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«L'industrie du disque en Algérie se porte mal»
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 05 - 2012


Bonjour, pourquoi le nom de Cymbaline Project ?
Anis : Le nom cymbaline fait référence à la chanson de Pink Floyd "Cymbaline" de l'album "More" et à la scène du film du même nom. Ce titre me laissant en suspend … nostalgique.
Racontez-nous la genèse du groupe…
Au départ, ce fut un one man band. J'enregistrais souvent des phrases de guitare, des inspirations sur mon pc, dans un dossier qui avait comme nom "Cymbaline". Mais c'est après avoir assisté au Dimajazz en 2006, et après la roncontre avec des musiciens professionnels lors de cette même édition du festival international de jazz de Constantine, qu'un projet d'album a muri.
L'évolution technologique et l'utilisation des logiciels m'ont facilité la tâche. Le 1er album autoproduit "Interactive experience" a vu le jour en 2007. Il n'a pas connu un grand succès du fait que la musique était quelque peu experimentale.
Comment vous vous êtes retrouvés en quartet ?
Lounes a suivi le projet dès le départ et a été interéssé dès que je lui ai exposé l'idée du quartet.
Quant à Chérif et Aïdi, je les ai rencontré lors d'une master class avec des belges, au conservatoire municipal de Kouba. Aidi était le seul à maîtriser ses phrases de basse sans vouloir trop en faire et Cherif a un feeling et une technique irreprochable, c'est cette maitrise instrumentale et cette humilité qui ont facilité la rencontre. Cymbaline se veut aussi un groupe qui a pour manie d'atteindre ses limites, sachant que tout un chacun n'utilise que 85% de ses capacités.
Votre musique s'inscrit dans la tradition du rock, de la funk, du groove jusqu'à même devenir du jazz fusion. Pouvez-vous nous en dire plus ?
La musique pour moi, est un cheminement dans la vie. C'est notre moyen d'expression, tout comme le poète avec sa plume.
Cherif : C'est une musique d'inspiration où les influences de chacun se brassent et font naitre cette identité propore au groupe.
Aid i: le quartet est à l'image de l'album, où chaque musicien laisse libre cours à son imagination et se laisse aller dans le monde de l'improvisation.
Lounes: La musique pour moi est un langage universel. Bien que je sois connu dans la scène rock/métal, je reste ouvert aux autres univers. La polyvalence est notre force.
Vous avez un album dans le four "Soliloque" dans lequel on retrouve bon nombre de collaborations ; comment sont-elles nées ? Surtout quand on sait que certains des musiciens qui y figurent viennent de contrées lointaines…
On retrouve Aminoss, qui reste un musicien d'exception, qui nous a beaucoup aidé à la concretisation de ce second album, il est le compositeur du 6e titre de l'album «Déménage». Nazim Ziryab, qui reste un ami et un talentueux musicien a collaboré sur le titre «If you Can». Ihcene Benmouloud, un guitariste virtuose mais peu connu; il a collaboré avec sa propre composition «Fuck Yeah».
La magie du net a fait que l'on a réussi à collaborer avec l'un des plus talentueux musiciens du Pérou. Koko Rengifo est guitariste et enseignant de musique à l'université de la calle. Il a laissé sa trace sur le titre «Mind Control».
On retrouve aussi sur notre second album, la collaboration d'un jeune musicien français. À peine 20 ans, Jonathan Ferreri reste l'une des révélations de cymbaline project. Excellent bassiste de son état, ce jeune parisien vous fait découvrir son phrasé sur le dernier titre de l'album "Disjoin".
La couverture de l'album représente une belle demoiselle. Quel est le rapport avec la musique qui s'y trouve ?
Aujourd'hui, les gens, pour la plupart, n'achètent pas ou n'écoutent pas la musique parce qu'elle est bonne, c'est plutôt parce que celle qui chante est belle… pour ne pas dire autre chose. La subtilité dans l'illustration de l'album est à méditer…
Quand est-ce que les mélomanes pourraient écouter l'album ?
L'industrie du disque se porte mal dans le monde, et en Algérie, c'est bien pire. Nous avons un problème d'éditeur. L'album est prêt, nous cherchons donc un éditeur pour que l'on puisse le faire découvrir à un grand nombre de passionnés de musique.
Découvrirons-nous bientôt Cymbaline project en live ?
Nous sommes en pleine préparation d'une série de concerts qui aura lieu, si tout va bien, dans deux à trois semaines.
Que pensez-vous de la nouvelle scène musicale algérienne ?
Il y a une bonne volonté et de bonnes initiatives, mais j'ai l'impression que les jeunes musiciens ne veulent pas progresser. Ils se contentent de jouer ce qu'ils maitrisent sans se mettre en danger.
Cherif : La scène reflète le pays: pas de structure, pas de formation de qualité. Le monopole des institutions culturelles, qui ne font rien et quand il y a de bonnes initiatives, mettent des batons dans les roues aux musiciens ne faisant pas partie de leurs structures.
Le conseil que je pourrais donner aux gens, c'est de boycotter la mauvaise graine.. s'ils veulent avoir un jour, de la qualité. Cependant, il faut savoir que je ne généralise pas… heureusement qu'il reste encore des perles rares, souvent dans l'ombre.
Aidi : Je pense qu'il y a une incompréhension de la signification de la musique, par certains musiciens. La scène actuelle est à l'image du pays : une nation en pleine crise d'adolescence !
Bonjour, pourquoi le nom de Cymbaline Project ?
Anis : Le nom cymbaline fait référence à la chanson de Pink Floyd "Cymbaline" de l'album "More" et à la scène du film du même nom. Ce titre me laissant en suspend … nostalgique.
Racontez-nous la genèse du groupe…
Au départ, ce fut un one man band. J'enregistrais souvent des phrases de guitare, des inspirations sur mon pc, dans un dossier qui avait comme nom "Cymbaline". Mais c'est après avoir assisté au Dimajazz en 2006, et après la roncontre avec des musiciens professionnels lors de cette même édition du festival international de jazz de Constantine, qu'un projet d'album a muri.
L'évolution technologique et l'utilisation des logiciels m'ont facilité la tâche. Le 1er album autoproduit "Interactive experience" a vu le jour en 2007. Il n'a pas connu un grand succès du fait que la musique était quelque peu experimentale.
Comment vous vous êtes retrouvés en quartet ?
Lounes a suivi le projet dès le départ et a été interéssé dès que je lui ai exposé l'idée du quartet.
Quant à Chérif et Aïdi, je les ai rencontré lors d'une master class avec des belges, au conservatoire municipal de Kouba. Aidi était le seul à maîtriser ses phrases de basse sans vouloir trop en faire et Cherif a un feeling et une technique irreprochable, c'est cette maitrise instrumentale et cette humilité qui ont facilité la rencontre. Cymbaline se veut aussi un groupe qui a pour manie d'atteindre ses limites, sachant que tout un chacun n'utilise que 85% de ses capacités.
Votre musique s'inscrit dans la tradition du rock, de la funk, du groove jusqu'à même devenir du jazz fusion. Pouvez-vous nous en dire plus ?
La musique pour moi, est un cheminement dans la vie. C'est notre moyen d'expression, tout comme le poète avec sa plume.
Cherif : C'est une musique d'inspiration où les influences de chacun se brassent et font naitre cette identité propore au groupe.
Aid i: le quartet est à l'image de l'album, où chaque musicien laisse libre cours à son imagination et se laisse aller dans le monde de l'improvisation.
Lounes: La musique pour moi est un langage universel. Bien que je sois connu dans la scène rock/métal, je reste ouvert aux autres univers. La polyvalence est notre force.
Vous avez un album dans le four "Soliloque" dans lequel on retrouve bon nombre de collaborations ; comment sont-elles nées ? Surtout quand on sait que certains des musiciens qui y figurent viennent de contrées lointaines…
On retrouve Aminoss, qui reste un musicien d'exception, qui nous a beaucoup aidé à la concretisation de ce second album, il est le compositeur du 6e titre de l'album «Déménage». Nazim Ziryab, qui reste un ami et un talentueux musicien a collaboré sur le titre «If you Can». Ihcene Benmouloud, un guitariste virtuose mais peu connu; il a collaboré avec sa propre composition «Fuck Yeah».
La magie du net a fait que l'on a réussi à collaborer avec l'un des plus talentueux musiciens du Pérou. Koko Rengifo est guitariste et enseignant de musique à l'université de la calle. Il a laissé sa trace sur le titre «Mind Control».
On retrouve aussi sur notre second album, la collaboration d'un jeune musicien français. À peine 20 ans, Jonathan Ferreri reste l'une des révélations de cymbaline project. Excellent bassiste de son état, ce jeune parisien vous fait découvrir son phrasé sur le dernier titre de l'album "Disjoin".
La couverture de l'album représente une belle demoiselle. Quel est le rapport avec la musique qui s'y trouve ?
Aujourd'hui, les gens, pour la plupart, n'achètent pas ou n'écoutent pas la musique parce qu'elle est bonne, c'est plutôt parce que celle qui chante est belle… pour ne pas dire autre chose. La subtilité dans l'illustration de l'album est à méditer…
Quand est-ce que les mélomanes pourraient écouter l'album ?
L'industrie du disque se porte mal dans le monde, et en Algérie, c'est bien pire. Nous avons un problème d'éditeur. L'album est prêt, nous cherchons donc un éditeur pour que l'on puisse le faire découvrir à un grand nombre de passionnés de musique.
Découvrirons-nous bientôt Cymbaline project en live ?
Nous sommes en pleine préparation d'une série de concerts qui aura lieu, si tout va bien, dans deux à trois semaines.
Que pensez-vous de la nouvelle scène musicale algérienne ?
Il y a une bonne volonté et de bonnes initiatives, mais j'ai l'impression que les jeunes musiciens ne veulent pas progresser. Ils se contentent de jouer ce qu'ils maitrisent sans se mettre en danger.
Cherif : La scène reflète le pays: pas de structure, pas de formation de qualité. Le monopole des institutions culturelles, qui ne font rien et quand il y a de bonnes initiatives, mettent des batons dans les roues aux musiciens ne faisant pas partie de leurs structures.
Le conseil que je pourrais donner aux gens, c'est de boycotter la mauvaise graine.. s'ils veulent avoir un jour, de la qualité. Cependant, il faut savoir que je ne généralise pas… heureusement qu'il reste encore des perles rares, souvent dans l'ombre.
Aidi : Je pense qu'il y a une incompréhension de la signification de la musique, par certains musiciens. La scène actuelle est à l'image du pays : une nation en pleine crise d'adolescence !


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