. Le gouvernement entend rétablir l'investissement et la croissance par un programme ambitieux de privatisation et une réduction marquée des obstacles bureaucratiques à l'investissement.
Améliorer la situation budgétaire. Le programme laisse une marge de manœuvre pour couvrir l'impact des réformes structurelles en 2012, en visant un déficit primaire de 1 % du PIB. Cependant, l'essentiel de l'ajustement budgétaire aura lieu en 2013–14 de manière à ramener le solde primaire au nouvel objectif de 4? % du PIB. Afin de renforcer la situation des finances publiques, le gouvernement s'attachera en particulier à améliorer le recouvrement des impôts, mais, même si des efforts ambitieux sont accomplis dans ce domaine, il restera nécessaire de procéder à une nouvelle diminution des dépenses. Ce résultat sera obtenu surtout par la réduction de la taille de la fonction publique et par un ciblage plus efficace des transferts sociaux. Le socle de protection sociale sera renforcé afin de protéger les couches les plus vulnérables de la société.
Rétablir la stabilité du secteur financier. Un volume important de ressources sera utilisé pour aider les banques à surmonter les effets de la récession et de la restructuration de la dette publique. L'aide publique sera structurée de manière à fournir des incitations à maintenir la propriété privée des banques là où cela est possible. Les structures en place pour régler les défaillances bancaires et la recapitalisation des banques ainsi que pour assurer la surveillance du secteur financier seront aussi renforcées afin de garantir une gestion efficace des fonds de recapitalisation des banques et une surveillance effective du système.
Réduire l'endettement. La participation conjointe du secteur privé et du secteur officiel devrait permettre un allégement suffisant de la dette pour que celle-ci descende en dessous de 120 % du PIB à l'horizon 2020, conformément au scénario de référence du programme.
Perspectives de croissance
En 2012, la croissance devrait se situer entre – 4 % et – 5 %, en raison de l'influence dominante de l'ajustement budgétaire et des réformes du marché du travail. La reprise devrait s'amorcer, en glissement trimestriel, en 2013, et bénéficier d'une évolution conjoncturelle modérée de 2014 à 2016.
La Grèce est devenue membre du FMI le 27 décembre 1945 et sa quote-part au FMI s'élève à 1,1 milliard de DTS (environ 1,3 milliard d'euros, soit 1,7 milliard de dollars EU).


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